Intersport dégaine un nouveau vélo électrique abordable : légèreté et simplicité d’utilisation au menu

 
Intersport a présenté à la presse un tout nouveau vélo électrique urbain nommé Crosslight, qui mise sur la légèreté et sa simplicité d’utilisation. Le tout à moins de 2000 euros.
Intersport Nakamura Crosslight 1
Source : Grégoire Huvelin – Frandroid

Moins de 20 kg. Voilà la première ligne du cahier des charges que s’est fixé Intersport pour son nouveau vélo électrique présenté jeudi 12 juin à la presse, le Nakamura Crosslight. Un objectif ambitieux, mais respecté : sur la balance, le Crosslight affiche précisément 19,5 kg. « La feuille de départ, c’était moins de 20 kg », nous explique-t-on chez Intersport.

Le Crosslight vise un public urbain, en quête de légèreté et de simplicité. « On a souhaité faire quelque chose de léger et simple d’utilisation ». Une philosophie qui se reflète dans plusieurs choix techniques du vélo.

Courroie, single speed, 2 modes d’assistance

Premier signe distinctif : la transmission. Le Crosslight adopte une courroie Gates en carbone, sans dérailleur. Résultat, un système single speed, silencieux, propre et sans entretien. L’assistance électrique se limite à deux modes : Éco et Boost.

Le moteur, un bloc Ananda, a lui aussi bénéficié d’un travail particulier. « On l’a paramétré pour avoir au maximum la sensation d’un moteur pédalier avec un capteur de couple. » Le Crosslight intègre en réalité un capteur de rotation, associé à un couple de 45 Nm, suffisant pour la ville en l’occurrence.

Toujours dans l’idée de tirer le poids au maximum vers le bas, le Crosslight récupère la fourche carbone du vélo Allroad 250. Un choix qui contribue donc à la légèreté de l’ensemble, tout en permettant le montage de sacoches latérales capables de supporter 7 kg de chaque côté.

Verrouillage mécanique du moteur

Côté sécurité, Intersport propose un dispositif simple mais efficace. Un capteur de mouvement déclenche une alarme en cas de tentative de vol. S’y ajoute un verrouillage mécanique du pédalier, actionné via un petit beeper. Et bientôt, une option permettra de déverrouiller le vélo sans contact : « Il reconnaîtra le Bluetooth de votre téléphone. On essaye de le sortir pour la sortie du vélo, prévue en septembre. Sinon, plus tard avec une mise à jour gratuite ».

L’éclairage n’est pas oublié. Il est directement intégré, à l’avant dans le cintre, à l’arrière dans la tige de selle.

Sous le tube diagonal, le Crosslight embarque une batterie amovible de 345 Wh. En mode Eco, l’autonomie peut atteindre 60 km. Pour aller plus loin, Intersport proposera une batterie additionnelle Booster de 250 Wh, vendue 299 euros, qui vient se fixer sur les inserts du cadre. De quoi viser jusqu’à 100 km en combinant les deux batteries.

Des efforts sur la finition

Le Crosslight hérite aussi d’une selle Royal Essenza et de poignées ergonomiques qui devraient garantir un bon confort. Les pneus Kenda 700 x 45 ont été choisis pour leur compromis entre rendement et confort, nous indique-t-on.

Le système de freinage est confié à des freins à disque hydrauliques Tektro, avec un montage discret : « Le look global est assez épuré, avec la sortie des durites qui sont parallèles au cintre. Ça rend l’ensemble harmonieux », nous explique Intersport.
De série, le Crosslight est livré avec des garde-boue et un porte-sacoche arrière capable de supporter jusqu’à 10 kg.

Enfin, le cadre est assemblé et peint chez MFC, la Manufacture Française du Cycle. Le choix d’une peinture poudre — moins polluante — et d’un vernis poudre est un bon point. On note aussi un travail particulier sur les soudures, « qui ont été polies à plusieurs endroits ».

Prix et disponibilité

Le Crosslight sera proposé, dans un premier temps, dans un seul coloris noir « qu’on a voulu le plus discret possible ». Il sera disponible en deux tailles (M à partir de 1,60 mètre, et L) à partir de septembre, au prix de 1899 euros.


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