880 jours avec la Suunto Vertical : mon ode à une montre aussi brillante qu’agaçante

 
Voilà plus de deux ans que j’utilise quasi quotidiennement ma Suunto Vertical pour mes entraînements. Entre belle gueule, autonomie monstrueuse et bugs gênants, je vous dis tout ce que j’en pense avant l’arrivée attendue de la Vertical 2.
La Suunto Vertical au sommet du Pico Austria // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Lancée en mai 2023, la Suunto Vertical marque un tournant dans la stratégie de la marque finlandaise. Positionnée comme la montre Suunto la plus aboutie de la gamme, elle ambitionnait de reconquérir le terrain perdu face au géant Garmin et au jeune Coros sur le segment des montres outdoor haut de gamme. Et c’était plutôt réussi à en croire notre note de 8/10 à l’époque. La Vertical était surtout la première réponse de Suunto aux utilisateurs qui attendaient l’intégration de la cartographie.

Pour aller plus loin
Quelles sont les meilleures montres connectées de sport en 2025 ?

Après plus de deux ans d’utilisation quotidienne et 1 430 heures de sport, entre une ascension du Mont-Blanc, des sorties course à pied quotidiennes, quelques ultra-trails, des randonnées, beaucoup de vélotaf, un peu de bikepacking, de l’escalade, mais aussi du ski, il est temps de dresser un bilan sans concession de cette montre.

Avant le lancement de sa remplaçante, retour d’expérience sur mes 880 jours de cohabitation avec une montre aussi séduisante qu’exaspérante.

Grosse montre, design minimaliste et écran MIP

Faisons rapide sur cette partie, très subjective par nature. La Vertical est certainement la montre de sport que je préfère porter, deux ans après sa sortie et surtout après avoir testé de nombreux modèles concurrents.

Johana Hallmann pour Frandroid

La Vertical va a l’essentiel. Son approche minimaliste la rendrait presque discrète, mais n’oublions pas de repréciser ses dimensions de 49 mm x 49 mm x 13,6 mm et sa masse de 74 grammes. Reste que, face aux Garmin et Coros de même envergure, la Suunto Vertical est bien plus sage : on ne relève aucune réelle fioriture sur les tranches ou la lunette de la montre. Seuls les petits points de couleur sur les boutons viennent décorer le tout.

Maxime Grosjean pour Frandroid

À noter que je possède la version la plus haut de gamme de la Suunto Vertical, avec une lunette en titane. Après 28 mois d’utilisation sportive, la lunette est forcément marquée de plusieurs éraflures. L’ensemble a parfaitement résisté aux quelques chutes et aux nombreux frottements contre des parois.

La Suunto Run à gauche avec son écran Amoled et la Suunto Vertical à droite avec son écran MIP // Source : Chloé Pertuis – Frandroid

L’écran MIP (Memory-in-Pixel) de la Suunto Vertical, par définition discret, complète son allure épurée. Le marché des montres de sport propose désormais une majorité d’écrans Amoled, plus lumineux, plus colorés et plus jolis, mais je reste attaché au MIP. Bien plus sobre, il garde l’avantage sur l’autonomie et la lisibilité sous le soleil.

Pour aller plus loin
Écran Amoled ou MIP transflectif : quelle est la meilleure technologie d’affichage pour les montres de sport

Si je préfèrerais garder cette technologie sur la prochaine Vertical 2, je ne refuserais pas une plus grande surface d’affichage, soit le ratio entre la taille de l’écran et la taille de la montre. Sur la Vertical, il fallait cependant de la place pour la surface dédiée à la recharge solaire. Cette dernière permet bien de récupérer un ou deux petits points de pourcentage de batterie si vous laissez la montre en plein soleil, mais je n’ai honnêtement jamais vraiment compté sur elle.

Big up au super bracelet en silicone orange de ma Suunto Vertical, fièrement resté accroché à mon poignet pendant 2 ans, avant que je gratte (sans honte) la version verte à l’agence de communication en charge du compte Suunto. Bon allez, on aurait bien aimé deux types de bracelets différents directement livrés dans la boîte — le silicone habituel + un nylon scratch.

La meilleure cartographie

C’est là l’un des gros atouts de la Suunto Vertical et c’est sûrement lui qui me fait rester chez Suunto aujourd’hui.

