On a vu ces scooters électriques inspirés du Tesla Cybertruck et ils arrivent en Europe

Au milieu de scooters électriques qui ont souvent tendance à faire rimer mobilité propre avec molette des lignes, rares sont ceux qui sortent du lot. Il y a bien BMW et Livewire avec leurs CE-02 et Honcho qui jouent la carte du petit engin ludique.

Ou encore Peugeot Motocycles qui abat la carte de la nostalgie avec son 103 (pas avant 2027…). Alors au détour d’une allée de l’immense EICMA 2025 qui ouvre ses portes ce 6 novembre, on ne peut être attirer que par le stand d’Infinite Machine.

Cette marque new yorkaise revendique une mission claire : réinventer la mobilité urbaine par le design. Et sa présence à l’événement milanais n’est pas anodine : la jeune marque fait ses débuts européens avec deux scooters électriques, Olto et P1, affichant tous deux une esthétique immédiatement reconnaissable : un mélange d’acier brossé, d’angles saillants et de géométrie qui rappelle inévitablement le Cybertruck. Mais à la différence du pick-up américain, ici tout est compact, urbain et fonctionnel !

Olto : la micro-mobilité à la sauce design industriel

Classé L1e, l’Olto s’inscrit dans la catégorie des cyclomoteurs électriques : il ne dépasse pas 45 km/h, n’offre que 40 à 60 km d’autonomie et mise sur une batterie amovible et échangeable. Le tout pour un prix attirant de 2 995 € au configurateur. Léger, étanche et minimaliste, il vise une nouvelle génération d’usagers urbains qui veulent plus de stabilité et de sécurité qu’un vélo ou une trottinette.

Élu par TIME Magazine parmi les meilleures inventions de 2025, il combine le design minimaliste et  monolithique à la modularité, avec de multiples accessoires (rack, siège enfant, top case, etc.) possibles. Voilà un engin que le Peugeot 103 pourrait bien trouver sur sa route. 

P1 : le scooter connecté qui s’inspire des voitures

Aux côtés de l’Olto, on trouve le P1 qui joue lui dans la catégorie L3e. Au menu, 100 km d’autonomie, 105 km/h de vitesse de pointe et un moteur de 6 kW (12 kW en crête). Sa conception repose sur des panneaux en aluminium et acier anodisé, une batterie amovible de 3,2 kWh, et surtout une dimension logicielle inédite dans cette gamme : caméras avant et arrière, démarrage sans clé, GPS intégré, appli mobile dédiée pour verrouillage, alarme et suivi en temps réel.

Sans oublier les mises à jour OTA à la manière d’un smartphone ou d’une voiture connectée. Le tout pour un prix forcément plus élevé : il est affiché à 6 699 € au configurateur de la marque.

Une ambition tech, adoubée par Nico Rosberg

Pour rappel, le projet d’Infinite Machines est soutenu par Nico Rosberg, ex-champion du monde de F1 devenu investisseur dans la mobilité durable. Pour lui, Infinite Machine “capture ce moment où design, technologie et durabilité se rencontrent”.

Dans les faits, ça se traduit par le fait que la marque ne promet pas de révolution énergétique, mais plutôt une expérience de conduite intelligente, évolutive et pilotable depuis son téléphone. Sans oublier un design qui assurément ne passera jamais inaperçu. 

Et si le design “Cybertruck” était déjà dépassé ?

L’inspiration esthétique des deux modèles d’Infinite Machines est claire : angles vifs, surfaces métalliques, allure post-industrielle. Surtout le plus gros P1. Mais si en 2023, c’était la promesse d’un futur sans compromis, deux ans plus tard pour ce lancement en Europe (arrivée sur les routes au printemps 2026), pas sûr que la référence soit toujours aussi probante.

En effet, le Cybertruck n’a toujours pas traversé l’Atlantique (et ne le franchira pas) et l’image de Tesla s’est brouillée cause des écarts politiques de son patron Elon Musk. Et dont le Cybertruck est devenu le symbole de ses excentricités. Reste à savoir si Infinite Machine fera mouche avec le design futuriste de ses modèles.

Une chose est sûre, c’est qu’après un tour dans l’ensemble des allées de cet EICMA 2025, ces Olto et P1 nous ont accroché le regard de loin, très loin. Pour ceux qui veulent rouler différent, il n’y aura sans doute pas mieux !

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