On le sait, les constructeurs chinois sont de plus en plus nombreux à envahir le marché européen. Et cela se solde dans certains cas par un vrai succès, comme peut en témoigner MG, mais pas seulement. On pense également à BYD, qui vient même tout juste de devenir le numéro 1 de l’électrique, dépassant de peu son rival Tesla.
Et la firme ne compte évidemment pas s’arrêter en si bon chemin, puisqu’elle prépare le lancement de sa Seal U, que nous avons récemment pu essayer. Mais ce n’est pas tout, car elle devrait également bientôt ramener l’une de ses filiales sur le Vieux Continent. Il s’agit de Denza, qui pourrait être commercialisée sous peu en Europe.
Pour mémoire, cette marque fut créé en 2010 par BYD, basé à Shenzhen, en Chine. Mais cette dernière n’était pas seule dans ce projet, puisqu’elle était également accompagnée du groupe Daimler, qui possède notamment Mercedes ainsi qu’une partie de Smart. Un partenariat très prometteur sur le papier, mais qui ne s’est finalement pas si bien passé que ça, puisque le groupe allemand a décidé de quitter le navire, laissant la gestion à 90 % à BYD. Cependant, il n’a pas tout à fait jeté l’éponge, et continue encore à collaborer avec son partenaire chinois.
C’est donc dans ce contexte qu’est né le Denza D9, un grand van électrique qui fut officiellement dévoilé au mois d’octobre 2022. Cependant, il n’avait pas fait la route jusqu’au Mondial de Paris, au contraire des BYD Tang, Han et autres Atto 3. C’est finalement à Munich que ce nouveau venu a fait ses premiers pas en Europe, annonçant l’arrivée de Denza chez nous sous peu.
Pour mémoire, la division haut de gamme commercialise également la N7, que nous avons récemment pu essayer. Cependant, ce n’est pas en Allemagne mais bien en Chine que nous avons également pris le volant de la nouvelle D9, afin de découvrir ses spécificités et surtout ses prestations routières. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce véhicule est très intéressant et prometteur, alors qu’il n’a pour le moment pas de réelle concurrence sur le marché européen. Ce qui ne devrait pas durer éternellement…
Fiche technique
Modèle | Denza D9 |
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Dimensions | 5,25 m x 1,96 m x 1,92 m |
Puissance (chevaux) | 312 chevaux |
0 à 100km/h | 9,5 s |
Niveau d’autonomie | Conduite semi-autonome (niveau 2) |
Vitesse max | 180 km/h |
Taille de l’écran principal | 10,25 pouces |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Essayez-la | Fiche produit |
Design : un van très imposant
Si vous êtes plutôt un amateur de petites voitures, passez votre chemin. Non pas que le Denza D9 est n’est pas intéressant, au contraire, mais surtout parce qu’on ne peut pas vraiment dire qu’il fait les choses à moitié en termes de taille. C’est d’ailleurs la première chose qui nous frappe lorsque l’on découvre ce van électrique, qui affiche un gabarit pour le moins généreux, puisqu’il mesure 5,25 mètres de long pour 1,96 mètre de large et 1,92 mètre de haut.
Un très beau bébé que ce véhicule, qui se destine avant tout aux larges artères des grandes villes de Chine, voire des États-Unis si la marque décide de s’y implanter un jour. En revanche, le D9 n’est à première vue pas vraiment adapté à nos petites rues européennes.
Ce qui explique d’ailleurs pourquoi on ne voit pas beaucoup de grands vans de ce type, hormis ceux de Mercedes, qui commercialise notamment son EQV chez nous. D’ailleurs, la marque à l’étoile n’est en fait jamais très loin, puisque notre modèle d’essai partage de nombreux éléments avec son Vito, qui se décline également avec une motorisation électrique.
Cependant, les équipes du design de la marque, dirigées par Wolfgang Egger, ancien de chez Alfa Romeo et Audi ont travaillé afin de ne rien laisser transparaître du lien en filiation entre les deux véhicules. Mais revenons à notre D9, qui se distingue notamment par sa face avant très imposante, avec sa calandre chromée. Un matériau cependant de plus en plus délaissé en Europe, en raison de sa fabrication polluante.
Afin de séduire avant tout les clients chinois, amateurs de design assez cliquant, il mise donc sur un style très affirmé. Ce qui risque cependant de moins plaire aux acheteurs européens, plutôt adeptes de véhicules sobres, surtout pour des modèles haut de gamme, avant tout destinés aux professionnels. Or, avec ses éléments métallisés et ses grandes optiques avant, le véhicule électrique ne fait pas vraiment dans la finesse.