Maxime Grosjean pour Frandroid

Oui, la cartographie de la Vertical est infernale à télécharger la première fois. Oui, la cartographie de la Vertical n’affiche pas le nom des rues ou des chemins. Oui, la cartographie de la Vertical est un simple fond de carte et n’est donc pas reroutable. Oui, la cartographie de la Vertical ne peut pas afficher d’autres métriques en surimpression. Oui, la cartographie de la Vertical met parfois du temps à s’afficher.

Mais voilà, la cartographie de la Vertical est la plus réactive du marché et donc la plus agréable à utiliser. Coros et Polar s’en sortent bien. Garmin s’embourbe avec une cartographie très complète, au détriment de l’expérience utilisateur.

Maxime Grosjean pour Frandroid

Précisons que la cartographie de la Suunto Vertical s’appuie sur OpenStreetMap et affiche donc les courbes de niveaux, les chemins, les points d’eau, mais aussi les falaises.

Suunto se concentre là encore sur l’essentiel :

  • afficher clairement le tracé préchargé et ma position actuelle ;
  • permettre un zoom/dézoom en un clic au lieu de me faire passer par trois sous-menus ;
  • indiquer rapidement le chemin à emprunter quand on hésite devant plusieurs options.

C’est ce dernier point qui fait toute la différence avec les cartographies concurrentes, en tout cas pour mon usage de trail running. Pour être plus précis, la Suunto Vertical semble s’appuyer sur sa boussole interne (littéralement hein, ne partez pas dans des délires philosophiques) pour réagir instantanément à mes mouvements de poignet quand je suis planté, hésitant devant plusieurs chemins.

La vue Climb Guidance // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Dès lors, je n’ai plus grand-chose à faire du nom des rues ou de l’impossibilité de créer un parcours depuis la montre. Suunto a d’ailleurs légèrement amélioré la cartographie de la Vertical depuis son lancement. Je pense ici principalement aux nouvelles options de dézoom — limité avant à 500 m, désormais à 20 km. On en attend encore plus, mais cette solide base me fait toujours revenir sur la Suunto Vertical.

Toujours dans cette optique de mise à jour, Suunto a eu l’amabilité d’apporter Climb Guidance sur la Vertical en juillet 2024, plus d’un an après son lancement. Apparue pour la première fois sur la Suunto Race S, cette fonctionnalité segmente automatiquement le parcours préchargé en montées, descentes et portions plates.

La vue Climb Guidance zoomée sur la montée en cours // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Pendant l’activité, on peut afficher le profil global avec le dénivelé effectué et restant, ou un zoom sur la portion en cours avec la distance, pente et dénivelé de ladite portion. Devinez quoi ? Garmin propose cette option depuis longtemps, sous le nom de ClimbPro… mais la version de Suunto est mieux intégrée et plus agréable à utiliser. Vous voyez un schéma se dessiner ?

Endurante c’est bien le terme

La Suunto Vertical m’avait impressionnée par sa très généreuse autonomie. Lors de mon test, la montre avait tenu 9 jours d’utilisation quotidienne avec plus de 30 heures de sport — donc d’activation de la puce GNSS, dans son mode le plus précis.

Si la Garmin Enduro 3 et la Coros Vertix 2S font un peu mieux sur certains modes, la Suunto Vertical est encore aujourd’hui l’une des montres de sport les plus endurantes. Son autonomie a même été encore améliorée par quelques mises à jour depuis son lancement.

Maxime Grosjean pour Frandroid

Pour dire, je recharge tellement peu ma Vertical que j’arrive à râler quand je dois le faire. Je pars souvent en weekend sans le chargeur, puisqu’à moins d’être sous les 10 %, la batterie de la montre peut toujours encaisser sans problème plusieurs heures de sport. Bon, je regrette tout de même souvent mon geste car la montre a besoin de son chargeur pour télécharger la cartographie d’une nouvelle région du monde.

Mes tests d’autonomie sont toujours disponibles dans mon test complet, publié en 2023. Sachez qu’après quasi 900 jours d’utilisation, l’autonomie de la montre est toujours aussi solide. Voici deux exemples récents pour mieux jauger l’endurance de la Suunto Vertical :

  • elle est passée de 80 à 60% après 11 h 30 d’effort avec le mode GNSS le plus précis, donc le plus consommateur ;
  • elle est passée de 100 % à 8 % après un ultra trail de 18 h 25 mn, une randonnée de 7 h 31 mn et encore 15 h de course à pied et de vélo — soit un total de quasiment 41 heures d’activité en 22 jours.

