
L’année dernière, Romane s’était lancée sur la Loire à vélo en version 100 % musculaire. Un beau souvenir, mais aussi une bonne dose de galères comme nous vous le comptions dans cette série d’articles. Entre côte abrupte, chemins inondés ou gadouilleux et distance élevée, Romane en garde forcément un souvenir particulier.
Cette année, dans le cadre d’un voyage de 3 jours sur les routes de vins de la Bourgogne, son choix s’est plus naturellement tourné vers le vélo électrique. Et le constat est sans appel : « Il a vraiment vraiment vraiment changé la face de mon voyage », débute-t-elle sans détour.
Profiter différemment
Et de poursuivre : « La Loire à vélo qu’on a fait l’année dernière, il y avait le temps qui jouait ». Le temps pluvieux d’un côté, le manque de temps face aux trop grandes distances imaginées de l’autre. « Et le fait de ne pas avoir de vélo électrique empêchait parfois de profiter du trajet, de profiter des paysages, parce qu’on était absorbé par notre effort et le fait de grimper », constate notre interlocutrice.
C’était d’une aide incroyable. Et ça, je le sous-estimais beaucoup.
Romane, cyclotouriste à vélo électrique.
L’an passé, cette course à la minute menée face un programme parfois surchargé a joué en notre défaveur… particulièrement sur le dénivelé positif. « On perdait du temps, je devais descendre de la selle pour pousser mon vélo dans les côtes ». Les côtes, justement, ont cette fois-ci été gravies avec une facilité déconcertante. C’est tout l’avantage de l’électrique.

« Pour les côtes, c’est un grand oui », s’enthousiasme Romane a posteriori. « Le vélo électrique a cette fois-ci été essentiel. On a pu tous les grimper d’une traite, c’était d’une aide incroyable. Et ça, je le sous-estimais beaucoup : ça change le voyage, parce qu’on n’est pas là à trimer, à subir la fatigue. On peut en profiter, tout en montant la côte », explique-t-elle, conquise.
J’ai été agréablement surprise de constater qu’on pouvait quand même vraiment faire travailler les jambes.
Romane, cyclouriste à vélo électrique.
Sportive dans l’âme et runneuse régulière, Romane faisait pourtant partie de ces personnes qui regardaient le vélo avec un brin de méfiance. À quel point le VAE limite, voire éradique l’effort physique ? À cette question, l’intéressée a pu y répondre d’elle-même après trois jours de cyclotourisme.
Des efforts physiques fournis
« Moi qui étais réticente au départ à utiliser un vélo électrique parce que je pensais que je n’allais pas faire d’efforts, et parce que je voulais quand même un petit peu forcer, j’ai été agréablement surprise de constater qu’on pouvait quand même vraiment faire travailler les jambes, fournir un effort en électrique, et même en mode Eco ».
Précisons que les vélos électriques prêtés étaient des modèles Bergamont – parfois chargés de sacs plus ou moins lourds – équipés d’un moteur Bosch entrée de gamme, l’Active Line d’un couple très modeste de 40 Nm et d’une puissance maximale de 586 W. Ce n’est donc pas un foudre de guerre. Le même tracé réalisé avec un Bosch Performance Line CX (85 Nm) n’aurait pas eu le même impact ni demandé un niveau d’effort similaire.

Il n’empêche, ce type de moteur reste une solution intéressante pour quiconque souhaite pratiquer une activité physique. « Si on veut se challenger, on peut baisser les niveaux d’assistance et à ce moment-là, on peut fournir un plus gros effort. Dans les montées, c’est beaucoup plus agréable. Mais même avec le mode le plus élevé, on est quand même obligé de pédaler et on sent quand même un peu de résistance », se remémore Romane.
Quels modes utilisés ?
Preuve que le mode Turbo n’est pas une fin en soi, Romane a principalement « utilisé les modes d’assistance Tour et Sport sur des légères montées ou du faux plat pendant un long moment, juste par confort ». « J’aurais pu garder le mode Eco, mais finalement, si on a un électrique, à quoi bon ne pas utiliser les modes plus élevés si ça peut nous soulager un petit peu », relativise-t-elle.
Je ne retournerai pas vers un vélo mécanique.
Romane, cyclotouriste à vélo électrique.
« En fin de journée, même s’il ne restait pas beaucoup de trajet, j’en profitais pour mettre en Sport parce que c’était plus agréable quand même pour terminer, après quelques kilomètres dans les jambes », admet Romane.

Si le vélo électrique apporte bien des avantages qu’on ne cite plus, il revêt aussi quelques contraintes… non rédhibitoires pour autant. Parmi les points négatifs, Romane cite « le fait de retirer la batterie et de devoir la recharger » chaque soir. « Mais c’est en soi le principe du vélo électrique. Si c’est électrique, il faut un moment le recharger », consent-elle.
« Aussi, le vélo peut être un petit peu lourd : il y en a un qui m’est tombé dessus, j’ai encore la trace sur ma jambe avec un gros bleu », se rappelle douloureusement Romane.
Pas de retour en arrière
Il n’empêche, un constat s’applique bien souvent à toute personne qui goûte au vélo électrique. Revenir en arrière est bien souvent inconcevable : « Je ne retournerai pas vers un vélo mécanique, maintenant que j’ai pu tester le vélo électrique. Je sais qu’on peut quand même forcer, se muscler, et faire un effort avec l’électrique », assure-t-elle.
Et de conclure : « À moins que ce ne soit que du plat pendant longtemps, ou alors avec très peu de côtes très légères ». Réponse peut-être l’année prochaine, où un petit voyage champenois semble se dessiner à l’horizon.
Ce témoignage s’inscrit dans une série d’articles « Bourgogne à vélo ». Vous pouvez d’ores et déjà retrouver ce sujet dans nos colonnes :
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