
Vous connaissez « Area 51 » ? Bien sûr, la base militaire mystérieuse des États-Unis est à l’origine de bien des fantasmes basés sur l’existence d’aliens sur notre belle planète bleue. Mais elle est aussi et surtout dans notre contexte une gamme historique pour Alienware, la marque gaming de Dell. Désormais, les PC portables y ont aussi le droit avec un châssis revu en profondeur. C’est cette nouvelle mouvance que nous testons aujourd’hui.
Fiche technique
Modèle | Dell Alienware 16 Area-51 (AA16250) |
---|---|
Dimensions | 365 mm x 28,5 mm |
Définition | 2560 x 1600 pixels |
Technologie d’affichage | LCD |
Écran tactile | Non |
Processeur (CPU) | Core Ultra 9 275HX |
Puce graphique (GPU) | NVIDIA GeForce RTX 5070 Ti |
Mémoire vive (RAM) | 16 Go |
Mémoire interne | 2048 Go |
Apparence | Plastique |
Système d’exploitation (OS) | Microsoft Windows 11 |
Poids | 3400 grammes |
Profondeur | 290 mm |
Fiche produit |
La machine est prêtée par Dell pour ce test.
Design
Amis amoureux d’Alienware, nous sommes presque en terre connue. Ou du moins, sur les points qui comptent le plus. Le constructeur conserve son organisation et sa philosophie de design beaucoup plus portées sur le fait d’utiliser l’ordinateur de manière sédentaire que mobile, malgré ce format de 16 pouces. Le poids de 3,4 kilogrammes reste un grand indicateur par lui-même, au même titre que son épaisseur de 2,85 centimètres.

Non, c’est toujours cette organisation des ports au dos de l’appareil et cette position de clavier plus optimisée pour une souris externe qui le prouvent. Nous sommes donc toujours en présence d’un grand rebord derrière l’écran une fois celui-ci ouvert, qui vient avant tout optimiser la circulation de l’air vers l’arrière de l’appareil. Tout est organisé pour cette forme sédentaire.

Ce qui différencie l’Alienware 16 Area 51 est en vérité à retrouver… en bas du châssis. Une position quelque peu ironique donc puisque vous ne verrez quasiment jamais cette particularité, mais une fenêtre de plexiglas permet de voir les composants de la carte mère en prime des LED entourant les deux ventilateurs. Une nouveauté chatoyante donc, qui se marie parfaitement avec les LED arrières et le pavé tactile intégralement lumineux qui faisait déjà la force d’Alienware sur ses précédents modèles.
Clavier et pavé tactile
Nous sommes à nouveau devant une configuration de clavier mécanique (en option selon les modèles) soutenue par CherryMX. Ces switchs linéaires très répondants ont l’avantage de répondre instantanément, mais leur absence totale de réponse peut être quelque peu troublante pour ceux n’en ayant pas l’habitude. Le fait est que le rebond est excellent, et qu’il s’agit d’un des rares PC portables où l’on n’a pas forcément envie de brancher un clavier pour jouer.

Ce n’est par contre pas tout à fait vrai pour le pavé tactile. Bien que la zone ne remplacera jamais une vraie souris, elle est ici bien plus petite que la majorité des PC du marché, et on sent bien que Dell et Alienware supposent que vous l’utiliserez rarement en déplacement. Si le rétroéclairage complet est amusant, la diagonale est toute petite et le revêtement plastique n’est pas le plus luxueux de nos jours, bien que sa glisse soit irréprochable.
Connectique
À l’arrière, nous retrouvons donc trois ports USB A 3.2 Gen 1, deux ports Thunderbolt 5 (exclusif aux configurations RTX 5070 Ti et plus, autrement Thunderbolt 4), un port HDMI 2.1 et le port d’alimentation. À gauche, nous avons un lecteur de cartes SD plein format ainsi qu’un combo jack.



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Tout à l’arrière, mais tout en nombre. L’Alienware 16 Area 51 ne lésine pas sur les ports disponibles, et même si l’on aurait aimé voir un port RJ45 supplémentaire, difficile de se plaindre ici.
Webcam et audio
L’Alienware 16 Area 51 intègre une webcam de 2 mégapixels supportant une définition Full HD très classique. Son rendu n’est pas particulièrement bon, surtout en considérant ce ton verdoyant de l’image et ce bruit prononcé. Suffisant pour de la vidéoconférence, comme souvent.

Côté audio, les deux haut-parleurs situés sur le bas du châssis sont eux aussi assez décevants. Quand on sait ce dont est capable Dell sur ses configurations ultrabook, retrouver un son aussi plat et peu marqué déçoit même si le PC portable n’est pas le pire du monde.
Écran
L’Alienware 16 Area 51 intègre une dalle IPS LCD de 16 pouces soutenant une définition de 2560 x 1600 pixels, soit un ratio de 16:10. Elle permet de profiter d’un taux de rafraîchissement maximal de 240 Hz, sous le label NVIDIA G-Sync. Cette dalle n’est pas compatible HDR.

