iPhone, Mac, iPad : pourquoi une hausse de prix semble inévitable dès 2026

 
Le principal fournisseur de puces d’Apple, TSMC, aurait prévenu ses clients d’une augmentation significative de ses tarifs. La facture pourrait s’alourdir pour les consommateurs.

Si Apple a réussi jusqu’ici à maintenir une certaine constance tarifaire, un message du leaker yeux1122 sur la plateforme sud-coréenne Naver suggère que son partenaire clé, le fondeur taïwanais TSMC, s’apprête à revoir ses prix à la hausse.

Cette augmentation toucherait non seulement les futures puces, mais également les processus de fabrication actuels utilisés dans une large gamme d’appareils, de l’iPhone au Mac.

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Une hausse généralisée de 8 à 10 %

D’après « yeux1122 » (dont les propos sont encore à prendre avec des pincettes), TSMC a commencé à notifier ses clients majeurs, dont Apple, d’une augmentation des prix pour les processus de fabrication inférieurs à 5 nanomètres.

Cette hausse, prévue pour l’année prochaine, se situerait entre 8 et 10 %. Elle affecterait une vaste partie du catalogue de puces d’Apple, incluant les séries A16, A17, A18 et A19 pour les appareils mobiles, ainsi que les puces M3, M4 et M5 destinées aux Mac et iPad.

Le coût exorbitant du passage au 2 nm

Le nœud du problème réside dans la prochaine avancée technologique majeure : la gravure en 2 nm. Attendue pour 2026, cette technologie devrait être inaugurée par la puce A20, destinée à la gamme iPhone 18.

Selon des informations rapportées en septembre par le China Times, le nœud de 2 nm pourrait être le plus coûteux jamais produit. Le média évoquait alors un coût unitaire pouvant atteindre 280 dollars par puce. À titre de comparaison, en 2024, les puces en 3 nm comme l’A18, coûtaient autour de 45 dollars, comme le rapportait DigiTimes.

La situation décrite par yeux112 n’atteint pas encore ces sommets, mais indique une certaine dégradation. Les causes de cette flambée annoncée sont triple :

  • des dépenses d’investissement inhabituellement élevées pour ce nouveau nœud 2 nm,
  • l’introduction d’une nouvelle structure de transistors (gate-all-around) nécessitant des équipements plus complexes
  • et l’absence de stratégies de remise durant la phase initiale où les rendements sont encore faibles.

Face à ces coûts, l’analyste Ming-Chi Kuo avait averti en septembre dernier que tous les modèles d’iPhone 18 pourraient ne pas être équipés d’un processeur en 2 nm, Apple pouvant réserver cette technologie aux modèles Pro.

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Un contexte industriel sous tension

Cette pression sur les coûts des semi-conducteurs s’inscrit dans un contexte plus large de hausse des composants. L’industrie, portée par la vague de l’IA, redirige ses ressources vers la mémoire à haute bande passante (HBM), créant une pénurie de RAM mobile (LPDDR5x) et faisant grimper les prix. Goldman Sachs estime que la mémoire représente désormais 16 % du coût des matériaux (BOM) des fabricants de téléphones, contre 10 % un an plus tôt.

Si ces rapports se confirment, Apple devra faire un choix : absorber ces coûts supplémentaires au détriment de ses marges, ou les répercuter sur le prix final payé par le consommateur dès 2026 et ainsi prendre exemple sur Sony et Microsoft qui ont tous deux augmenté les prix de leurs consoles ces dernières années.

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