Test de la Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless : tout en légèreté

La souris gaming Corsair Sabre v2 Pro Ultralight Wireless a pour principal atout sa légèreté. En effet, avec seulement 36 g sur la balance, c’est tout simplement la plus légère des souris Corsair. C’est aussi et notamment le modèle le plus léger qu’il nous ait été donné de tester sur Frandroid.

Malgré cette légèreté extrême, sa fiche technique n’a rien à envier aux meilleurs modèles du marché. Sans-fil, avec un capteur optique à 33 000 DPI et un polling rate de 8 000 Hz, elle s’adresse évidemment aux joueurs les plus exigeants et à la scène esport.

Performante, elle est aussi généreusement dotée puisque Corsair la livre avec des patins de rechange, ainsi qu’un jeu de grip pour parfaire sa prise en main. Mieux encore, son prix reste particulièrement raisonnable puisque la Sabre v2 Pro Ultralight Wireless est disponible au tarif conseillé de 110 euros. Une future référence en perspective ?

Fiche technique

Une souris légère et compacte

Au déballage, le constat est sans appel : la Sabre V2 est effectivement très légère. Avec 36 g sur la balance, c’est donc la souris la plus légère parmi toutes celles déjà testées ici. Une légèreté tout d’abord liée à son format, puisque la Sabre V2 Ultralight est une souris compacte. Si elle semble s’inspirer d’autres modèles concurrents tels que ceux de Logitech, elle est plus courte et moins haute que ces derniers.

Avec ce gabarit réduit et son format symétrique (mais pas ambidextre), la Sabre V2 Ultralight Wireless ne conviendra peut-être pas à tous les joueurs. Les mains les plus grandes pourront ainsi s’y sentir à l’étroit. De mon côté, et n’ayant pas de grandes mains, je n’ai pas ressenti de gêne particulière, bien que son format m’oblige à choisir une prise en main hybride pour garder le maximum de contrôle lors des déplacements.

Pour parvenir à maintenir un poids aussi contenu, Corsair a également fait un travail autour des matériaux qui composent la coque de la souris. Le plastique de cette dernière est très fin et pourra avoir tendance à se tordre aisément sous la pression. Cela n’a heureusement que peu d’impact. À moins d’avoir une poigne de fer, la flexibilité de la coque ne se ressent aucunement à l’utilisation.

L’éclairage RGB est logiquement absent sur cette souris (et comme sur toutes les souris typées esport). Déjà dispensable en temps normal, l’absence de cette fonctionnalité permet là encore de gagner quelques précieux grammes sur la balance. Seule une discrète LED d’indication est présente à l’intérieur de la coque, non loin de la molette.

Pour le reste, la souris est tout à fait classique et s’équipe de deux clics principaux indépendants. Le clic est affirmé et audible, mais sans excès. La molette, ostensiblement cerclée de jaune, procure un défilement suffisamment marqué et profite d’un clic très classique. Enfin, les deux boutons latéraux, qui tombent naturellement sous le pouce, sont eux aussi très classiques et agréables à utiliser.

Le dernier bouton (un commutateur en l’occurrence) est positionné sous la souris, à proximité du capteur optique, et permet de basculer entre le fonctionnement filaire et sans fil. On y retrouve également deux larges patins en UPE ainsi qu’un troisième qui cercle le capteur.

Rappelons au passage que Corsair fournit un jeu de patins supplémentaire, plus grands (pour plus de contrôle), de même qu’un ensemble de grips adhésifs pour améliorer la prise en main.

Une bonne autonomie et jusqu’à 8 000 Hz en sans-fil

Toujours en phase avec le marché visé, le Bluetooth n’est évidemment pas de la partie. On se « contente » donc d’une liaison sans fil 2,4 GHz grâce à l’imposant dongle USB fourni. Celui-ci a pour principal intérêt de permettre un fonctionnement à 8 000 Hz et ainsi de garantir une latence minimale. Son format est d’ailleurs un peu particulier puisqu’il est équipé d’un clip permettant de le solidariser au tapis de la souris.

