Enfin des bonnes nouvelles pour les voitures électriques de Volkswagen grâce au concurrent de Tesla

Volkswagen fait partie des leaders de la voiture électrique en Europe, comme l’avaient récemment confirmé les chiffres. Cependant, tout n’est pas rose non plus pour le constructeur allemand. Ce dernier avait passé une année 2024 particulièrement catastrophique, et la situation n’est pas encore tout à fait revenue à la normale.

Un lancement difficile

Outre la baisse des ventes, la firme basée à Wolfsburg a dû composer avec le retard pris par sa filiale Cariad, spécialisée dans la partie logicielle. Ce qui avait conduit au report du lancement de plusieurs modèles, ainsi que de la plateforme SSP, qui arrivera finalement en 2028. L’entreprise a même été contrainte de supprimer des emplois, afin de limiter les dégâts. Puis, à l’été 2024, elle a changé de stratégie et a pris tout de le monde de court. Comment ? En investissant pas moins de 5 milliards de dollars dans la start-up américaine Rivian.

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Le but ? Profiter de l’expertise de la jeune marque fondée en 2009 dans le développement des logiciels embarqués. Et contrer les soucis rencontrés avec Cariad afin d’avancer plus rapidement. Sur le papier, l’idée est très bonne. Mais dans les faits, c’est en réalité un peu différent. Et pour cause, les soucis avaient très rapidement commencé, puisqu’au mois de septembre 2025, la situation était assez peu encourageante. La raison ? Le logiciel de Rivian n’est absolument pas conçu pour les voitures thermiques.

Or, il devra aussi être intégré sur les autos essence de Volkswagen. Cariad aurait même été contrait d’intervenir. Un véritable micmac au sein de la marque allemande, couplé à des tensions en interne. Car les ingénieurs de Rivian étaient plutôt enclins à travailler sur les autos de la marque que sur celles de la co-entreprise. Mais finalement, les choses semblent enfin s’être améliorées, comme l’indique Electrive. A l’occasion du premier anniversaire de leur collaboration, les deux entreprises ont dressé un bilan positif.

Selon le courrier reçu par le média américain, « le développement conjoint de l’architecture électronique zonale et du logiciel associé pour les véhicules pilotés par logiciel progresse bien ». Une bonne nouvelle, qui permet aussi de dissiper les rumeurs de mésentente entre les deux parties. Aujourd’hui, la co-entreprise compte pas moins de 1 500 salariés à travers le monde. Et RV Tech (pour Rivian et Volkswagen) indique que « toutes les étapes nécessaires à la réalisation de nos objectifs ambitieux sont mises en œuvre avec détermination et rigueur ».

De nombreux projets

Oliver Blume, PDG du groupe Volkswagen insiste. Il indique qu’« en étroite collaboration avec nos marques, nous avons créé en seulement douze mois une base technologique qui permettra à nos clients de bénéficier d’une nouvelle expérience de conduite numérique à des prix abordables ». Voilà qui est très encourageant. Pour mémoire, les solutions logicielles développées par RV Tech seront utilisées dans touttes les voitures du groupe allemand reposant sur la plateforme SSP (Scalable System Platform). Ce qui devrait représenter pas moins de 30 millions de véhicules, toutes marques confondues.

Bien sûr, les avancées technologiques développées dans le cadre de ce partenariat profiteront également aux voitures de Rivian. Et plus particulièrement du futur R2, ainsi que des R3 et R3X qui verront le jour dans le courant de l’année 2027. Le développement de ces solutions logicielles semble donc être sur de bons rails. L’entreprise annonce que des premiers tests en conditions climatiques extrèmes auront lieu dès cet hiver. Plus précisément au cours du 1er trimestre 2026, date à laquelle Volkswagen, Audi et Scout entameront ces procédures.

Il se dit que la Volkswagen ID.1 fera aussi partie de ces tests, confirmant qu’elle aura donc le droit aux technologies de la co-entreprise. Pour mémoire, cette dernière sera lancée à partir de 2027 et elle chassera notamment sur les terres de la Renault Twingo E-Tech. Espérons désormais que les choses se poursuivent sur cette lancée, alors que le constructeur allemand reste encore dans une situation assez fragile en cette fin d’année 2025.