De profil, il affiche évidemment une silhouette très massive, avec une ligne de toit très droite, tout comme le hayon totalement vertical. On note qu’il repose sur des jantes de 18 pouces uniquement, qui profitent d’un dessin conçu pour optimiser l’aérodynamisme.
Cependant, le Cx (coefficient de trainée) du véhicule n’a pas encore été détaillé par le constructeur pour le moment. Nul doute que celui-ci devrait être assez élevé, en raison de sa face avant très verticale, qui ne favorise pas la pénétration dans l’air.
L’arrière se veut quant à lui très massif, mais l’on apprécie sa signature lumineuse qui apporte une touche d’originalité à l’ensemble. Au total, seulement trois teintes de carrosserie sont disponibles dans le catalogue du van électrique selon le site de la marque, à avoir du bleu foncé, du noir et du blanc. Deux teintes supplémentaires sont proposées sur la version hybride rechargeable DM-I.
Habitabilité : un jet privé roulant
Après avoir fait le tour de ce Denza D9 à l’extérieur, il est désormais temps de nous installer à son bord, car c’est son intérieur qui s’annonce comme le plus intéressant, et tout particulièrement les places arrière. L’accès à ces dernières se fait grâce à des portes coulissantes, ce qui permet de limiter l’espace nécessaire, alors que le véhicule en prend déjà beaucoup.
Il faut ensuite littéralement monter à bord du van, dont la garde au sol est très surélevée, ce qui risque de ne pas faciliter l’accès aux personnes âgées par exemple. Mais une fois cette étape passée, quel bonheur de s’installer dans les sièges individuels ! Ces derniers tiennent leur promesse et sont très confortables, avec une assise bien rembourrée.
Les réglages sont évidemment électriques, et une petite télécommande tactile permet en plus d’accéder à des fonctionnalités supplémentaires, comme le chauffage et le massage. À noter que les sièges sont également ventilés, autant dire que nous avons eu du mal à nous lever pour poursuivre l’essai !
Sans surprise, l’espace aux jambes est royal, d’autant plus qu’un petit repose-pieds est également prévu pour les passagers, qui bénéficient d’une garde au toit très haute. Bien sûr, il y a aussi de la place pour les coudes, puisque les sièges ne sont pas accolés. À noter qu’une troisième rangée est également disponible, ce qui permet de loger un total de six personnes à bord du véhicule.
Les passagers prenant place sur cette dernière seront également installés confortablement, ne vous en faites pas. Les rangements sont également très nombreux, que ce soit à l’avant ou l’arrière, et l’on retrouve même un petit compartiment chauffant et réfrigéré, à la manière de ce que propose le Yangwang U8 que nous avons également essayé dans la foulée.
Il va sans dire que le volume de coffre est également très généreux, puisqu’il affiche 410 litres en configuration normale et qu’il peut atteindre les 2 310 litres une fois les deux dernières rangées rabattues. De quoi transporter aisément toutes ses affaires pour effectuer de longs voyages à son bord. D’autant plus que le conducteur est également choyé dans le van, avec là encore une assise très confortable.
La position de conduite offre une grande amplitude de réglages et permet de bien voir la route, tandis que le siège est chauffant, ventilé et massant en fonction de la finition choisie. La présentation est élégante et les matériaux sont de très bonne facture, avec une sellerie en cuir livrée de série.
La version la plus haut de gamme s’habille de cuir Nappa encore plus haut de gamme dans tout l’habitacle. Les finitions sont convaincantes et n’ont absolument rien à envier aux standards européens, bien au contraire. De quoi clouer le bec aux mauvaises langues qui voient encore les voitures chinoises comme des véhicules bas de gamme et cheap. Car ce n’est ici pas du tout le cas, bien au contraire.
Infodivertissement : tout le nécessaire, et un peu plus encore
Nous avons pu goûter au confort offert par ce Denza D9, notamment pour les passagers à l’arrière, traités comme des rois. Mais, désormais, attardons-nous un peu sur les technologies embarquées, et notamment son système d’info-divertissement. À première vue, ce dernier est plutôt simple, puisque le van électrique ne fait absolument pas dans la débuche d’écrans, bien au contraire, et se montre même plutôt sage.
Cependant, il ne fait pas l’impasse sur la technologie puisqu’il se dote notamment d’un grand écran tactile en format horizontal, affichant une diagonale de 15,6 pouces. Très proche de celui de la Tesla Model 3, entre autres, il ne pivote pas contrairement à celui des modèles BYD.
