
Sauf retournement de situation, l’Union européenne annoncera d’ici quelques semaines les contours réglementaires d’une nouvelle catégorie de véhicule que l’on appelle pour le moment « E-Car ».
Elle devra permettre aux constructeurs de commercialiser de petites autos électriques à moindre coût en limitant les contraintes réglementaires des voitures classiques. Et les constructeurs étrangers, dont le chinois BYD, sont déjà prêts à dégainer leurs modèles.
Les décisions de l’UE sont attendues d’ici le mois de décembre, mais en attendant, plusieurs pistes semblent se décider, y compris celle menant à des véhicules électriques vraiment plus abordables, c’est-à-dire sous les 15 000 euros. Mais selon les constructeurs, difficile d’arriver à ce prix avec les normes environnementales et sécuritaires actuellement en vigueur sur le Vieux Continent.
En concertation avec les acteurs européens du secteur, la Commission travaillerait donc sur une nouvelle catégorie de véhicule que l’on appelle pour le moment les « E-Cars », de petites voitures électriques similaires aux fameuses kei-cars japonaises, à mi-chemin entre le segment des quadricyles à moteur dont font partie les Citroën Ami et autres Fiat Topolino, et les voitures traditionnelles.


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Une nouvelle petite voiture qui tombe à pic
Forcément, cela va faire naître quelques vocations si un tel segment venait à se démocratiser. Et devinez qui pourrait répondre présent ? Pas forcément les constructeurs européens pourtant demandeurs de ce projet, mais les japonais qui ont évidemment une avance considérable dans ce segment, mais aussi, les constructeurs chinois, à commencer par BYD !

Après avoir révélé sa Racco au salon de Tokyo le mois dernier, le géant chinois BYD s’attaque frontalement à un bastion considéré comme imprenable : le segment des kei-cars japonaises. Ces mini-citadines, qui représentent près d’un tiers des ventes au Japon, sont traditionnellement la chasse gardée des Honda, Suzuki, Toyota et consorts.
Avec ses 3,4 mètres de long, 1,475 mètre de large et son allure cubique typique du genre, la Racco respecte scrupuleusement les règles du segment des kei-cars. Sous son capot, une batterie de 20 kWh promet 180 km d’autonomie, tandis qu’une recharge rapide à 100 kW (comme une Peugeot e-208 !) permet de recharger rapidement.
Cap sur l’Europe si les conditions sont réunies
Mais Stella Li, vice-présidente de BYD, voit déjà plus loin. Selon ses déclarations au média britannique Autocar, la Racco pourrait traverser les frontières si l’Union européenne joue le jeu. « Nous suivons attentivement l’évolution de la réglementation européenne », confie-t-elle. « S’il y a une ouverture, nous amènerons cette voiture ici. »
Cette ouverture, c’est la fameuse catégorie « E-car » présentée plus haut que prépare la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Dacia a déjà dégaîné son concept Hipster à moins de 15 000 euros, tandis que Honda s’apprête à lancer sa Super-N au Royaume-Uni et, sans doute très bientôt sur d’autres marchés européens. Si BYD décide de franchir le pas, la Racco viendrait se positionner sous la Dolphin Surf et affronter directement la Dacia Spring et la Leapmotor T03.
Pour l’instant, Stella Li tempère les ardeurs : l’Europe n’est « pas un sujet immédiat » pour la Racco. BYD préfère concentrer ses efforts sur le développement d’hybrides face à l’essoufflement de la demande électrique. Mais la graine est plantée.
Puis l’Europe va sans doute prendre des dispositifs pour éviter que les constructeurs européens se fassent étouffer par une concurrence beaucoup plus en avance à ce sujet. Dans le cas de la BYD par exemple, elle sera affublée d’une surtaxe douanière d’environ 20 % compte tenu du fait qu’elle est fabriquée en Chine. Mais là encore, BYD aura sans doute trouvé la parade en produisant sa petite auto en Europe afin de contourner les droits de douane via ses futures usines sur le continent.
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