Voici pourquoi le nouveau Mercedes GLC électrique ne laissera personne indifférent

 
La voiture la plus vendue de chez Mercedes arrive bientôt en électrique. Voici la calandre de la future Mercedes-Benz GLC de 3ème génération, qui sera entièrement dévoilée en septembre prochain. Une calandre hors norme, entre tradition et modernité.
La nouvelle calandre de la Mercedes GLC électrique // Source : Mercedes-Benz

Dans la famille des grandes réinventions symboliques, Mercedes-Benz vient de cocher une case à forte valeur patrimoniale : la calandre.

Ce n’est pas un simple restylage ni une lubie de designer en mal d’inspiration. C’est une réinterprétation volontaire d’un élément fondamental de l’identité de la marque à l’étoile, appliquée pour la première fois sur un modèle de grande série, le tout nouveau GLC électrique, dont la présentation mondiale est attendue pour l’IAA Mobility de Munich, en septembre 2025.

Mais le teasing vient de commencer et, Mercedes a dégainé une première salve : la calandre.

L’icône revisitée

Pas de calandre AMG, pas de grille panaméricaine ou d’agressivité gratuite. Ici, Mercedes joue la carte du symbole. Et c’est tout sauf un hasard si cette nouvelle signature visuelle s’inspire directement de la verticalité imposante des modèles Mercedes-Benz 600 (W100) de 1963 de, Mercedes-Benz 200 D et 280 E (W114 et W115) de 1968 ou La 300 SEL (W109) de 1965.

On pense aussi à la majestueuse 600 Pullman, où la grille chromée imposait immédiatement le respect : par sa hauteur, sa simplicité, son autorité tranquille.

Le Mercedes GLC électrique qui tracte une ancienne Mercedes

Le nouveau GLC électrique reprend cette génétique, avec une calandre bien plus étirée verticalement que sur la génération actuelle thermique.

La structure s’habille d’un treillis en verre fumé, cerclé d’un large encadrement chromé qui ancre le tout dans une esthétique à mi-chemin entre nostalgie statutaire et modernité minimaliste. L’objectif est clair : renouer avec les fondements visuels de la marque tout en assumant la transition vers l’électrique et le numérique.

942 LED pour illuminer le passé

Mais là où Mercedes pousse le curseur, c’est avec l’introduction (en option) d’un rétroéclairage complet de la calandre. Pas moins de 942 points lumineux sont disséminés derrière la grille, capables de générer un effet « pixel » animé. Le contour, ainsi que l’étoile centrale, peuvent également être illuminés, dans un esprit que certains jugeront spectaculaire, d’autres… excessif.

La première calandre Mercedes-Benz

On est clairement dans une nouvelle ère où la voiture électrique devient un support de mise en scène visuelle. Tesla avait ouvert la voie avec les lightshows façon spectacle sons et lumières. Mercedes semble vouloir répondre par une approche plus sobre, mais tout aussi démonstrative.

Voici l’évolution des calandres Mercedes des années 60 aux années 80.

Cette calandre lumineuse pose néanmoins question. À quoi bon éclairer une grille sans radiateur derrière ? Mais dans un segment de plus en plus concurrentiel, l’identité visuelle reste un levier puissant. Et chez Mercedes, l’héritage est une belle opportunité marketing pour raviver des souvenirs et donner envie aux clients.

Mon avis sur cette calandre

La silhouette verticale de cette nouvelle calandre m’a tout de suite parlé. Elle évoque quelque chose de profondément Mercedes, une forme de classicisme élégant qu’on avait un peu perdu dans la course au dynamisme des derniers modèles. Ce retour à une face avant presque « debout », très années 60, me semble être une excellente idée. Ça change des gueules béantes des versions AMG ou des grilles sportives interchangeables.

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En revanche, je suis partagé sur le rétroéclairage. Oui, c’est une option. Oui, c’est probablement bluffant dans un rétroviseur à la tombée de la nuit. Et oui, l’éclairage du logo et du cadre a un vrai charme. Mais 942 LED, avec animation pixelisée ? On n’est pas très loin de la débauche. Une œuvre d’art lumineuse, nous dit Mercedes. Pourquoi pas. Mais à condition que l’objet reste lisible, cohérent, et surtout… pas ridicule dans quelques années. L’histoire jugera.

Et la GLC électrique dans tout ça ?

Il faudra désormais patienter jusqu’à début septembre avant d’en savoir plus sur la GLC 100 % électrique. Mais nous avons déjà eu le droit à quelques informations croustillantes comme nous le relatons dans un précédent article : plus de 650 km d’autonomie, une recharge ultra-rapide, des suspensions pneumatiques digne d’une Classe S et la capacité de tracter 2,5 tonnes.

Rendez-vous à Munich !


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