Eurobike lance un appel à contributions pour son édition 2026 (mercredi 24 juin au samedi 27 juin), alors même que l’événement a été grandement fragilisé ces derniers mois par le retrait de deux grandes associations du cycle et Bosch.
Pour Eurobike, cet appel à contribution sert avant tout à « renforcer son rôle de boussole stratégique pour l’industrie de la mobilité et donner aux acteurs du secteur l’opportunité de contribuer sur des sujets pertinents et centraux pour l’avenir », peut-on lire dans un communiqué de presse officiel.
Et de poursuivre : « C’est pourquoi Eurobike offre aux exposants et aux partenaires du secteur la possibilité de participer activement à l’édition 2026 et de suggérer des sujets d’actualité et des intervenants pertinents. »
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Jusqu’au 23 janvier
Le communiqué précise : « Nous recherchons en particulier des informations sur les tendances actuelles du marché, les innovations produits, la technologie, l’actualité commerciale, le développement durable, la numérisation, le cadre politique, les tendances en matière de mobilité et les meilleures pratiques de l’industrie cycliste internationale et nationale. »
Les personnes souhaitant contribuer ont jusqu’au 23 janvier 2026 pour soumettre leurs propositions via le formulaire en ligne du site.
Rappelons que cet appel à contribution intervient dans une forte période de turbulences pour le salon. L’Eurobike 2026 traverse en effet une crise de confiance majeure après le retrait coordonné de deux grandes associations professionnelles allemandes du cycle, le ZIV (Zweirad-Industrie-Verband) et Zukunft Fahrrad, qui ont mis fin à leur partenariat avec le salon pour dénoncer son orientation stratégique jugée inadaptée aux besoins de l’industrie.
Ces organisations reprochent à l’organisateur Fairnamic de ne pas avoir donné suite à un plan en dix points qu’elles avaient proposé après l’édition 2025. Leur départ fragilise naturellement le rôle d’Eurobike comme salon de référence pour le secteur.
Le retrait tonitruant de Bosch
Dans la foulée, Bosch, acteur clé du vélo électrique et exposant emblématique du salon, a annoncé se joindre aux deux associations et indiqué qu’il ne participerait pas à l’Eurobike 2026, renforçant la crise.
Le projet de scission du salon avec un événement parallèle baptisé Mobifuture, séparant les vélos des « concepts de mobilité », a été l’un des principaux points de rupture, au point que Fairnamic a finalement renoncé à cette idée sous la pression de Bosch et des associations.
Ce revirement et la mise en place d’un comité consultatif marquent une tentative d’apaisement, mais l’avenir du salon dépendra de la capacité des organisateurs à regagner la confiance du ZIV, de Zukunft Fahrrad, de Bosch et d’autres grands acteurs encore indécis pour 2026.
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