La Nintendo Switch 2 aurait deux bottes secrètes pour ne plus jalouser les PS5 et Xbox Series X

DLSS et ray tracing dans la poche

 

Un employé de Nvidia s'est épanché au sujet de la puce Tegra 239. Ce nouveau SoC devrait servir de base au développement d'une probable Nintendo Switch 2 et débloquerait le ray tracing et le DLSS pour des jeux plus beaux sur la console portable.

Moitié gauche de la Nintendo Switch OLED
Nintendo Switch OLED, pour illustration // Source : Anthony Wonner – Frandroid

La Nintendo Switch 2 (ce serait finalement le vrai nom de la Switch Pro) n’arrivera vraisemblablement pas tout de suite sur le marché, tout du moins pas avant mars 2023, mais les informations la concernant prennent cette semaine un peu plus d’épaisseur. On apprend en effet qu’un employé de Nvidia a confirmé l’existence de la puce Tegra 239, en évoquant sur linux.org « l’ajout de la prise en charge du SoC Tegra 239, qui possède huit cœurs dans un seul cluster (…) ».

Évoqué par la rumeur depuis 2021, cette puce Tegra 239 devrait logiquement motoriser la prochaine console portable de Nintendo. Elle avait déjà fait l’objet d’un leak sur Twitter, de la part de Kopite7kimi. Souvent bien renseigné, l’intéressé assurait alors qu’il s’agirait d’une version customisée de la puce Tegra 234 Orin, développée par Nvidia. Ce maillage d’information nous permet de dresser un premier portrait robot de la puce que Nintendo risque d’employer pour sa Switch 2.

Ray tracing et DLSS au programme ?

Ce SoC Tegra 239 devrait ainsi embarquer 8 coeurs CPU (vraisemblablement des coeurs ARM Cortex A78C ou A78 si l’on en croit les propos rapportés sur Resetera), couplés à une partie GPU basée sur l’architecture Ampère, soit la même que pour les GeForce RTX 3000. On y trouverait ainsi une prise en charge native du ray tracing et le support du DLSS 2.2, qui avait été évoqué dans le code d’une API graphique en fuite. Bref, deux belles nouveautés qui promettent des jeux sensiblement plus beaux sur la prochaine console portable.

À titre de comparaison, rappelons que les PS5 et Xbox Series X profitent déjà du ray tracing. Cependant avec le DLSS, une fonction qui améliore artificiellement la qualité de l’image, la Switch 2 pourrait en partie combler le potentiel retard qu’elle devrait accuser dans ce domaine par rapport aux consoles de salon de Sony et Microsoft.

Sur Twitter, et sans que l’on puisse en être certains à ce stade, il se murmurait enfin que certains éléments tirés de la nouvelle architecture Lovelace seront employés par Nvidia pour booster la puce de la prochaine Switch.

Pour rappel, l’architecture Lovelace sert de base technique aux imposantes RTX 4090 et 4080 présentées ce 20 septembre par Nvidia. Si la Nintendo Switch 2 arrive bien dans le courant de l’année 2023, armée d’une nouvelle puce Tegra, il est possible que Nvidia cherche à synthétiser certaines nouveautés de ses RTX 4000 pour en faire profiter la nouvelle console portable de Nintendo.