Une de plus. Après avoir ouvert des enquêtes pour abus de position dominante contre Google, Facebook ou Amazon, les autorités étasuniennes viennent d’annoncer qu’elles allaient s’attaquer à Microsoft. Comme l’a révélé Bloomberg, le gendarme de la concurrence étasunien (FTC) a officiellement mis son nez dans les affaires de la firme de Redmond en raison de problèmes avec son offre cloud.
Plus précisément, l’enquête semble s’intéresser à la manière dont Microsoft lie, potentiellement abusivement, ses offres logicielles et ses solutions de cybersécurité avec son programme cloud Azure. Le sujet est tout particulièrement saillant pour la FTC, car la société est liée avec le gouvernement via des contrats d’équipements valant plusieurs milliards de dollars.
La domination de Windows en question
Devenue particulièrement nécessaire depuis les nombreuses critiques sur la sécurité des systèmes Microsoft, l’enquête est devenue inévitable au moment de la panne mondiale Crowdstrike qui a souligné avec une réalité crue la domination de Windows sur la plupart des systèmes informatiques mondiaux. En 2023 déjà, l’antitrust soulignait que « les pannes qui impactent le service d’un fournisseur de cloud, pourraient avoir des impacts en cascade sur l’économie ou sur des secteurs spécifiques », pointant, sans le dire, le doigt vers Microsoft.
La FTC devrait passer les prochaines semaines à interroger les concurrents de Microsoft sur le secteur, avec notamment des auditions de SalesForce et Slack qui éditent des solutions alternatives au logiciel de visioconférence et à la suite office de Microsoft.
L’espoir Trump ?
Pour Microsoft, cette enquête est un retour aux fondamentaux. La firme s’était déjà retrouvée dans une position similaire au tournant des années 2000 en raison de la domination d’Internet Explorer et de Windows sur le marché des ordinateurs grand public. Passée à deux doigts d’un démantèlement, la firme a trouvé son salut dans l’élection de Georges Bush qui a poussé pour mettre fin à l’enquête.
Il se pourrait d’ailleurs que la firme cherche une issue similaire cette fois-ci. Lina Khan, à la tête de l’antitrust américain, devrait bientôt être remplacée par une personnalité issue des rangs trumpistes. Un changement de direction qui pourrait mettre fin aux poursuites… ou les accélérer.
Pour aller plus loin
Élection de Donald Trump : les PDG de la Silicon Valley saluent la « victoire nette » du candidat républicain
Si le gouvernement de Joe Biden a été généreux avec les procès en abus de position dominante, Trump, lors de son premier mandat n’y est pas allé de main morte non plus. Le républicain n’est d’ailleurs pas exactement en bons termes avec la Silicon Valley. Reste plus qu’à voir si la firme de Redmond parviendra à entrer dans les bonnes grâces du prochain président des États-Unis.
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