C’est énorme. Ce qui l’est moins, c’est le chargeur de la montre qui est insupportablement délicat à positionner. Ce problème a été réglé sur la récente Race 2. La Vertical 2 devrait logiquement bénéficier de ce nouveau chargeur. On préfère tout de même l’approche de Coros, avec leur tout petit adaptateur montre vers USB-C.

Une interface lente, mais une belle application

La Suunto Vertical n’est pas réputée pour sa vivacité d’esprit. Les déplacements dans les menus sont lents, si bien que mon retour de la récente Suunto Race 2 à la Suunto Vertical m’a rappelé à quel point la marque avait besoin de changer de processeur. Rien de gravissime, mais face aux dernières Garmin ou Apple Watch, la Vertical nous rappelle à chaque instant que c’est une monte de sport.

Si l’interface de la montre reste sommaire, il y a parfois trop de sous-menus et de clics nécessaires pour choisir une option. Je pense par exemple au paramétrage d’une séance avant de partir de courir : paramétrer des alertes de zones, choisir un parcours, connecter une ceinture… c’est le fourbi avant même de commencer l’activité.

Maxime Grosjean pour Frandroid

La Vertical était aussi incapable de se connecter à deux capteurs externes en même temps, en plus de ne même pas afficher le nom dudit capteur connecté. Il me fallait donc supprimer le capteur A avant d’ajouter le capteur B, chaque semaine pour mon utilisation. C’est un double problème désormais réglé sur la Race 2, et par extension sur la prochaine Vertical 2.

J’en profite puisque je suis lancé. Le capteur cardio a toujours été dans les choux et est donc resté très loin de ses concurrentes haut de gamme — je cours de toute façon toujours avec une ceinture cardio.

Pour aller plus loin
Montre de sport, ceinture cardio, brassard… comment mesurer précisément votre fréquence cardiaque durant le sport

La puce multibandes de la Vertical offre un suivi GNSS très précis, mais le fix n’est pas des plus rapides et était souvent abusivement long, au point de devoir redémarrer la montre et la synchroniser plusieurs fois. Les autres sont là encore un cran au-dessus. La dernière mise à jour a adouci ce problème en synchronisant automatiquement la montre en Wi-Fi la nuit.

En parlant de nuit, le suivi du sommeil de la Vertical est à l’ouest, comme la majorité des montres de sport. On se concentrera donc sur la fréquence cardiaque au repos et la variabilité de la fréquence cardiaque.

Maxime Grosjean pour Frandroid

La Vertical n’offre aucune réelle fonction hors sport comme peut le faire une montre connectée : affichage des notifications trop basiques, pas de stockage de la musique, pas de paiement sans contact, pas d’affichage du calendrier, pas de connectivité LTE… C’est simple, hormis pour lancer un minuteur de temps en temps, j’utilisais uniquement la Vertical au quotidien pour lire l’heure. C’est surprenant pour une montre, j’en conviens.

Allez, d’autres petits couacs que j’ai dû supporter pendant mes quasi deux ans et demi d’utilisation. Une fois la séance lancée, il est impossible d’en sortir pour modifier quoi que ce soit sur la montre. Cela signifie aussi que la montre n’a pas d’options « reprendre l’activité plus tard ». Soit vous terminez l’activité, soit vous laissez la montre en pause, mais cette seconde technique laissera le GPS actif et détériorera logiquement l’autonomie de la Vertical.

Si on peut sélectionner ou changer de parcours après avoir commencé l’activité, on ne peut pas arrêter la navigation vers un parcours après l’avoir choisi. Ce n’est pas pratique lorsqu’on souhaite finalement aller ailleurs — la montre vibre car on s’éloigne du tracé).

Une dernière pour la route. La synchronisation est lente entre la montre et l’application. Par pitié, faites en sorte que ça aille plus vite. J’aurais pu monter un business avec ces 30 secondes perdues chaque jour.

Restons sur l’application justement. Celle de Suunto est certainement la plus minimaliste des applications de montres de sport, en offrant toutefois assez d’informations pour comprendre son entraînement et bien progresser. Côte à côte avec celle de Coros, c’est l’une de mes applications préférées du milieu. Suunto n’hésite d’ailleurs pas à remodeler son application, là où Garmin semble coincé — peut-être pour ne pas brusquer une partie historique de ses clients.

Les widgets personnalisables de l’écran d’accueil sont beaux et bien lisibles, mais je passe le plus de temps sur la vue entraînement et progrès.

