Pour mesurer la fréquence cardiaque d’un utilisateur, les montres et bracelets connectés utilisent actuellement tous la même technologie : la photopléthysmographie. Concrètement, ce système va permettre, grâce à l’émission de pulsations de lumière verte, d’analyser le taux de lumière réfléchie par le sang et d’en conclure la fréquence cardiaque de l’utilisateur.
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Ce système présente néanmoins deux soucis pour être généralisé. D’abord, il faut empêcher les fuites de lumières depuis ou vers l’extérieur, au risque de fausser les mesures. Ensuite, ce système est nécessairement encombrant, puisqu’il faut placer dans la montre aussi bien des capteurs de lumières que des diodes émissives.
S’il existe bel et bien plusieurs modèles d’écouteurs sans fil qui proposent une analyse de la fréquence cardiaque — on pense aux Anker Soundcore Liberty 4 ou aux Amazfit PowerBuds Pro — il s’agit là d’écouteurs conçus spécifiquement pour analyser la fréquence cardiaque.
Un nom compliqué pour un principe simple
De son côté, Google souhaiterait aller plus loin comme le rapporte le site 9to5Google. Dans un article de recherche, Google s’est en effet attelé à travailler sur un autre système pour mesurer la fréquence cardiaque des utilisateurs d’écouteurs sans fil, sans ajouter de composants aux écouteurs en question.
Google a ainsi développé un système baptisé audioplethysmographie (APG). En d’autres termes, à la place des ondes lumineuses, ce sont les ondes sonores qui sont censées renseigner les écouteurs sur la fréquence cardiaque :
L’APG envoie un signal ultrason de basse intensité à l’aide du haut-parleur d’un écouteur à réduction de bruit et enregistre l’écho dans les microphones à l’intérieur. Nous avons observé que le volume du canal auditif change légèrement lors de la déformation des vaisseaux sanguins et que le pouls va moduler ces échos d’ultrasons. Nous avons conçu des modèles mathématiques pour analyser la physique sous-jacente et proposer un signal APG pour en déterminer la fréquence cardiaque et la variabilité de fréquence cardiaque.
L’avantage de cette technologie est qu’elle n’utilise que des composants présents dans des écouteurs sans fil à réduction de bruit, dotés aussi bien d’un haut-parleur (le transducteur) et de microphones positionnés à l’entrée du conduit auditif pour analyser les sons résiduels.
Pour l’heure, Google n’évoque pas encore de mise en pratique de cette technologie et l’article se contente de mettre en avant la recherche fondamentale autour de l’APG. Néanmoins, compte tenu du poids important du constructeur dans le domaine de l’audio sans fil — il propose notamment de nombreuses fonctions aux constructeurs tiers via Fast Pair — on peut sans peine imaginer l’arrivée de cette fonctionnalité à moyen ou long terme, aussi bien sur des écouteurs Pixel Buds que sur des modèles d’autres marques.
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