
La start-up allemande Sushi Mobility GmbH, connue pour ses vélos électriques minimalistes et abordables, fait désormais l’objet d’une procédure d’insolvabilité, nous apprend Business Insider. Fondée en 2018, l’entreprise a confirmé avoir enregistré une perte nette de 2 711 924,20 d’euros lors de son dernier exercice. Sa dette totale atteindrait environ 4,3 millions d’euros.
Selon les informations publiées, une administration provisoire a été mise en place dans le but de protéger les actifs et d’étudier les différentes possibilités permettant une poursuite de l’activité.
Plusieurs scénarios de restructuration
Le tribunal a d’ailleurs désigné l’avocate Björn Hellfeld comme administrateur provisoire. Cette dernière supervise désormais les aspects financiers et juridiques de la start-up. Les transactions bancaires, paiements et actions de recouvrement doivent ainsi avoir l’approbation de Björn Hellfeld.
Sushi Mobility précise travailler sur plusieurs scénarios de restructuration, avec comme objectif prioritaire la continuité de ses opérations. L’entreprise annonce que des précisions supplémentaires seront fournies dans le courant de la semaine.

La marque indique aussi que les ventes ont été interrompues. Aucune commande n’est possible, comme le montre bien le site officiel – vérifié par Frandroid – où s’affiche désormais le message « On revient bientôt » en page d’accueil. Les visiteurs peuvent uniquement s’inscrire sur une liste d’attente.
Des vélos électrique pourtant abordables
À noter que le cofondateur Joko Winterscheidt ne participe plus à la gestion de l’entreprise depuis environ un an et demi.

Sushi Mobility s’était fait connaître avec plusieurs modèles de vélos électriques vendus à des prix abordables, à partir de 999 €. Ses modèles Maki (M1, M2) et California Roll (C1, C2, C3) mettaient l’accent sur un design épuré et un poids réduit. Une formule qui n’a visiblement pas pris auprès du grand public.
Un contexte morose
La situation de Sushi Bikes s’inscrit dans un contexte plus large pour le secteur du cycle, particulièrement touché sur le plan économique depuis 2023.
Ces derniers mois, plusieurs acteurs ont eux aussi cessé leur activité ou ont connu des difficultés, parmi lesquels YT Industries, qui a tout récemment été repris, le fabricant bulgare Leader96, la marque allemande Möve (en procédure d’insolvabilité depuis le 10 septembre), la start-up danoise Pentalock et son antivol intégré au pédalier, la société française Cyclik ou encore Fuell, entreprise franco-américaine.
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