La vue des entraînements récapitule toutes les données de la semaine et les compare à notre moyenne des six dernières semaines. Le Suunto Coach nous donne quelques analyses bien senties, sans trop en faire. Au-delà du volume et de la charge d’entraînement, je m’attarde principalement ici sur la répartition du temps passé dans les cinq zones cardiaques, et le modèle d’entraînement associé.

Le menu des progrès affiche notre statut d’entraînement avec le modèle CTL, ATL et TSB, que les néophytes mettront un certain temps à apprivoiser pour évaluer correctement leur état de forme.

Mention spéciale à cette fabuleuse vue calendrier (hebdomadaire, sur 30 jours glissants, mensuelle ou annuelle) qui affiche un rond de couleur plus ou moins gros en fonction des activités réalisées, avec des totaux de volume horaire, de distance et de dénivelé positif. Je crois qu’à elle seule, cette partie de l’application me retiens chez Suunto.

La création d’itinéraires se fait rattraper par la concurrence (Strava, Coros), mais reste l’une des plus complète et pratique.

Attention, rappelons que Suunto va à l’essentiel : vous ne trouverez quasi aucun des 347 scores ou options Garmin. Les plus déterminés iront dans le SuuntoPlus Store. Soulignons tout de même l’ajout de la fonctionnalité ZoneSense sur la Vertical, qui s’est révélée suffisamment précise après plusieurs mois pour que je regarde les données — uniquement après ma séance cependant.

Les mises à jour

Vous l’aurez sûrement compris, la Suunto Vertical a bénéficié de nombreuses mises à jour depuis son arrivée sur le marché en mai 2023. Certaines étaient mineures, d’autres apportaient de nouvelles fonctionnalités lancées sur des modèles plus récents. En vrac, je pense ici aux nouvelles options de dézoom sur la carte, au suivi du sommeil et de la VFC, à Climb Guidance, à ZoneSense ou au nouveau mode piste de la Suunto Run.

Il est forcément agréable de voir que la montre reçoit toujours des mises à jour majeures après deux ans sur le marché — c’est rassurant pour la montre la plus haut de gamme de la marque. Si Suunto reste encore loin du nombre de fonctionnalités des montres Garmin concurrentes, ces évolutions vont dans le bon sens et sont bonnes à prendre, surtout pour le suivi sportif.

Des bugs parfois gênants

Vous avez déjà lu mes jérémiades sur la lenteur de la montre. Il est désormais temps de vous livrer ce qui m’a vraiment gêné sur ma Suunto Vertical. Certains de ces rares, mais gênants bugs ont été corrigés depuis la dernière mise à jour, mais, pour que l’histoire s’en souvienne, je me devais de les lister ici. J’ai souffert, donc vous aussi maintenant.

Un problème d’affichage de la cartographie sur la Suunto Vertical // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid

Commençons doucement avant d’aller vers les gros problèmes :

  • j’ai beau sélectionner manuellement le mode autonomie « Performance », la montre se remet tout le temps en mode autonomie « Personnalisée » : ça ne change rien, ce sont les mêmes paramètres, mais c’est étrange ;
  • le cadran change parfois tout seul de couleur et de complications ;
  • l’altimètre barométrique n’a pas aimé les grosses bourrasques de vent d’un week-end choc dans le Cantal : il a ajouté 1 000 m de dénivelé à ma sortie, sur les 3 000 réellement effectués — autrement, l’altimètre est super précis ;
  • il arrive que la carte ne se charge pas complètement : un carré noir s’affiche donc sur une partie de mon écran le temps de quelques kilomètres ;
  • la boussole s’emballe parfois et fait tourner la carte dans tous les sens pendant plusieurs secondes avant de se stabiliser : c’est super embêtant, car c’est souvent dans des moments où l’on a le plus besoin de savoir quel chemin emprunter ;
  • plus rarement (une ou deux fois en deux ans), la montre s’est éteinte en pleine activité — le début de l’activité s’enregistre bien ;
  • la connexion entre le chargeur et les pins de charge de la montre était trop souvent problématique : cela se connecte puis se déconnecte en boucle, faisant continuellement vibrer et sonner la montre — elle ne charge donc pas et cela bloque le potentiel téléchargement d’une nouvelle carte ;
  • last but not least : un bug qui ne m’était jamais arrivé à l’entraînement, mais qui se déclenche 5 minutes avant le départ de ma plus grosse course de l’année. Je sélectionne le parcours, il se charge bien, mais la montre se met à vibrer et à sonner sans s’arrêter. Plusieurs redémarrages, synchronisations et changements de parcours n’y ont rien fait. Deux choix s’offrent à moi : démarrer quand même ma course au risque de devenir fou et de sûrement décharger la montre (des vibrations et une sonnerie sur 18 h 25 de course, ça peut laisser des traces sur la montre comme sur moi), ou partir sans parcours sélectionné pour m’assurer que la montre fonctionne correctement. C’est cette seconde option que j’ai choisie et j’ai donc couru sans tracé, donc sans le si utile découpage de dénivelé Climb Guidance.