Ce dernier embarque le système Denza Link 5G, et non le l’HarmonyOS conçu par Huawei, qui a récemment levé le voile sur sa berline SU7. Une précision qui peut sembler anecdotique, mais qui ne l’est en fait pas tant que cela, car des rumeurs évoquaient quelques mois plus tôt un partenariat entre les deux entreprises. Mais ce dernier semble ne s’être finalement jamais concrétisé, tout du moins pas pour le moment.
Quoi qu’il en soit, la technologie conçue en interne par le constructeur chinois est plutôt convaincante dans l’ensemble, avec des graphismes modernes. Il est globalement simple à utiliser, même si le texte intégralement écrit en chinois ne nous a pas facilité la tâche.
Livré de série dès l’entrée de gamme, comme l’indique le configurateur en ligne, ce système est doté de nombreuses fonctionnalités, dont la navigation et la connectivité 5G. Il ne semble en revanche pas être compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, mais bénéficie des mises à jour OTA (over-the-air) à distance.
À noter que cette dalle tactile est également associé à un combiné numérique de 10,25 pouces affichant toutes les informations importantes pour la conduite. Il est complété par un affichage tête-haute de 12 pouces devant le conducteur, qui lui permet de ne pas quitter la route des yeux pour surveiller sa vitesse. Les passagers arrière profitent également de deux écrans installés sur les appuie-têtes des sièges avant.
Ces derniers ne sont disponibles que sur le 3ème et dernier niveau de finition, où ils sont livrés de série. Le van électrique se dote également de six ports USB-C, ainsi que de trois espaces de chargement à induction pour les smartphones, soit un à l’avant et deux à l’arrière. Ces derniers peuvent délivrer jusqu’à 50 kW.
Le véhicule est également équipé de la commande vocale intelligente, qui serait en mesure de reconnaitre la voix naturelle. Malheureusement, nous n’avons pas eu l’opportunité de tester cette dernière en profondeur. Enfin, il est compatible avec une application dédiée, qui permet notamment de gérer la climatisation à distance ou encore la recharge.
Aides à la conduite : une dotation pléthorique
Denza est une marque haut de gamme, et cela se voit dans la dotation technologique de ses voitures, que ce soit la N7 ou le D9, qui fait le plein de fonctionnalités. Et c’est la même chose en ce qui concerne les aides à la conduite, puisque le van électrique ne fait là encore pas dans la demi-mesure. Et c’est tant mieux, car cela devrait rassurer les acheteurs qui recherchent avant tout un véhicule sûr, que ce soit pour transporter leur famille ou leurs clients dans le cas d’un usage professionnel. Quelle que soit la finition choisie parmi les trois disponibles, le Denza D9 offre une dotation plus que complète, avec de nombreux éléments livrés de série.
Bien évidemment, nous retrouvons des technologies assez conventionnelles, désormais adoptées par la grande majorité des constructeurs à l’heure actuelle. Parmi elles, citons entre autres la reconnaissance des panneaux de signalisation ou encore la surveillance des angles morts.
Mais ce n’est évidemment pas tout, puisque le van électrique est également livré de série dès le premier niveau de finition avec le régulateur de vitesse adaptatif ainsi que l’avertisseur de collision avant et arrière. Sans parler de l’assistance au maintien dans la voie. Il faudra en revanche opter pour la version la plus chère pour profiter de l’avertisseur de passage à niveau et du stationnement automatique télécommandé.
Ce qui nous rappelle notamment le mode Smart Summon chez Tesla, qui permet de manœuvrer la voiture depuis l’extérieur, sans que personne ne soit derrière le volant. Mais la vraie bonne nouvelle, qui devrait ravir les clients amateurs de technologie, c’est que la conduite autonome de niveau 2 Denza Pilot fait aussi partie de la dotation standard sur le nouveau D9, qui devrait être présent lors du prochain salon de Genève à la fin du mois de février.
En revanche, il faudra là encore opter pour la version la plus chère pour profiter du niveau L2+, qui inclut entre autres le changement de voie automatique. Mais surtout la conduite autonome en vielle, à la manière du FSD (Full Self-Driving) de Tesla.
Pour fonctionner, ce dispositif fait appel à 5 radars à ondes millimétriques et 12 radars à ultrasons, ainsi qu’une plateforme Nvidia Drive Orin. Cependant, nous n’avons pas eu l’opportunité de tester cette technologie sur la route durant notre prise en mains. Cette dernière devrait toutefois logiquement se rapprocher de celle de la N7, qui nous avait réellement bluffé.
