
Pour le profond restylage de son Model Y, Tesla a suivi la même stratégie que pour la Model 3 : d’abord les versions « grand public », avant la présentation de la version Performance quelques mois plus tard.
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Voici donc le nouveau Tesla Model Y Performance. Dévoilé il y a quelques heures, il est d’ores et déjà présenté dans les stores Tesla. Nous avons profité de l’opportunité pour l’approcher, l’occasion de se faire un premier avis sur cette version survoltée du SUV électrique.
Extérieur : finalement assez sobre
Je ne vais pas vous le cacher : à la découverte des photos officielles, j’étais assez sceptique sur le kit carrosserie de ce Model Y Performance. Les inserts noir laqués, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, me paraissaient un peu trop ostentatoires.

Une impression balayée à la découverte du Model Y. Certes dans un sobre Quicksilver (2 600 euros tout de même), cette version Performance m’a semblé bien plus réussie dans la vraie vie.
Certes, les boucliers sont démonstratifs, le spoiler en carbone très proéminent attise la curiosité et les jantes 21 pouces associées à la caisse rabaissée rendent le Model Y nettement plus agressif, mais on est finalement assez loin d’une démonstration gratuite de force. Un peu à la manière de la Model 3 Performance, au final.

Rappelons tout de même que cet attirail, en plus de transmettre le message d’une version plus énervée dans la rue, a un rôle aérodynamique, permettant de gagner en stabilité à haute vitesse et de soigner l’écoulement d’air.
Pour le reste, c’est un Model Y (presque) comme un autre. Les nouveautés du restylage, comme le bandeau avant ou l’éclairage indirect sur le hayon sont conservées. Les dimensions (4,80 m de long pour 1,98 m de large) sont, elles aussi, quasi-identiques.
Habitacle : quelques nouveautés bienvenues
Une présentation toujours très sobre
Le lien de parenté entre la Model 3 et le Model Y Performance se retrouve également dans le traitement de l’habitacle : les différences d’habillage sont pour le moins ténues.

De fait, seuls les placages sur la planche de bord et les contre-portes (en tissu sur les versions « civiles ») passent à de la véritable fibre de carbone… et c’est à peu près tout. La présentation déjà connue, ultra-sobre mais de bien meilleure qualité depuis la mise à jour, est donc toujours de rigueur.
La praticité du Model Y n’a pas été modifiée. Les coffres sont de même capacité (822 litres jusqu’au plafond à l’arrière, 116 litres à l’avant), la banquette arrière est toujours aussi généreuse (et conserve les dossiers motorisés), bref, la vie de famille n’est pas incompatible avec le piment supplémentaire de cette version Performance.
Deux nouveautés à relever
Dans cet environnement déjà bien connu, deux améliorations sont à noter. La première, les sièges avant. Si le dossier reprend la forme de la Model 3 Performance, avec un soutien latéral renforcé, l’assise innove et inaugure – du moins en Europe – une extension électrique.

Idéale pour reposer ses jambes sur les longs trajets, même s’il faut rappeler que le Model Y L, version rallongée et à six places du SUV récemment lancé en Chine, en dispose déjà.
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Autre nouveauté que le Model Y Performance semble chiper à son cousin chinois (Tesla reste officiellement muet sur leur reprise ou non) : l’écran, qui passe de 15,4 à 16 pouces, tout en gagnant 80 % de pixel en plus.

Si les sièges sont une bonne nouvelle (j’ai beaucoup apprécié ceux de la Model 3 Performance lors de mon essai et l’arrivée de l’extension de l’assise est de bon augure pour les trajets autoroutiers), la manipulation de l’écran m’a laissé un peu plus de marbre.
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Entendons-nous bien : cette dalle centrale, couplée à l’OS Tesla, reste une référence en la matière en termes de réactivité et d’ergonomie. C’est juste que l’amélioration ne m’a pas sauté aux yeux ; plus bizarre, la police d’écriture semblait un peu trop grande, comme si elle avait simplement été reprise de l’écran 15,4 pouces et agrandie. Reste qu’une simple mise à jour devrait suffire à remettre les choses en ordre.
Une fiche technique alléchante
Évidemment, cette première découverte statique ne m’a pas permis de mettre au diapason ce Model Y Performance. Il n’en reste pas moins que la théorie est séduisante.
Grâce à son groupe motopropulseur à deux moteurs tiré de la Model 3 Performance, le Model Y développe 460 ch et peut passer de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes.

Les liaisons au sol, copieusement retravaillées (et à raison, c’était de mon point de vue un réel désagrément de l’ancien Model Y Performance) avec l’arrivée d’une suspension pilotée, promet plus de confort et de rigueur.
Et si le Model Y doit faire sans le fabuleux Mode Piste de la Model 3, contrairement à ce que nous vous avions annoncé initialement (il pourrait arriver plus tard via une mise à jour OTA), plusieurs modes d’accélération et d’aides à la conduite devraient permettre aux pilotes en herbe de pousser le SUV électrique dans ses retranchements.

Enfin, la batterie profite de cellules à la « densité énergétique plus élevée », de quoi booster l’autonomie à 580 kilomètres selon le cycle WLTP. Il se murmure aussi que la recharge profiterait d’une légère amélioration. À confirmer, évidemment.
Notre avis : une proposition unique en son genre ?
Facturée 61 990 euros, ce Model Y Performance demande 9 000 euros de plus par rapport à la version « Grande Autonomie Transmission Intégrale », déjà fort polyvalente.
C’est donc une somme. Reste que, dans la catégorie des SUV électriques sportifs, ce Model Y propose une offre assez inédite. Un Porsche Macan 4 de 408 ch demande ainsi 86 439 euros minimum, avec un équipement bien moindre ; son cousin, l’Audi SQ6 e-tron, débute à 99 870 euros.
Reste le Xpeng G6 Performance, qui limite l’addition à 50 990 euros avec 495 ch, un à 0 à 100 km/h en 4,13 s et une recharge en 12 minutes, mais il est probable que la mise au point du châssis n’atteigne pas celui du Model Y.
Fabriquée en Allemagne comme tous les autres Model Y, cette version Performance est d’ores et déjà disponible à la commande, avec les livraisons prévues courant septembre. Nous devrions l’essayer à cette période, de quoi savoir si le SUV peut s’approcher de la remarquable polyvalence de la Model 3 Performance.
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