Les voitures électriques de Huawei sont prêtes pour arriver en Europe : la preuve avec cette photo volée

 
Des images espion récemment apparues sur la toile lèvent le voile sur la version internationale du système d’infodivertissement du nouvel Aito M9. Au-delà d’un simple changement de langue, Huawei semble avoir profondément repensé son écosystème numérique pour répondre aux normes, aux habitudes et aux services attendus hors de Chine.
Aito M9 // Source : Aito

L’Aito M9, un grand SUV de 5,23 mètres signé du partenariat entre Huawei et Seres, n’a jamais caché ses ambitions internationales. Mais jusqu’ici, rien n’indiquait de façon tangible comment son interface embarquée serait adaptée aux marchés étrangers car, souvent, ces systèmes se cantonnent à la Chine et à ses spécificités.

Les captures d’écran qui circulent aujourd’hui sur le réseau social Weibo et rapportées par le média CarNewsChina apportent un premier éclairage : il ne s’agit pas d’une traduction faite à la va-vite, mais d’une véritable reconstruction du système.

Un cockpit numérique réinventé pour tous les marchés

Premier changement notable : la cartographie. Exit les services chinois, remplacés par des prestataires internationaux habituellement utilisés en Europe ou en Amérique du Nord.

Les panneaux, les formats d’itinéraires et les bases de données basculent intégralement en anglais, preuve que le système a été recalibré pour intégrer des licences, des sources cartographiques et des normes locales. Un travail long et souvent complexe lorsque l’on exporte un écosystème pensé à l’origine pour un seul marché.

L’intégration du système de conduite assistée Huawei ADS suit la même logique. Le design général reste familier, mais la signalisation, les panneaux de limitations de vitesse et les repères de voie adoptent les conventions occidentales. Là encore, ce n’est pas anodin : cela signifie que l’ADS a été ajusté pour respecter les standards opérationnels et réglementaires des régions ciblées.

Une étape indispensable pour toute hypothèse de commercialisation internationale, là où justement les marchés sont souvent un peu plus réfractaires à ce type de technologies en raison de normes très strictes.

Un SUV grand format, deux motorisations et un habitacle hyper connectée

Si l’on parle beaucoup de la partie logicielle, le M9 reste avant tout un mastodonte. Avec ses 5,23 mètres de long, 1,99 mètre de large et son empattement de 3,11 mètres, il s’inscrit dans la catégorie des SUV premium familiaux, disponible en cinq ou six places.

Deux versions coexistent : un 100 % électrique de 523 ch et 673 Nm, capable d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,7 secondes, ainsi qu’une déclinaison à prolongateur d’autonomie combinant un petit moteur thermique à deux moteurs électriques pour atteindre jusqu’à 1 417 km d’autonomie selon le cycle chinois CLTC.

Les captures montrent aussi que la partie numérique a été repensée pour l’utilisateur non chinois : menus, paramétrages, assistant vocal, médias… tout est affiché dans un anglais qui semble plutôt fluide, avec une iconographie plus proche des standards occidentaux.

Même les applications propres à la Chine (comme Weibo justement) laissent place à des services mondiaux connus comme YouTube ou encore Prime Video.

Reste la grande inconnue : quand et où ce M9 international pointera-t-il officiellement le bout de son capot ? Huawei n’a encore rien annoncé, mais ces images prouvent que les fondations sont bel et bien là.


Utilisez-vous Google News (Actualités en France) ? Vous pouvez suivre vos médias favoris. Suivez Frandroid sur Google News (et Numerama).

Recherche IA boostée par
Perplexity