Le PlayStation Portal se fait démonter… dans tous les sens du terme

 
Le YouTubeur Jacob R a démonté le PlayStation Portal. L’occasion de découvrir ses composants et sa réparabilité plutôt médiocre.
Le PlayStation Portal démonté // Source : Jacob R

Le PlayStation Portal est désormais disponible et partage le public. Cet appareil de streaming n’est pas une console, mais un accessoire de streaming à utiliser conjointement à une PS5. C’est cette dernière qui prodigue la puissance, le Portal ne servant qu’à afficher le flux vidéo et envoyer les inputs de la manette.

Au-delà des batailles sur l’intérêt ou non de cet accessoire, ce qui nous intéresse ici est une vidéo du YouTubeur Jacob R qui a pris le temps de démonter l’appareil. Un bon moyen de découvrir ce que cache cet écran entouré de ce qui ressemble à deux moitiés de DualSense.

Le PlayStation Portal est difficile à réparer

Les premières étapes du démontage sont plutôt simples : quelques pièces à déclipser et on peut par exemple déjà remplacer les joysticks. Un point plutôt positif puisqu’ils peuvent s’abîmer rapidement sur certaines manettes. Une vingtaine de vis retirées plus tard, on peut retirer la coque arrière ainsi que les parties de la manette.

Pour aller plus loin, il faut néanmoins chauffer l’écran pour le décoller du reste du châssis. Ainsi, pour un simple changement de batterie (qui se trouve juste sous l’écran), vous devrez prendre le risque de casser la pièce la plus fragile de l’appareil, sans parler du remontage qui devient une nouvelle difficulté à surmonter.

Un smartphone d’entrée de gamme ?

Une fois le cœur de l’appareil atteint, on peut enfin découvrir ses entrailles, et donc certaines des caractéristiques techniques qui n’avaient pas été dévoilées par Sony. On apprend ainsi que la batterie du PlayStation Portal a une capacité de 4300 mAh pour 16,6 Wh, l’équivalent de ce qu’on trouve sur un iPhone 15 Pro Max par exemple (4441 mAh).

Du côté du SoC, on trouve une puce SG4150P de Qualcomm. Le doute plane autour de cette puce puisque certains évoquent un Snapdragon 662, mais cette puce ne porte pas du tout la même référence et date de 2019 et le SG4150P n’a pas reçu de mise à jour de sécurité avant février 2023.

Il pourrait également s’agir d’un Snapdragon 460 modifié pour l’occasion. Ce SoC porte la référence SM4150 et est une version downclockée du Snapdragon 662, avec le même GPU Adreno 610. Cela expliquerait notamment les rumeurs au sujet de cette puce.

Cette puce est gravée en 11 nm et ne développe pas une grande puissance, mais elle est largement capable de décoder un flux vidéo et de se connecter en Wi-Fi 6. Du côté des smartphones, on la retrouve sur le OnePlus Nord N100 (moins de 200 euros en 2020) ou l’Oppo A53s par exemple.

Qu’en retenir ?

Ceci pourrait expliquer que certains testeurs ont trouvé l’expérience plus fluide avec un smartphone récent (ou une tablette), avec des puces pouvant mieux exploiter le Wi-Fi 6. Quoi qu’il en soit, on vous déconseille d’aller vérifier par vous-mêmes, le remontage risque d’être compliqué.


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