La voiture était en mesure de choisir elle-même la voie de circulation la plus adaptée sur l’autoroute, et de gérer les aléas lors de la conduite en ville. Espérons que nous aurons l’opportunité d’essayer la conduite autonome du D9 un peu plus tard, lors de son arrivée sur le Vieux Continent.
Conduite : confortable, mais pas pépère pour autant
Si le Denza D9 est disponible en hybride rechargeable et en une version 100 % électrique, c’est surtout cette dernière qui nous intéresse le plus, alors qu’il n’est pas à exclure qu’elle soit la seule à faire la route jusqu’en Europe. On se rappelle pour mémoire que Bruxelles prévoit d’interdire la vente des voitures thermiques et hybrides sur l’ensemble du Vieux Continent à partir de 2035, et Denza ne devrait logiquement pas faire exception.
Au total, deux versions sont disponibles dans la gamme électrique du van, avec deux et quatre roues motrices. La première revendique pas moins de 230 kW, soit 312 chevaux, issus de son moteur installé à l’avant, pour un couple affiché à 360 Nm.
La variante la plus haut de gamme, dotée de deux moteurs, et donc d’une transmission intégrale, ajoute quant à elle un second bloc sur l’essieu arrière. Ce dernier délivre une puissance de 45 kW, soit 61 chevaux et 110 Nm de couple, ce qui donne un total cumulé de 275 kW (373 chevaux) et 470 Nm.
Dans cette configuration, le 0 à 100 km/h est réalisé en seulement 6,9 secondes, ce qui est plutôt honorable quand on sait que le véhicule pèse entre 2 690 et 2 785 kilos environ. Un poids important, qui a évidemment un impact sur la consommation, comme nous allons le voir un peu plus bas. Et forcément, avec une telle valeur, nous pourrions logiquement nous attendre à un comportement peu agréable, pataud et un peu pépère dans l’ensemble.
Or, ce n’est en fait pas le cas, comme nous avons pu le voir durant notre prise en mains, qui nous a notamment permis de mettre à l’épreuve l’agilité du van électrique. Bien sûr, il ne faut pas vous attendre à un comportement réellement dynamique, du fait du gabarit de l’engin ainsi que de son poids pachydermique. Cependant, nous avons tout de même été agréablement surpris puisque le véhicule se révèle assez convaincant et rassurant, même si la prise de roulis reste présente dans les virages.
On apprécie la direction souple mais assez consistante pour offrir une remontée d’informations correcte, de même que les suspensions. Si ces dernières sont vraiment typées confort, le D9 n’est pas non plus trop pataud et ne donne pas la nausée.
Ce qui est un très bon point pour un véhicule destiné avant tout au transport de personnes. Avec un rayon de braquage affiché à 11,9 mètres, le van électrique reste un beau bébé, mais se montre tout de même étonnement maniable. Un vrai atout, qui devrait faciliter les manœuvres et la conduite en ville.
À noter que le freinage régénératif fait partie de la dotation de série, de même que le sélecteur de modes de conduite incluant pas moins de quatre configurations, à savoir Standard, Eco, Sport et Neige. En revanche, la voiture n’est pour le moment pas encore dotée de la conduite à une pédale, comme c’est le cas de nombreux modèles. Cela pourrait cependant arriver plus tard et faire l’objet d’une mise à jour OTA à distance.
Autonomie, batterie et recharge
Quelle que soit la version choisie, le Denza D9 électrique se dote d’une seule et même batterie, qui fait appel à la technologie Blade développée en interne par BYD. Récemment primée par le jury de l’Electrifying New Car Awards, cette dernière possède de nombreux avantages, à commencer par sa résistance, notamment lors des tests de pénétration. Elle présente en effet un risque moindre de surchauffe et d’explosion, ce qui est un atout en cas d’accident. Et ce même si sa conception CTP (cell-to-pack) peut compliquer les choses, puisque les cellules sont intégrées directement au châssis. Cela peut engendrer l’envoi de la voiture à la casse, même en cas de léger choc comme nous l’avions expliqué dans un précédent article.
La batterie du Denza D9 utilise la chimie LFP (lithium – fer – phosphate) et affiche une capacité de 103 kWh, ce qui explique le poids élevé du véhicule. Or, on sait qu’un pack très gros n’est pas forcément une bonne chose, car cela fait aussi grimper la consommation, au détriment de l’autonomie.
