
La DS N°8 vient d’arriver sur le marché avec un chiffre choc : son autonomie de 750 km, dépassant bien des rivales plus établies. Notre essai a permis de se faire une première idée du nouveau carrosse d’Emmanuel Macron et d’en appendre plus à son sujet.
Pour aller plus loin
On a essayé la DS N°8, la voiture électrique française qui fait mieux que Tesla en autonomie
La nouvelle DS inaugure en effet (et dans la plus grande discrétion) une autre nouveauté dans le groupe Stellantis : une connectivité plus poussée, de quoi faire évoluer des éléments techniques via des mises à jour à distance. Une des idées les plus intéressantes des Tesla.
Une voiture qui évolue avec le temps
Si les précédentes Stellantis (qu’elles soient électriques, thermiques ou hybrides) étaient compatibles avec les mises à jour à distance, les possibilités étaient foncièrement limitées, se limitant aux écrans de la planche de bord.
Cette N°8 intègre une connectivité étendue, capable de toucher des fonctions bien plus complexes. Les responsables du projet ont ainsi évoqué pouvoir améliorer à distance les caractéristiques des moteurs, de la gestion de la batterie et des aides à la conduite.



Avec la BYD Dolphin Surf, BYD secoue le marché de la voiture électrique. Disponible à partir de 19 990 €, cette citadine a une autonomie de 507 km et se recharge de 30 à 80 % en 22 minutes seulement !
Ces mises à jour à distance ont été, parmi tant d’autres innovations contemporaines, démocratisées par Tesla. Dès la Model S, lancée en 2012, les voitures de la marque ne demandent qu’une connexion internet pour s’améliorer le temps d’une nuit.
Les propriétaires a ainsi pu découvrir, le matin, que la recharge avait été améliorée, que des nouvelles fonctionnalités avaient fait leur apparition ou que les aides à la conduite s’étaient développées (…ou restreintes, notamment en Europe).
Le logiciel, la nouvelle guerre dans l’automobile
Cette évolution, annoncée en catimini, est pourtant primordiale pour limiter l’obsolescence d’une voiture électrique, et assez révélatrice de la place que prend progressivement le software dans les véhicules actuels.
Le Graal actuel, c’est d’arriver au SDV – pour software-defined vehicle. L’idée, c’est de connecter intégralement la voiture, faisant primer le logiciel sur la mécanique. La centralisation des commandes, alimentées par un nombre réduit (voire unique) d’ordinateurs et de puces surpuissantes, permet de simplifier l’électronique et de pouvoir piloter à distance le moindre des innombrables éléments d’une voiture contemporaine.

Ce principe du SDV est globalement bien maîtrisé par les nouveaux acteurs de l’automobile (Tesla, mais aussi nombre de chinois, comme Leapmotor ou Nio)… et reste une épine dans le pied des marques historiques, qui découvrent des métiers totalement inconnus.
Hyundai semble y être parvenu avec ses utilitaires, à commencer par l’imminent PV5, et Renault s’est associé à Volvo et CMA CGM pour une gamme de fourgonnettes électriques « SDV » sous la marque Flexis, qui arriveront en 2026. Les Mégane et Scénic E-Tech peuvent d’ores et déjà améliorer la gestion de la batterie à distance.

D’autres n’hésitent pas à payer très cher pour rattraper leur retard. Le meilleur exemple reste le groupe Volkswagen, empêtré dans la débâcle de Cariad, sa société dédiée au logiciel. Volkswagen a ainsi déboursé 5 milliards de dollars pour bénéficier de l’architecture électronique de la start-up américaine Rivian, et 700 millions de dollars dans Xpeng, une marque chinoise vendue en France, pour développer une gamme de voitures électriques compétitive en Chine.
Pour aller plus loin
Volkswagen s’apprête à révolutionner ses voitures électriques en Europe : voici ce qu’il y aura sous le capot
Stellantis ne semble pas être arrivé au cap du SDV pour sa DS N°8, mais le logiciel semble tout de même être un des axes de développement du groupe sous les projets « STLA SmartCockpit » et « STLA Brain ». La récente annonce de se tourner vers Android Automotive pour l’OS des écrans de leurs prochains modèles, comme Renault ou Volvo, montre que la valeur ajoutée dans l’automobile est en train de changer de mains.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix