Ferrari aurait trouvé la solution miracle pour concevoir une bonne voiture électrique

Le vroum vroum, c'est terminé — et peut-être plus rapidement que prévu

 

Ferrari ou pas Ferrari, pas d'exception : plus aucune voiture thermique ne sera vendue en Europe en 2035. L'électrification est donc indispensable et la marque de sport italienne développe actuellement sa première voiture 100 % électrique. Surprise : ça a l'air de plutôt bien se passer !

Quand bien même la moitié des Français n’est pas au courant, l’interdiction de la vente des voitures thermiques en Europe arrive à grands pas. Aucune exception n’est prévue, même pour les marques les plus emblématiques : Ferrari va donc devoir à son tour passer à l’électrique !

Et ça se passe manifestement bien

Si nous n’avions jusqu’à présent que très peu d’infos sur le premier modèle, Automotive News Europe nous informe que le CEO de la marque, Benedetto Vigna, s’est livré à quelques confessions lors des annonces des résultats du troisième trimestre.

La planche de bord de la Ferrari Purosangue

« Le premier projet de modèle entièrement électrique de Ferrari se déroule comme prévu, mais pour certains processus, nous sommes même en avance sur le calendrier », a-t-il en effet déclaré. Avant de préciser : manifestement, le développement de la partie électronique (capitale, vous vous en doutez, dans une voiture électrique) « fait des progrès plus rapides que prévu ». Pas encore de quoi faire bouger la date de présentation, qui reste prévue pour fin 2025, mais toute bonne nouvelle est bonne à prendre.

Mais où Ferrari échouera-t-il ?

Il est vrai que la situation a de quoi agacer. Les résultats de la marque dépassent toutes les espérances et le virage de l’électrification semble être en passe d’être réussi : les deux modèles hybrides rechargeables de la gamme, la 296 GTB et la SF90, se vendent comme des petits pains, et cette nouvelle annonce ne fait que renforcer cette impression.

Une Ferrari 296 GTB en pleine recharge

Un comble pour cette marque viscéralement associée à ses moteurs essence. Et une situation d’autant plus étonnante que des constructeurs généralistes, qu’on pourrait imaginer capables de bien mieux gérer ce nouveau cap, se prennent actuellement les pieds dans le tapis