Celle du van électrique est comprise entre 600 et 620 kilomètres, une valeur qui s’entend selon le cycle chinois CLTC, nettement moins strict que notre homologation européenne. Cela donnerait plutôt entre 510 et 527 kilomètres avec le cycle WLTP. Ce qui est suffisant pour rassurer les automobilistes, d’autant plus que le véhicule peut également compter sur une charge très rapide.
Pourtant, le site de la marque précise qu’il ne peut encaisser que 166 kW en courant continu, ce qui est correct sans pour autant être très élevé non plus. Oui, mais voilà, le Denza D9 est en fait doté de deux prises de charge, qui peuvent être utilisées simultanément. Ce qui lui permet de pouvoir récupérer jusqu’à 230 kilomètres d’autonomie en seulement une quinzaine de minutes.
Ce qui implique qu’il faut trouver 2 bornes libres côte à côte pour passer de 30 à 80 % en 30 minutes environ. Dans le cas contraire, il faudra diviser la puissance par deux et donc multiplier le temps par quasiment deux.
Mais ce n’est pas tout, car le véhicule est également livré de série avec la charge bidirectionnelle, qui lui permet de recharger ou alimenter des appareils électroniques en les branchant directement sur sa prise de charge. Le constructeur précise que dans ce cas, la puissance est de 6 kW maximum. C’est quasiment deux fois plus que la plupart des voitures offrant cette fonctionnalité.
Par ailleurs, le Denza D9 optimise sa consommation grâce à la présence dès l’entrée de gamme de la pompe à chaleur, cependant uniquement utile sur les longs trajets. Si nous n’avons pas eu l’opportunité de tester suffisamment longtemps le véhicule pour mesurer sa consommation, celle-ci devrait tourner autour des 18,4 kWh/100 kilomètres en cycle mixte, mais nous devrions le confirmer lors d’une prise en mains plus longue ultérieurement.
Prix, concurrence et disponibilité
Si le Denza D9 devrait arriver en Europe sous peu, il faudra encore faire preuve d’un peu de patience, d’autant plus qu’il est possible que la France ne soit pas prioritaire, au profit de pays tels que la Norvège ou encore les Pays-Bas. Pour le moment, aucun prix n’a été annoncé pour le Vieux Continent, mais on sait qu’ils seront bien plus élevé que ceux affichés en Chine.Dans son pays natal, le van électrique démarre à partir de 395 800 yuans, ce qui équivaut à 51 595 euros selon le taux de change actuel. Pour ce prix-là vous aurez le droit à la version deux roues motrices de 312 chevaux et 620 kilomètres d’autonomie CLTC.
La version intermédiaire est quant à elle affichée à 435 800 yuans, soit 56 810 euros. Cette dernière possède une transmission intégrale et revendique 373 chevaux, tandis que son autonomie est affichée à 600 kilomètres. Enfin, la variante la plus haut de gamme, qui inclut notamment la conduite autonome L2+ annonce un ticket d’entrée à 465 800 yuans, soit 60 721 euros.
Mais attention, car lorsqu’il sera en vente en Europe, les prix seront bien supérieur, à cause des nombreux frais d’importation.
Pour l’heure, le Denza D9 n’a pas encore beaucoup de concurrents sur le marché, même si celui-ci commence à se développer au fil des années. On peut tout de même citer le Zeekr 009, dont la puissance démarre à 543 chevaux et dont l’autonomie est annoncée à 822 kilomètres selon le cycle CLTC, ce qui donne environ 700 kilomètres WLTP.
Le van démarre à partir de 588 000 yuans, ce qui équivaut à 76 650 euros. Les deux rivalisent également avec le nouveau Volvo EM90, qui partage la même plateforme que le 009. Celui-ci embarque un moteur de 200 kW (environ 268 chevaux) et promet une autonomie de 738 km selon le cycle d’homologation chinois CLTC.
Ce qui correspond environ à 650 kilomètres WLTP. Il faut compter 818 000 yuans pour la version la moins chère, soit environ 105 000 euros. Mais on ne sait pas si ce dernier arrivera un jour en Europe, ce qui n’est pas à exclure.
Aucune date de commercialisation sur le Vieux Continent n’a été annoncée non plus pour le Denza D9, mais cela pourrait arriver assez vite si le constructeur le souhaite, puisque le véhicule est déjà prêt et vendu en Chine. Il ne pourra cependant pas profiter du bonus écologique de 4 000 euros, sauf s’il est produit dans la future usine de BYD qui va bientôt démarrer sa construction en Hongrie.
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