BYD continue son expansion et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. La firme chinoise, fondée en 1993 produit des voitures depuis 2003. Mais ce n’est que depuis quelques années seulement qu’elle a véritablement explosé, notamment à l’international. Pour mémoire, c’est en 2023 qu’elle a officiellement fait son arrivée en Europe.
A la conquête d’un nouveau marché
Et tout sourit au constructeur basé à Shenzhen, qui conserve son titre de numéro 1 mondial de la voiture électrique, devant Tesla. Particulièrement bien implanté en Europe, il prévoit désormais d’y construire pas moins de trois usines pour y produire ses voitures électriques. Mais ce n’est pas tout, car BYD veut poursuivre son développement. Et pour cela, il mise désormais sur un autre marché, à l’autre bout du monde. Il s’agit du Japon, où la firme est déjà bien présente avec des modèles que l’on connaît bien.
On peut notamment citer les Atto 3, Seal et autre Dolphin, mais la gamme est pour le moment assez restreinte. Cela devrait cependant bientôt changer, car une autre voiture est en préparation. Elle fera ses premiers pas face au grand public à l’occasion du Japan Mobility Show, qui ouvrira ses portes du 30 octobre au 9 novembre 2025. Et il s’agira non pas d’une citadine électrique ou d’un SUV, mais bien d’une kei car, comme l’annonce le communiqué de la marque.
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Pour le moment, seule une image teaser a été publiée, montrant la silhouette de cette petite auto. Celle-ci devrait être vendue en priorité sur le marché japonais, friand de ce type de voitures. Ces dernières, qui bénéficient d’une fiscalité allégée doivent répondre à des normes strictes. La longueur doit être inférieure à 3,40 mètres, pour une hauteur de 2 mètres maximum. La puissance ne peut quant à elle pas excéder les 64 chevaux. Ce qui nous donne donc une petite idée des caractéristiques de la nouvelle création de BYD.
A vrai dire, son arrivée n’est pas une surprise, puisqu’elle avait déjà été évoquée quelques mois plus tôt. Et un prototype avait même été aperçu lors de tests routiers. Aujourd’hui, les informations restent encore rares sur cette nouvelle venue dans la gamme. Mais il se dit qu’elle aura le droit à une petite batterie Blade LFP (lithium – fer – phosphate), d’une capacité de 20 kWh. De quoi offrir une autonomie d’environ 180 kilomètres selon le cycle WTLC. Ainsi, la petite auto serait avant tout une pure citadine.
Et pour l’Europe ?
Selon les premières informations, l’auto pourrait encaisser une puissance de charge maximale de 100 kW. Cependant, le temps nécessaire pour remplir l’accumulateur n’a pas encore été annoncé par la marque, qui reste assez discrète. La petite kei car, qui devrait notamment chasser sur les terres de la Nissan Sakura aura aussi le droit à une pompe à chaleur. Les deux possèdent une fiche techniques assez similaires, et la citadine nipponne passe de 10 à 80 % en 40 minutes environ.
A bord, la présentation d’auto chinoise devrait être assez simple, mais les premières images font état d’un combiné d’instrumentation numérique. Celui-ci est associé à un petit écran central, mais on ne connaît pas encore sa taille ni ses spécificités. Les deux sièges avant semblent être collés afin de former une banquette, un peu comme sur la Microlino que nous avions pu essayer. En revanche, on ne connaît pas le volume du coffre, ni l’empattement de la nouvelle kei car chinoise.
Cette dernière pourrait-elle un jour faire la route jusqu’en Europe ? Pour le moment, rien n’a encore été dit, mais cela n’est pas à exclure. De nombreux constructeurs aimeraient que ce type de carrosserie débarque sur nos routes, et l’Union Européenne ne semble pas s’y opposer, au contraire. Ce qui permettrait d’avoir des voitures électriques sous la barre des 15 000 euros.
D’ailleurs, Dacia a récemment levé le voile sur son concept Hipster, qui prend la forme d’une kei car électrique. Or, ce dernier sera bientôt décliné dans une version de série, qui pourrait rivaliser avec la voiture de BYD.
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