On savait que Fisker, une marque américaine de voitures électriques vendue en France, était dans une passe difficile. Cela semble se confirmer, puisque la marque aurait engagé des cabinets en vue de la préparation d'un dépôt de bilan.
Article actualisé le 15 mars 2024 : Fisker nous a contactés pour nous annoncer que « dans le cadre de sa politique d’entreprise, Fisker ne commente pas les rumeurs et les spéculations du marché. Cependant, Fisker travaille souvent avec des conseillers extérieurs pour l’aider à gérer ses activités et à élaborer et mettre en œuvre des stratégies. Fisker s’efforce de lever des fonds supplémentaires et de conclure un partenariat stratégique avec un grand constructeur automobile. L’entreprise poursuit également son passage à un modèle de partenariat avec les concessionnaires en Amérique du Nord et en Europe. L’équipe dirigeante se concentre sur ces efforts ».
Article original du 14 mars 2024 : Le monde de la voiture électrique peut parfois être cruel. Beaucoup de nouveaux constructeurs s’y cassent les dents, et Fisker fait malheureusement partie du lot.
À l’occasion de la publication des résultats 2023, nous avions appris que la situation de la marque américaine était plus que fragile : des suppressions de postes sont prévues, et son fondateur avait même prévenu que la faillite pourrait avoir lieu dans les 12 prochains mois. Fisker semble d’ailleurs s’y préparer, comme nous le relate le Wall Street Journal.
Un dossier en préparation
Le journal, citant des sources « proches du dossier », annonce en effet que des cabinets d’experts et d’avocats auraient été engagés par Fisker pour préparer un dossier de dépôt de bilan.
La marque, mise à mal par le lancement raté de sa première voiture électrique, le SUV Ocean, semble donc se préparer au pire. Reste à savoir si ce dépôt de bilan peut être évité.
Des raisons d’espérer ?
Tout n’est pas perdu pour la marque américaine, dont les premiers exemplaires de l’Ocean sont récemment arrivés en France. On sait que Fisker est en pourparlers avec « un grand constructeur automobile », qui s’avérerait être Nissan.
Cette dernière pourrait investir dans Fisker, en échange d’un accès au pick-up Alaska en cours de développement. D’autres modèles sont également dans les cartons, comme la compacte Pear, plus compacte et accessible, et l’hypersportive Ronin.
Bref, une situation loin d’être confortable pour la marque et ses employés. Nous vous tiendrons informés des évolutions de cette marque, pourtant prometteuse.
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