POCO F7 vs POCO X7 Pro : comment choisir le meilleur smartphone ?

Oui, à l’instar de Redmi, POCO est également une gamme à part entière dans le catalogue de la marque Xiaomi. Des smartphones très abordables, qui proposent un rapport qualité-prix laser, mais qui demandent aussi quelques concessions. Le POCO F7 est proposé à 453€ et le POCO X7 Pro à partir de 373€.

Quel est le meilleur smartphone des deux ? Réponse à l’issue de ce comparatif.

Les fiches techniques des POCO F7 et POCO X7 Pro

Des looks opposés

Les smartphones POCO se suivent mais ne se ressemblent pas. En l’occurrence, le POCO F7 est un véritable plaque de verre, rappelant presque un miroir dans sa finition noire. Le X7 Pro reprend l’héritage de la marque avec ce coloris bi-ton à l’arrière, conçu en cuir vegan.

Le F7 est un peu plus grand, et logiquement plus lourd que son cousin le X7 Pro. Côté prise en main, ce dernier est donc davantage prévu pour « tout le monde ».

Les deux smartphones profitent d’un verre Gorilla Glass 7i pour éviter les rayures, et sont certifiés IP68. IP69, même, pour le X7 Pro. Cela signifie qu’en plus d’une bonne étanchéité, il peut résister à des jets à haute pression ou des liquides chauds.

Le F7 en met plein les yeux

L’écran du POCO F7 est légèrement plus grand que celui du X7 Pro. Avec sa dalle OLED de 6,83 pouces, 1,5K et 120 Hz, c’est un vrai plaisir de naviguer et de lire. Mais là où elle impressionne le plus, c’est dans sa très grande luminosité, qui va vraiment creuser l’écart avec le POCO X7 Pro.

D’après nos sondes, ce dernier n’excède pas les 1320 nits, là où le POCO F7 peut monter à plus de 3100 nits. C’est un confort incomparable pour la lecture en extérieur et le visionnage de vidéos en HDR.

Pour la couleur, les deux sont relativement mauvais élèves, avec un écran trop bleu par défaut, qui demande forcément de sélectionner le mode d’affichage le plus chaud dans les réglages. Les couleurs paraissent aussi un petit peu ternes avec le réglage en sortie de boîte, malgré une bonne couverture du spectre DCI-P3.

Des interfaces chargées

Tous deux animés par la dernière version de HyperOS, sous Android 15, les POCO F7 et POCO X7 Pro ne manquent de rien et regorgent de fonctions IA plus ou moins utiles. On apprécie l’assistant d’écriture qui, contrairement à certaines marques, est accessible depuis n’importe quelle zone de saisie de texte (comme sur iPhone).

Cela étant, HyperOS est chargé en applis préinstallées. On doit passer par une phase de désinstallation d’une dizaine d’apps au démarrage du smartphone.

Au sujet des mises à jour, le POCO F7 a une belle longueur d’avance. Il sera maintenu pendant 6 ans en tout, et profitera de quatre mises à jour majeures d’Android. Pour le X7 Pro, ce sera trois mises à jour majeures et cinq ans de correctifs de sécurité.

L’Exynos 2400 fait mieux que l’A16

Le POCO X7 Pro est clairement présenté par Xiaomi comme un smartphone gaming. On n’est pas particulièrement surpris que ses performances se hissent presque au même niveau que celles du POCO F7.

Ce dernier conserve une petite avance grâce à sa puce Snapdragon 8s Gen4 de toute dernière génération. Il est parfaitement fluide, en toute circonstance, et ne souffre d’aucune forme de ralentissement — même en jeu. Toutefois, le F7 aura plus vite tendance à chauffer, parfois même dans des proportions inconfortables lorsque le GPU est trop sollicité.

Des config photo identiques

S’ils sont présentés très différemment, les deux smartphones du jour ont exactement la même configuration photo. Elle s’articule autour d’un capteur grand-angle lumineux, et d’un ultrawide très basique, qui ne doit pas donner grand-chose de nuit.

POCO F7 :

• Grand-angle : 50 Mpx, f/1.5, OIS ;
• Ultra grand-angle : 8 Mpx, f/2.2 ;
• Selfie : 20 Mpx, f/2.2.

POCO X7 Pro :

• Selfie : 20 Mpx, f/2.2.
• Grand-angle : 50 Mpx, f/1.5, OIS ;
• Ultra grand-angle : 8 Mpx, f/2.2 ;

Comme d’habitude avec POCO, les images sont très contrastées, chaleureuses, un peu aventureuses sur la colorimétrie. Elles n’en sont pas moins agréables à l’œil, d’autant que le piqué est très bon, et que l’ouverture généreuse de l’objectif permet d’obtenir des clichés détaillés de nuit.

L’ultra grand-angle conserve la saturation des couleurs, mais perd évidemment en qualité à cause d’une résolution famélique. Clairement, mieux vaut réserver son usage aux journées bien ensoleillées, et ne pas trop se pencher sur les détails sur un grand écran.

Les deux POCO ne disposent pas d’un téléobjectif, mais peuvent user d’un zoom numérique jusqu’à 10 fois. On évitera, toutefois. Clairement, l’optique a ses limites, et elles arrivent vite. En 2x, voire 4x, le résultat reste très agréable à l’œil, mais encore une fois on s’abstiendra de trop se pencher sur les détails.

Le F7 en tête sur l’autonomie

Le POCO F7 intègre une batterie plus généreuse que son cousin. C’est donc naturellement qu’il repart avec le trophée de la meilleure autonomie. En se basant sur les données du labo de GSM Arena, qui simule un usage normal du smartphone, il s’éteint au terme de 14h45. Le POCO X7 Pro, lui, rend l’âme après 12h43. Deux bonnes heures de rab donc, ce n’est pas rien !

Les deux sont toutefois capables de se recharger très vite, à 90W. Comptez 39 minutes pour le F7, et 44 minutes pour le POCO X7 Pro. Aucun n’est compatible avec la recharge sans fil.

POCO F7 ou POCO X7 Pro : lequel choisir ?

Le duel est serré, et Xiaomi le sait. La marque inonde le marché de références très semblables, et il faut forcément se pencher sur les détails pour arrêter son choix. Ici, le fait est que les différences sont plus nombreuses qu’on pouvait l’imaginer.

Si on compte les points, il est incontestable que le POCO F7 est le meilleur des deux. Un écran beaucoup plus lumineux, un meilleur support logiciel et des performances à la pointe, sans oublier une autonomie offrant 2h de rab environ sur le X7 Pro.

Maintenant, il faut rappeler que le POCO X7 Pro se trouve facilement autour des 300€. Plus récent, le POCO F7 est encore affiché à 450€. Ce n’est donc pas tout à fait le même budget — et le X7 Pro reste un excellent rapport qualité-prix, que la supériorité technique du F7 ne fait pas vaciller.

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