Ferrari Amalfi : l’une des dernières thermiques avant le grand virage électrique

 
Ferrari dévoile l’Amalfi dans un contexte particulier : celui de la fin annoncée des moteurs thermiques.

Ferrari a dévoilé l’Amalfi, remplaçante de la Roma qui pourrait bien être l’un des derniers chants du cygne de l’ère thermique chez le constructeur de Maranello.

Avec son V8 biturbo porté à 631 chevaux et ses 350 000 euros de prix d’entrée, cette grand tourisme incarne l’aboutissement de décennies de savoir-faire avant l’arrivée programmée de la première Ferrari 100 % électrique.

Rappelons que cette dernière est prévue pour être commercialisée en octobre 2026, avec une présentation entre octobre 2025 et le printemps 2026, en différentes étapes.

Un V8 biturbo dans ses derniers éclats

On a moins l’habitude de parler de ces technologies sur Survoltés, mais sous le capot de l’Amalfi bat le cœur de 3,8 litres qui a fait la gloire de Ferrari ces dernières années. Mais cette fois, les ingénieurs italiens ont poussé le V8 biturbo à 631 chevaux, soit 19 chevaux de plus que la Roma sortante. Une puissance supplémentaire obtenue grâce à des arbres à cames allégés, un usinage moteur plus précis et surtout un nouveau système de gestion turbo.

L’innovation est surtout dans le contrôle indépendant des deux turbocompresseurs, désormais capables de monter à 171 000 tr/min. Cela améliore drastiquement la réactivité de l’accélérateur et la précision du contrôle de pression. Le 0 à 100 km/h s’expédie en 3,3 secondes pour une vitesse de pointe de 318 km/h.

Cette évolution du V8 pourrait bien représenter l’apogée de la motorisation thermique Ferrari avant la transition électrique.

Ferrari écoute enfin ses clients

Surprise : Ferrari abandonne les boutons tactiles capacitifs qui faisaient grincer des dents les propriétaires.

L’Amalfi retrouve de vrais boutons physiques sur le volant et, un authentique bouton de démarrage en titane monté sur le côté gauche.

Côté design, il y a le « nez de requin » emprunté à la SF90 et à la 12Cilindri modernise la face avant, tandis que l’arrière conserve les quatre blocs optiques caractéristiques reliés par une bande noire élégante.

L’aileron arrière actif permet de générer 109 kg d’appui à 250 km/h tout en n’augmentant la traînée que de 4 %.

L’Amalfi s’inscrit donc dans une lignée qui va bientôt s’interrompre. Ferrari prépare activement son premier modèle 100 % électrique.

Une fois l’électrique généralisé, ces V8 biturbo de 631 chevaux risquent de prendre une dimension historique particulière. Ferrari mise probablement sur cette valeur patrimoniale pour justifier des tarifs en hausse constante.

La production débutera avant fin 2026, et un cabriolet Amalfi Spider suivra logiquement, Ferrari ayant déjà déposé ce nom en 2024.


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