La connectique est assurée par un port USB femelle qui rend l’utilisation du câble obligatoire pour raccorder le dongle. Il est donc impossible de connecter l’adaptateur directement sur le port USB libre d’un ordinateur ou d’un dock. À noter qu’en dehors d’assurer la charge de sa batterie, le port USB intégré à la Sabre V2 Pro autorise son utilisation en filaire. Cependant, le câble livré est bien trop rigide pour être pertinent dans cet usage.

Enfin, côté autonomie, Corsair promet jusqu’à 70 heures loin d’une prise de courant. Concrètement, et en utilisant la souris avec un taux d’interrogation de 1 000 Hz, comptez facilement deux bonnes semaines d’utilisation avant de devoir la recharger. L’augmentation du polling rate fera en revanche chuter très fortement cette autonomie.

Des performances à la hauteur

Parce qu’il n’y a pas que le poids qui compte, Corsair a aussi mis le paquet pour ce qui est du capteur optique qui équipe sa Sabre V2 Pro Ultralight Wireless. Nous profitons ici du capteur Marksman S et de sa définition de 33 000 DPI. Sa vitesse de 750 IPS et sa capacité à encaisser les accélérations jusqu’à 50 G en font l’un des plus performants du marché.

En jeu, ce capteur se révèle effectivement très convaincant. Il assure un suivi sans faille dans toutes les situations et sur tous les titres. La souris se montre donc à l’aise aussi bien sur les FPS nerveux que sur des titres plus chill tels que les jeux de gestion. Elle sera également adaptée à une utilisation bureautique, même si ce n’est pas la destination d’une telle souris.

Seuls ses clics principaux se montrent en léger retrait par rapport à certains modèles concurrents. Surtout, ils manquent très légèrement de rebond et ne permettent pas d’enchainer les clics aussi rapidement que souhaité. Les patins en UPE manquent par ailleurs de glisse une fois comparés au PTFE que l’on retrouve habituellement sur les souris haut de gamme. Dommage pour un modèle qui cherche à convaincre les joueurs les plus exigeants.

Des fonctionnalités complètes grâce au Corsair Web Hub

“Même le logiciel est léger”, se plait à écrire Corsair sur sa page produit. Et pour cause, la Sabre V2 Pro prend ses distances avec iCue et profite du tout nouveau Corsair Web Hub pour sa gestion. Comme de nombreux concurrents maintenant, la marque américaine embrasse la gestion de ses périphériques par web app. Un choix rationnel et tellement plus pratique au quotidien pour les utilisateurs : pas d’application à installer et pas de mises à jour à prévoir.

Le Web Hub se décompose en plusieurs onglets, dont le premier est dédié à l’affectation des touches. Tous les boutons peuvent être réattribués, à l’exception du clic gauche. Le choix est vaste et va des raccourcis clavier aux fonctionnalités liées au système d’exploitation.

Le deuxième onglet permet quant à lui d’ajuster la sensibilité du capteur grâce à cinq paliers distincts. Enfin, un gestionnaire de macros est aussi présent pour enregistrer aisément nos propres raccourcis qui pourront alors être attribués aux boutons de notre choix dans le premier onglet.

Les profils sont aussi de la partie et jusqu’à quatre peuvent être sauvegardés. Seule vraie limitation par rapport à iCue, il est impossible de lier les profils à un jeu ou une application et il faudra manuellement basculer entre ces derniers. Notons enfin qu’aucun bouton dédié à la bascule entre les profils de sensibilité n’est présent. Il faudra pour cela utiliser une combinaison du clic droit et du bouton retour pour cycler entre les différents profils.

Prix et disponibilité de la souris Corsair Sabre V2 Pro Ultralight Wireless

La souris Corsair Sabre V2 Pro Ultralight Wireless est disponible au prix conseillé de 110 euros.