Sous notre sonde et avec le logiciel Calman Color Calibration de Portrait Displays, nous retrouvons une couverture de 151% de l’espace sRGB pour 102% de » l’espace DCI-P3. La luminosité maximale est mesurée à 534 cd/m², pour un taux de contraste de 1168:1 dans les clous de l’IPS LCD sans être particulièrement grisant. Au moins, cette luminosité couplée au traitement mate de l’écran rend l’Alienware 16 Area 51 très lisible même en plein soleil.

La température de couleurs moyenne est mesurée à 6234 kelvins, légèrement très chaude, pour un delta E00 moyen de 2,94 et un écart maximal de 7,67 sur les tons jaune orangé. L’Alienware 16 Area 51 offre une expérience correcte, très bonne pour les joueurs, mais qui n’offre pas de « supplément » à l’expérience. L’absence du HDR, notamment, se ressent aujourd’hui sur ce segment haut de gamme.
Logiciel
Rien de neuf sous le soleil : nous avons toujours Windows 11 avec quelques logiciels publicitaires préinstallés à désinstaller de toute urgence dès l’ouverture du PC.

Maintenant, l’univers logiciel d’Alienware n’est pas si mauvais. Son Control Center, qui sert autant de gestionnaire des performances de l’ordinateur lui-même que de sa librairie de jeux vidéo, n’est pas mauvais. Reste que Dell a encore cette fâcheuse tendance à préinstaller énormément d’applications dont le rôle n’est pas particulièrement bien défini ; une centralisation plus grande serait un plus.
Performances
L’Alienware 16 Area 51 est propulsé par l’Intel Core Ultra 9 275HX, un SoC à 24 cœurs — 8 performances pour 16 efficients — et 24 threads pouvant turbo jusqu’à 5,4 GHz. Il est soutenu dans notre configuration de test par 32 Go de RAM DDR5 à 6400 MT/s, et un stockage de 2 To en PCIe Gen 4.0. Surtout, nous retrouvons ici la partie graphique NVIDIA GeForce RTX 5080 à son TGP maximal de 175 watts.
Benchmarks

Sous Cinebench 2024, nous pouvons voir des scores de 1415 points en multi core pour 125 points en single core. Essentiellement les scores habituels de ce SoC que nous connaissons bien, et qui n’attendent que la concurrence des prochains SoC AMD Ryzen sur la même catégorie.
Côté 3D, les scores de 5490 points sur Speed Way et 5067 points sur Steel Nomad sont assez communs, bien que légèrement plus bas (de l’ordre de 200 points seulement) par rapport aux plus grands performers avec la même configuration. Le châssis n’endigue pas vraiment les capacités de cette configuration à s’exprimer donc, ce qui est un plus.

Enfin, le stockage ne nous déçoit pas le moins du monde et correspond aux attentes du PCIe Gen 4 en fin de génération.
En jeu
Définition native (1600p) | Black Myth Wukong | Cyberpunk 2077 |
PT ON, DLSS4 Equilibré, FG x4 | 161 FPS | 162 FPS |
PT ON, DLSS4 Equilibré, FG x0 | 51 FPS | 49 FPS |
PT ON, DLSS OFF | 22 FPS | 20 FPS |
RT OFF, DLSS4 Equilibré, FG x4 | 192 FPS | 306 FPS |
RT OFF, DLSS4 Equilibré, FG x0 | 64 FPS | 122 FPS |
RT OFF, DLSS OFF | 44 FPS | 88 FPS |
Très clairement, aucun problème sur la partie graphique : la RTX 5080 envoie sa sauce en intégralité, ce qui correspond essentiellement à la RTX 4090 de la génération précédente. Côté mobile, le cru RTX 50 est très bon sur ce point.
Pour les créatifs
Sans surprise donc, le même constat est fait côté créatif. La configuration pourra facilement vous soutenir sur de la photo comme de la vidéo, même en 4K.
Refroidissement et bruit
Et voilà… pour avoir ces performances, il y a la chauffe qui va avec. Si l’Alienware 16 Area 51 optimise très bien son flux d’air, il le fait au prix d’être bruyant lancé à pleine puissance. C’est encore et toujours ce type de PC gamers où un casque est recommandé pour jouer, donc.
Autonomie
L’Alienware 16 Area 51 intègre une batterie de 96 Wh, légèrement en dessous du maximum de 99 Wh permis dans le cockpit des avions américains. Il est rechargé par un bloc d’alimentation très large de 360 watts, nécessaire pour que l’ordinateur puisse offrir sa pleine puissance.

Sur un usage bureautique classique, luminosité à 50%, nous retrouvons une autonomie comprise entre 2 et 3 heures tout simplement standard pour ce type d’appareils. Pas étonnant donc que Dell et Alienware misent sur un usage sédentaire avant tout.
Prix et disponibilité
L’Alienware 16 Area 51 peut être trouvé au prix de départ de 3399 euros dans une configuration intégrant une RTX 5070 Ti et 16 Go de RAM. Notre configuration de test équipée de la RTX 5080 et 32 Go de RAM est vendue à 4099 euros habituellement, avec une promotion la faisant descendre à 3499 euros à l’écriture de ce test. Une promotion conséquente et alléchante donc.
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