
Le marché automobile est impitoyable, et l’heure n’est pas vraiment à la fête en ce moment, bien au contraire. En effet, les ventes de voitures neuves stagnent, et c’est aussi le cas de l’électrique, notamment dans certains pays. De plus, il faut garder en tête que tous les constructeurs ne sont pas logés à la même enseigne.
L’EQB s’en va
Si certains s’en sortent très bien, comme BYD ou Renault, d’autres font grise mine. On pense évidemment à Tesla, mais ce n’est pas le seul. C’est aussi le cas de Mercedes, dont les ventes de voitures électriques ont toujours été en dessous des attentes. À tel point que la firme à l’étoile avait stoppé la commercialisation de son premier modèle zéro-émission (à l’échappement). Il s’agit de l’EQC, qui avait quitté le catalogue discrètement dans le courant de l’été 2023.

Et ce n’est pas fini : le site Jesmb nous apprend également que l’EQB vient de subir le même sort. Le SUV électrique sept places a disparu de la gamme sans prévenir personne. Et après vérification, cela concerne également le marché français, puisque la voiture n’est plus disponible dans notre configurateur. Désormais, il est seulement possible d’acheter un exemplaire neuf en stock sur le site du constructeur allemand. Mais alors, quelle est la raison à cela ?
Il semblerait que les ventes ne soient pas forcément à l’origine de cette décision. Car le média allemand indique que le SUV, ainsi que l’EQA, sont ceux qui marchent le mieux dans la gamme électrique de la marque. Pourtant, les deux modèles reposent sur la plateforme MFA2, à l’origine conçue pour recevoir des motorisations thermiques. Elle n’est donc pas optimisée pour l’électrique, ce qui aurait pu dissuader les clients, même si ça n’a finalement pas été le cas.

Depuis son lancement en 2021 et jusqu’à la fin de l’année 2024, pas moins de 21 000 exemplaires ont été vendus en Allemagne. Des chiffres qui n’ont rien de renversant mais qui sont plutôt bons, surtout que le SUV n’avait pas que des qualités, avec notamment une puissance de charge limitée à seulement 100 kW. En France, il démarrait à partir de 46 950 euros, de quoi faire de lui un des rares SUV électriques 7 places compatibles avec le bonus écologique.
Une nouvelle génération en préparation
L’EQB avait alors assez peu de rivaux sur le marché, notamment avec ce gabarit relativement contenu. On peut cependant citer la Peugeot e-5008 ou encore le Kia EV9, qui mesure cependant pas moins de 5 mètres. Le constructeur à l’étoile a-t-il donc définitivement décidé de jeter l’éponge sur ce type de véhicule ? Et bien la réponse est non, bien au contraire.
Une nouvelle génération est en fait en préparation, et elle arrivera au début de l’année 2026. Reposant sur la plateforme MMA inaugurée par la CLA, elle aura le droit à une architecture 800 volts et sera baptisée « Mercedes-Benz GLB avec technologie EQ ». Le SUV aura toujours le droit à sept places, et son autonomie sera considérablement améliorée. Elle devrait ainsi dépasser les 600 kilomètres selon le cycle d’homologation WLTP.

La puissance de charge devrait être aussi fortement améliorée, et culminer à 325 kW, de quoi passer de 10 à 80 % de la batterie en 21 minutes. Cette nouvelle mouture sera disponible en propulsion et avec une transmission intégrale, avec des puissances comprises entre 172 et 265 kW, soit environ 233 à 360 chevaux.
Le nouveau GLB électrique sera dévoilé au printemps 2026 et les premières livraisons démarreront peu après. Mais la date précise n’a pas encore été confirmée par le constructeur. En parallèle, la production de l’actuel Mercedes EQA devrait encore se poursuivre, puisque son successeur ne verra pas le jour tout de suite.
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