Elon Musk aurait encore cassé Grok, l’IA de Twitter

 
De nombreux utilisateurs de X (Twitter) ont remarqué que Grok, l’IA du réseau, était sujette à un « bug » lui faisant répéter une théorie complotiste.
xAI // Source : Frandroid

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Grok n’a pas sa langue dans sa poche. L’IA d’Elon Musk, connue pour son ton irrévérencieux et son absence de limites, aurait été surprise à répéter une théorie complotiste. Utilisée, par de nombreux usagers de X (anciennement Twitter) pour vérifier la véracité d’informations citées dans des tweets, l’IA tournerait en boucle sur un « génocide blanc », rapporte Ars Technica.

En boucle, en boucle, en boucle

Du énième changement de nom de Max en HBO Max, en passant par le salaire de tel sportif, jusqu’à la simple explication d’un tweet… Peu importe le sujet de base, tous les prétextes étaient bons pour que Grok parle d’un supposé « génocide blanc » qui se déroulerait en Afrique du Sud.

Une correction… par l’IA

Interrogé sur ce nouveau fonctionnement, Grok s’est livré à de multiples explications contradictoires. L’IA d’Elon Musk confiant tout à tour, qu’il aurait reçu l’instruction d’accepter ce génocide comme un fait, ou encore de simplement reconnaître qu’il s’agit d’un sujet « complexe » pouvant être « source de division », précise Ars Technica. Cette hallucination passagère à de quoi questionner alors que le sujet des Sud-Africains blancs est au cœur d’un sujet de société aux États-Unis après que Donald Trump a octroyé le statut de réfugié à ces Afrikaners prétendument victime d’un « génocide blanc ».

Interrogé sur la question, Grok semble aujourd’hui avoir retrouvé ses esprits, bien qu’il n’évoque pas de bugs ou de traces d’un tel phénomène, cependant il impute bien cette théorie comme étant « imaginaire », relayée par des « des figures comme Donald Trump ou des activistes d’extrême droite ».

Échange avec Grok autour des hallucinations du 14.05.25 // Source : X (Twitter)

Si de nombreuses réponses de Grok ont été supprimées suite à des signalements, xAI, la société responsable de Grok, n’a pas réagi publiquement au phénomène.


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