
Le numéro un mondial du vélo, Giant, continue de subir la crise du vélo post-Covid 19. En juillet dernier, le géant coréen avait déjà dévoilé des chiffres préliminaires moroses, avec un chiffre d’affaires en baisse de 12,4 % au premier semestre 2025 par rapport à la même période l’an passé. Une tendance qui prolonge le recul de 12,6 % enregistré sur les six premiers mois de 2024.
Les résultats complets récemment publiés par le groupe taïwanais confirment la dégradation de sa rentabilité. Le bénéfice net après impôt plonge de 66,7 % sur un an. L’an dernier, le S1 2024 avait déjà accusé une baisse de 17,1 %. 2025 est donc une année pire que 2024.
Une reprise de la demande en Europe
Un signal positif ressort néanmoins. « Le groupe a rationalisé les niveaux de stocks, rétablissant les ratios d’actifs aux normes saines d’avant la pandémie et renforçant la flexibilité opérationnelle », est-il écrit.
Après plusieurs années marquées par le surstockage, cette normalisation représente un enjeu majeur pour l’ensemble de l’industrie, des plus petites structures aux grands groupes, afin de mieux ajuster l’offre et réduire les coûts liés au surstockage. C’est donc une ici une excellente nouvelle pour Giant Group.

Côté marchés, Giant note une dynamique contrastée. L’activité OEM enregistre une progression proche de 30 %, soutenue par une reprise de la demande en Europe. « La performance des marques propres a été plus prudente », indique néanmoins le communiqué.
La situation reste toutefois inégale selon les zones géographiques. « Aux États-Unis, la demande des consommateurs a fléchi en raison des politiques tarifaires et des difficultés macroéconomiques. L’Europe a montré des signes de reprise modérée, avec des performances contrastées selon les régions. Giant continue d’ajuster ses stratégies de marché avec agilité », peut-on lire.
Une dynamique encourageante
Le net recul de Giant Group s’inscrit dans un contexte encore compliqué pour l’industrie du cycle, où le boom post-Covid a laissé place à un marché saturé et à une demande en repli. On s’attend tout de même à ce que 2025 soit l’année de la stabilisation, malgré certains résultats financiers peu encourageants.
Dans tous les cas, la capacité de Giant à ramener ses niveaux de stocks à ceux d’avant la pandémie constitue un signal positif, car elle permet de retrouver des marges de manœuvre sur la production, la distribution et l’innovation. La baisse marquée du bénéfice net illustre que, même pour le numéro un mondial, le redressement ne se fera pas sans une reprise plus franche de la demande et une meilleure stabilité macroéconomique sur ses principaux marchés.
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