On l’entend sur toutes les bouches depuis l’annonce des nouveaux tarifs de DAZN pour regarder la Ligue 1 : IPTV. Dans ce cas-ci, on parle plus précisément d’IPTV « illégale » et bien qu’elle soit condamnée par la loi, cette pratique attire de plus en plus d’adeptes. Face à ce fléau, la LFP a déclaré la guerre au streaming illégal et a même obtenu le blocage de dizaines de plateformes avant le début du championnat. Mais face à la multiplication des sites illégaux, à l’ingéniosité des pirates en matière de contournement et aux sanctions trop peu nombreuses pour les particuliers, il n’est pas certain que ces blocages freinent l’essor des plateformes pirates. Si vous utilisez un service IPTV comme 70 % des Français, voici ce qui est illégal et ce que vous risquez le cas échéant.
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L’IPTV, bien ou pas bien ?
L’IPTV (Internet Protocol Television) désigne en réalité la distribution des contenus télévisés via le réseau internet, mais on en a le plus souvent une connotation péjorative. Ce service n’est pas illégal en soi. Par exemple, les opérateurs proposant des box internet avec décodeur TV sont des services d’IPTV légaux puisqu’ils ont payé les droits de diffusion de leurs contenus, contrairement aux IPTV illégaux qui ne paient rien aux ayants droit. Cela leur permet entre autres de pratiquer des tarifs inférieurs à ceux des services légaux.
C’est la manière dont on utilise l’IPTV qui peut être illégale. De nombreuses plateformes pirates passent par ce mode de distribution pour proposer des abonnements avec des milliers de chaînes, dont certaines normalement en option payante, pour un prix dérisoire. On y accède normalement avec des box spécifiques achetées en ligne, mais les pirates proposent de plus en plus de passer par des applications. Celles-ci ne sont pas disponibles sur le Play Store, mais peuvent être téléchargées via un fichier APK sur une box Android TV.
Les mesures contre l’IPTV illégale
Fin 2022, une étude de l’AAPA (Audiovisual Anti-Piracy Alliance) estimait à 5,1 % la part de français ayant recours à un service illégal d’IPTV, faisant de nous les plus gros consommateurs en Europe. Selon un autre rapport, celui de l’ACCES (Association des Chaînes Conventionnées Éditrices de Services), ce piratage touche essentiellement les compétitions sportives. C’est la conséquence directe des stratégies tarifaires des plateformes légales qui sont toujours plus critiquées par les internautes. C’est actuellement ce qui se passe avec DAZN qui propose un abonnement à 39,99 euros par mois (ou 29,99 euros par mois avec un engagement annuel) pour avoir accès à huit matchs de Ligue 1 par journée.
Plusieurs mesures sont prises contre les plateformes pirates, à commencer par leur blocage par les fournisseurs d’accès à internet. Cependant, ces restrictions sont facilement contournables à l’aide d’un VPN et en changeant de serveur DNS. La sanction judiciaire est un autre moyen de dissuasion, si les fournisseurs d’IPTV illégale encourent une condamnation lourde, c’est aussi le cas de leurs abonnés qui risquent jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. Il s’agit toutefois de la peine maximale et les sanctions envers les particuliers sont très rares en France où on fait plutôt la chasse aux revendeurs et aux têtes de réseaux.
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