« On a l’impression d’avoir un tout nouveau véhicule » : Polestar métamorphose l’une de ses voitures électriques avec un changement majeur et extrêmement rare

 
Dans la guerre des SUV électriques haut de gamme, le Polestar 3 tente de se faire une place au soleil. Face à des concurrents comme le Tesla Model Y, le XPeng G6 ou encore l’Audi Q6 e-tron, la voiture électrique sino-suédoise fourbit ses armes et se dote d’une recharge bien plus rapide, de capacités de calcul améliorées ainsi que de nouveaux moteurs.

Polestar poursuit son offensive dans l’électrique haut de gamme et apporte une belle évolution à son SUV, le Polestar 3. Le crossover reste toujours sur la plateforme SPA2, déjà utilisée par Volvo pour ses ES90 et EX90, mais obtient une profonde mise à jour technologique.

Le communiqué de presse nous fait comprendre qu’il récupère au final les récentes améliorations de son cousin, l’EX90, et marque une rupture technologique importante, tant sur le plan des performances que de l’efficacité.

Recharge plus rapide, meilleure gestion thermique

Le passage à une architecture électrique de 800 volts permet d’augmenter significativement la vitesse de recharge. Concrètement, la Polestar 3 voit sa puissance maximale passer de 250 à 350 kW. Résultat : le temps nécessaire pour passer de 10 à 80 % de batterie est réduit de 30 à 22 minutes, soit un gain de 25 %.

Outre la rapidité, cette tension plus élevée favorise une meilleure gestion des températures. La courbe de recharge reste ainsi plus stable et élevée, ce qui réduit le stress sur la batterie et améliore la durabilité de l’accumulateur.

Cette nouvelle plateforme s’accompagne de batteries inédites, fournies par le chinois CATL. Il s’agit d’accumulateurs lithium-ion de type NMC (nickel-manganèse-cobalt), disponibles en deux capacités selon la transmission choisie.

La version propulsion reçoit un pack de 92 kWh, tandis que les variantes à transmission intégrale montent à 106 kWh. Il s’agit des mêmes packs batteries que la nouvelle berline électrique ES90 de chez Volvo et du SUV EX90, et en baisse par rapport au précédent pack de 111 kWh.

De fait, les autonomies baissent : si le Polestar 3 pouvait parcourir jusqu’à 701 km précédemment selon le cycle WLTP, cette nouvelle version ne peut désormais espérer que 635 km en une charge.

Autonomie et puissance revue à la hausse

Sous le plancher, les évolutions ne s’arrêtent pas aux batteries. Polestar a développé en interne un nouveau moteur arrière synchrone à aimants permanents.

Sur la déclinaison Performance, il s’associe au moteur avant déjà connu pour délivrer une puissance cumulée de 680 ch, soit 163 ch de plus que la génération précédente. Une montée en régime qui place le Polestar 3 au niveau des SUV électriques les plus performants du marché. Au-dessus même du nouveau Tesla Model Y Performance en termes de puissance.

Un « cerveau » électronique surpuissant

Grosse nouveauté également à bord de cette nouvelle Polestar 3, l’ancien processeur NVIDIA Xavier laisse place au NVIDIA DRIVE AGX Orin, capable de traiter 254 TOPS (trillions d’opérations par seconde) contre 30 auparavant.

Cet énorme bond en puissance permet une gestion plus intelligente des systèmes de sécurité active, de la batterie et des capteurs. Polestar promet même une mise à jour gratuite pour les clients actuels, à partir du début de l’année 2026.

Chez Polestar, on se félicite pour l’étendue de ces évolutions. Son président, Michael Lohscheller, déclare ainsi : « Les améliorations apportées à Polestar 3 sont si importantes qu’on a l’impression d’avoir un tout nouveau véhicule ». Il est vrai qu’il est rare d’avoir une voiture électrique « 400 volts » passer au 800 volts.

La nouvelle Polestar 3 sera lancé d’abord au Royaume-Uni. Tout fraichement arrivée en France, la marque va rapidement tenter d’écouler les quelques version 2025 pour laisser place à ce MY 2026 qui devrait être disponible au début de l’année prochaine.


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