Plus d’autonomie et logo illuminé : l’Opel Astra électrique corrige sa copie pour affronter la Mégane E-Tech et la Peugeot 308

 
Cousine technique de la Peugeot e-308, la carrière de l’Opel Astra électrique est plutôt confidentielle en France. En Europe, elle séduit un peu plus, et elle profite de sa mi-carrière pour s’offrir une petite cure de jouvence à la fois esthétique et technique.

Après trois ans de bons et loyaux services et une carrière pour le moins discrète jusqu’ici, Opel renouvelle son Astra et notamment sa version 100 % électrique.

Pas de révolution au programme, puisque nous retrouvons globalement toutes les améliorations apportées précédemment à la Peugeot e-308 tout fraîchement restylée elle aussi, compte tenu du fait que les deux autos partagent les mêmes dessous techniques.

En France, la carrière de l’Opel Astra électrique devrait donc continuer à être plutôt discrète, dans l’ombre de sa cousine au lion, mais aussi dans celle de la Renault Mégane E-Tech.

Subtiles améliorations

Esthétiquement, Opel a revu la copie de sa berline compacte en s’inspirant du concept sportif Corsa GSE Vision Gran Turismo. Le résultat ? Une face avant redessinée autour du fameux Opel Vizor, cette barre noire qui traverse désormais le museau de tous les modèles de la marque.

Mais la vraie nouveauté, c’est le Blitz qui s’illumine pour la première fois sur l’Astra. Déjà vu sur le Grandland, cet éclair lumineux devient le point focal du design, d’où partent des lignes lumineuses qui courent vers les optiques et le capot.

Côté carrosserie, de nouvelles jantes de 17 et 18 pouces font leur apparition, accompagnées de deux teintes inédites : « Kontur White » et « Klover Green ». Pour ceux qui aiment le contraste, un toit noir en option viendra souligner les lignes de la compacte allemande.

L’Astra intègre également le système Intelli-Lux HD. Avec plus de 50 000 éléments dans ses projecteurs adaptatifs, cette technologie représente un bond en avant par rapport aux systèmes matriciels classiques. Concrètement, le faisceau lumineux s’ajuste en temps réel et de manière ultra-précise selon la route et l’environnement.

Dans les virages, l’éclairage suit naturellement le regard du conducteur, tandis qu’un module latéral s’active pour chasser les zones d’ombre. Sur chaussée mouillée, le système réduit automatiquement l’intensité pour limiter l’éblouissement causé par la réverbération. Même les panneaux de signalisation bénéficient d’un traitement particulier pour éviter l’effet miroir désagréable.

Rouler en Opel Astra restylée fera moins mal aux fesses

À bord, Opel a soigné l’ergonomie avec l’arrivée des sièges Intelli-Seats de série, y compris sur les finitions d’entrée de gamme. Leur particularité ? Une découpe centrale inspirée des selles de vélos de route qui soulage la pression sur le coccyx lors des longs trajets. Les versions haut de gamme proposent même des sièges certifiés AGR avec réglages électriques, massage et fonction mémoire.

Côté matériaux, Opel poursuit sa démarche « Greenovation » avec un habitacle entièrement habillé de textiles recyclés. Le revêtement ReNewKnit, composé d’un seul matériau 100 % recyclé et recyclable, simplifie le démontage en fin de vie et réduit l’empreinte carbone.

Une trentaine de kilomètres d’autonomie supplémentaires

L’Astra Electric progresse aussi : avec sa batterie de 58,4 kWh (55,4 kWh utiles), elle affiche désormais 454 km d’autonomie selon le cycle WLTP, soit 34 km de plus que la version sortante. L’auto intègre aussi la fonction V2L (Vehicle-to-Load) permettant d’alimenter des appareils externes directement depuis la voiture.

Le communiqué de presse n’en dit pas plus sur les chiffres, mais la puissance de charge maximale ne devrait pas évoluer et stagner à 100 kW en charge rapide DC permettant de passer de 20 à 80 % en 32 minutes. Le 11 kW en AC sera toujours proposé de série.

À l’inverse du Grandland électrique chez Opel, l’Astra électrique n’a pas droit au moteur de 210 ch et conservera son bloc de 156 ch. Notons tout de même l’apparition de palettes pour gérer l’intensité du freinage régénératif sur trois niveaux.

Bref, des chiffres en amélioration et qui sont dans la norme des versions « grand public » de ses concurrentes, mais la Volkswagen ID.3 et la Kia EV4 proposent toutes les deux des recharges un peu plus rapides et des versions dépassant les 600 km d’autonomie.

Reste une inconnue : les tarifs de cette Opel Astra électrique restylée. Stellantis n’étant pas réputé pour l’accessibilité financière de ses modèles électriques, l’auto devrait débuter autour de 40 000 euros, hors remise éventuelle de la part du concessionnaire et bonus écologique. De quoi faire sans doute tomber la facture finale autour de 35 000 euros.

Plus d’informations sur les nouveautés et la gamme de motorisations seront communiquées lors de la première mondiale à Bruxelles début 2026, avec également la révélation de la version micro-hybride de 145 ch, de l’hybride rechargeable de 195 ch et potentiellement d’un diesel de 130 ch.


Les bons plans n’attendent pas : abonnez-vous à notre canal WhatsApp Frandroid Bons Plans ! (zéro spam, promis).

Recherche IA boostée par
Perplexity