Moi avant de réaliser que je ferai mes 158 km sans cartographie

Pour résumer, en plus de micro bugs ici et là, la Suunto Vertical avait parfois tendance à déconner à l’exact mauvais moment où il ne fallait pas déconner. Si ma confiance en elle était alors ébranlée, c’est bien elle qui est restée à mon poignet pour tous mes entraînements et toutes mes courses. Et ce parce que ces rares bugs ne parviennent pas à effacer les nombreuses qualités de la Suunto Vertical : autonomie remarquable, cartographie réactive avec Climb Guidance en prime, application pratique, design discret. Il n’en fallait pas moins, mais l’essentiel est très bien fait.

Ce que je veux sur la Suunto Vertical 2

Au vu des dernières fuites, il est trop tard pour faire des demandes : la Suunto Vertical 2 est sûrement déjà empaquetée dans sa boîte et prête à être expédiée pour la fin d’année 2025.

Voici tout de même ma liste de Noël pour Papa Suunto.

Côté hardware, agrandissez la taille de l’écran par rapport au boîtier, mais, par pitié, laissez un écran MIP — même si les écrans AMOLED sont bien plus sexy. Conservez la super autonomie de la Vertical et ajoutez une lampe torche — la même que sur les Garmin, exactement voilà. On n’oublie pas le nouveau processeur pour rendre le tout plus rapide.

Ha et n’intégrez pas la molette de la famille Race : les boutons physiques sont toujours plus utilisables dans les conditions difficiles : transpiration, pluie, neige ou toute activité qui implique des gants. Si vous vous sentez, intégrez un capteur cardio fiable.

Pour le logiciel, ajoutez s’il vous plaît :

  • la connexion à plusieurs accessoires externes et l’affichage du nom desdits accessoires (disponible sur la Race 2) ;
  • l’option « Reprendre plus tard » ;
  • l’affichage de mon calendrier personnel sur la montre ;
  • la création d’une vue calendrier des séances dans l’application et sur la montre ;
  • l’affichage de la charge d’entraînement (TSS) juste après la séance directement sur la montre ;
  • un système de paiement — Alipay est disponible sur la version chinoise de la Suunto Run, mais je sais la complexité d’intégrer des acteurs occidentaux ;
  • l’intégration d’un ou deux champs de données personnalisables sur l’écran de la carte en activité (je prie tous les trois soirs) ;
  • une version web de l’application ;
  • un fix GNSS plus rapide ;
  • une synchronisation plus rapide entre la montre et l’application ;
  • un téléchargement plus rapide des cartes, voire une présintallation des cartes de la région ;
  • une interface plus fluide ;
  • une connectivité LTE (je rêve) et satellite (je rêve fort), pour le suivi en temps réel par exemple (je rêve un peu moins).

Pour aller plus loin
Connexion satellite : quelles sont les montres compatibles et à quoi ça sert ?

Ma conclusion sur la Suunto Vertical

Pendant 880 jours, la Suunto Vertical aura réussi à m’accompagner partout, du quotidien aux sommets. Malgré ses lenteurs, ses bugs parfois rageants et son côté trop limité hors usage sportif, elle reste encore aujourd’hui une montre capable d’allier autonomie monstrueuse, cartographie bien pensée et design que j’aime encore porter.

Avec ses mises à jour régulières, Suunto a montré qu’il pouvait faire vivre un produit dans la durée — même si certains défauts, eux, n’ont jamais été corrigés.

La Suunto Vertical a été une montre parfois frustrante, mais surtout attachante. On lui pardonne ses humeurs parce qu’elle a tenu ses promesses : autonomie XXL et superbe cartographie utile. La Vertical 2 n’a plus qu’un job : garder ce cap, et accélérer partout ailleurs.


Tous nos bons plans directement sur WhatsApp. Rejoignez Frandroid Bons Plans, zéro spam garanti.

Recherche IA boostée par
Perplexity