Ceci n’est pas un bonnet, mais bel et bien un casque de vélo

 

La jeune marque rennaise Neoca souhaite apporter un vent de fraîcheur dans l’univers des casques de vélo. Comment ? En imaginant un casque au look de bonnet ou de casquette. Nous les avons rencontrés au festival Vélo In Paris 2024.

casque vélo neoca
Source : Grégoire Huvelin – Frandroid

Voilà déjà 3 ans que l’aventure Neoca a débuté à l’initiative de Romane Le Scour et Maxence Guiet. Ce projet est né durant leurs études à Rennes, en école d’ingénieur, et a fait l’objet de deux ans de recherche et de développement jusqu’au lancement du produit en octobre 2023, par le biais d’une campagne de financement participatif sur Ulule.

casque vélo neoca
Source : Grégoire Huvelin – Frandroid

Neoca, c’est le pari d’un casque vélo pas comme les autres. Celui qui arrive à marier sécurité et style. Par-dessus le casque, s’invite en effet une casquette ou un bonnet. Cette housse textile est interchangeable – une petite ouverture zippée permet de retirer l’accessoire – pour faire varier les plaisirs selon la météo, la température et vos envies à vélo électrique ou vélo mécanique.

Attention à la taille

Évidemment, le casque a reçu toutes les homologations nécessaires pour être lancées en France – la NF EN 1078 plus précisément. Il respecte donc les normes de sécurité comme tout autre casque vélo vendu chez d’autres marques.

Au total, trois tailles de casque sont proposées : nous avons pu essayer une taille M trop petite à notre goût, et une taille L mieux bien taillée pour notre boîte crânienne. Sachez qu’avec l’ajout du textile, et donc d’une petite épaisseur supplémentaire, la taille du dessus n’est pas de trop. En taille M, qui est pourtant ma taille habituelle, je me suis par exemple senti trop compressé.

Fait intéressant : le textile de la casquette ou du bonnet ne gêne pas outre mesure. Il se fait même bien oublier. On émet néanmoins des toutes petites réserves quant à la capacité du casque à bien aérer votre tête en plein été. Maxence Guiet nous indique la présence de quatre aérations sur la partie supérieure du casque.

Un casque léger comme tout

En temps normal, c’est bon à prendre. Mais elles sont ici recouvertes d’un textile qui tend donc à obstruer le passage de l’air. Le textile fait de coton bénéficie en outre d’un traitement déperlant, mais non imperméable. Sous la pluie, il ne peut donc vous protéger à 100 % des intempéries.

Le casque en lui-même utilise du polypropylène expansé au lieu du traditionnel polystyrène expansé. Concrètement, cela permet de réduire son épaisseur tout en offrant une meilleure absorption des chocs. Le poids, lui, est très bien maîtrisé : 380 grammes avec la casquette ou le bonnet.

Nous avons naturellement posé des questions quant au lieu de production des casques Neoca. « Au début, on voulait du Made in France, mais aucun site ne nous permettait d’avoir une certification assurée. On le fait donc en Chine », nous explique Maxence Guiet au festival Vélo In Paris 2024. « Pour le textile, nous avons un partenaire français qui a des usines un peu partout dans le monde ».

Des enjeux financiers importants

Des enjeux financiers ont aussi poussé Neoca à faire appel à un acteur chinois. « Nous avons trois tailles de casque, donc trois moules. En France, il faut compter entre 20 000 et 40 000 euros pour la conception d’un moule. C’est deux à trois fois moins qu’en Chine », admet notre interlocuteur. Pour une jeune start-up, le choix financier est naturellement vite fait.

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À l’avenir, Neoca souhaite renforcer sa gamme de textiles et proposer de nouveaux coloris – il y a actuellement quatre couleurs par modèle. La technologie Mips fera aussi peut-être son apparition, même si cela ne semblait pas vraiment au programme à l’heure d’écrire ces lignes.

Prix et disponibilité

Les prix sont quant à eux relativement élevés : comptez 150 euros pour un casque et un textile (casquette ou bonnet), et 50 euros l’unité pour chaque textile acheté à côté. Leur campagne Ulule a permis de valider 300 préventes de casques d’un côté, et 500 textiles de l’autre, pour un objectif initial de 100 exemplaires tout compris.

« Nous continuons les préventes jusqu’en juin, avant de vendre dans des magasins physiques et des revendeurs. Nous avons aussi notre site en ligne », conclut Maxence Guiet. Neoca, il n’y a plus qu’à.


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