En 2023 la Suunto Vertical sortait des buissons et signait le retour du constructeur finlandais avec une promesse simple : une cartographie hors ligne lisible et une batterie inépuisable. Ce modèle a permis à la marque de recoller au peloton de tête et de redevenir une alternative crédible face aux poids lourds de chez Garmin. C’est d’ailleurs à titre personnel la montre que j’ai gardée à mon poignet depuis deux ans. Depuis, la gamme s’est modernisée avec les excellentes Race, Race S et Race 2, introduisant l’écran Amoled et une molette numérique séduisante.
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Pour la seconde génération de la Vertical, Suunto troque justement l’affichage MIP pour un écran Amoled et ajoute une lampe torche LED directement dans le boîtier. Au-delà de se rapprocher dangereusement de sa petite sœur la Race 2, la Vertical 2 risque sur le papier de perdre en autonomie — l’écran Amoled consomme bien plus que l’écran MIP. Suunto promet cependant d’avoir résolu cette équation impossible en annonçant 65 heures en GNSS double fréquence et jusqu’à 20 jours en usage quotidien.
Vais-je regretter la première Suunto Vertical ? Après un mois de test intensif puis un mois et demi moins intensif suite à une fracture déplacée de la clavicule, voici mon verdict et test complet de la Suunto Vertical 2.
Suunto Vertical 2Fiche technique
| Modèle | Suunto Vertical 2 |
|---|---|
| Dimensions | 49 mm x 49 mm x 13,6 mm |
| Technologie | Li-Ion |
| Définition de l’écran | 466 x 466 pixels |
| Dalle | AMOLED |
| Mémoire interne | 32 Go |
| Poids | 87 g |
| Capteur de rythme cardiaque | Oui |
| Analyse du sommeil | Oui |
| Accéléromètre | Oui |
| Capteur de lumière ambiante | Oui |
| Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec une Suunto Vertical 2 prêtée par Suunto.
Suunto Vertical 2Le même design épuré, la lumière en prime
Double oui d’entrée : la Suunto Vertical 2 ressemble à s’y méprendre à la première Vertical, sans molette et avec trois boutons physiques… et une lampe torche en plus. Nous voilà ravis, et vous aussi.

Le boîtier, bien que massif avec ses 49 mm, reste minimaliste pour une montre de ce genre. Comprenez que la Vertical 2 est moins tape-à-l’œil que les modèles Garmin ou Coros. La Vertical 2 est donc aussi épurée que la Vertical. Les quelques rainures dans les coins du boîtier sont toujours là, mais les graduations à l’extérieur de l’écran ont disparu, puisque le nouvel écran utilisé permet un meilleur ratio d’affichage.

On l’a dit, Suunto conserve la configuration à trois boutons physiques sur la tranche droite. Ce n’est que mon avis, mais pour une pure montre d’aventure, cette approche est à privilégier face à la combinaison boutons + molette de la Race 2. Cela évite les clics fantômes (avec les maniques des bâtons de trail par exemple), mais c’est surtout plus pratique sous la pluie, la transpiration ou l’hiver avec des gants. Plus rustique, plus sûr.

Après Amazfit et sa T-Rex 3 Pro, Suunto emboîte enfin le pas à Garmin en intégrant une lampe LED à sa montre. La Vertical 2 est, à ce jour fin 2025, la première et seule montre Suunto à en bénéficier. Discrètement intégrée dans le boîtier et sans excroissance grotesque, la lampe torche LED de la Vertical 2 ne modifie pas l’apparence de la montre. Elle ajoute ce petit côté frontal d’appoint qui est franchement pratique, surtout au quotidien. Nous y viendrons juste après : Suunto a tout de même réussi à faire les choses à moitié.

Côté résistance, on garde une vitre en saphir et une étanchéité à 100 mètres. Suunto propose deux versions de sa Vertical 2 : une en acier de 87 g et une en titane de 74 g. Bref, dans la moyenne de ce genre de montres de sport pensées pour l’aventure. Seule la Garmin Enduro 3 surprend avec ses 63 g. À noter que la Vertical reste plus fine que ses concurrentes Coros Vertix 2S et Garmin Enduro 3 ou Garmin Fēnix 8.
À l’arrière, on retrouve le même capteur cardio optique que sur la Race 2 et les mêmes connecteurs de charge. Le chargeur magnétique est donc bien plus pratique et fiable que celui des anciennes générations. Dieu merci, car le chargeur de ma Suunto Vertical reste, deux ans après, toujours aussi honteux.

Le bracelet 22 mm en silicone offre un système d’attache standard qui facilite le changement pour d’autres modèles si besoin. Comme sur la Race 2, la fermeture agace les premiers jours, puisque le picot peine à rentrer dans des trous visiblement trop étroits.
Si nous regrettons toujours l’absence de bracelet en scratch/nylon, plus facile à ajuster, les jolies combinaisons de couleurs des bracelets silicone proposées par Suunto nous consolent.
Suunto Vertical 2Le virage Amoled
Eh voilà le grand virage que certains redoutaient sur la Suunto Vertical 2 : le passage à la technologie Amoled. Suunto tire un trait sur l’écran MIP (Memory-in-Pixel) pour adopter une grande dalle Amoled de 1,5 pouce, avec une définition de 466 x 466 pixels — un peu plus grand que la Suunto Race 2.

Pour qui a connu l’affichage logiquement terne de l’écran MIP de la première Vertical, soyons clairs, c’est le jour et la nuit. Les couleurs sont vives et les noirs sont, par définition, absolus. Tout est plus joli : affichage de l’heure, menus, cartographie… C’est une avancée logique en 2025, à l’image des concurrents qui basculent eux aussi vers l’Amoled, mais c’est une prise de risque importante pour la montre la plus aventurière de la gamme Suunto : l’écran Amoled consomme beaucoup plus d’énergie.

Reste à voir donc si l’autonomie de la Suunto Vertical 2 s’approche de celle de la Suunto Vertical — qui était massive, pour rappel. Rendez-vous dans la partie dédiée de ce test pour la réponse.
En plein soleil, l’écran de la Suunto Vertical 2 est logiquement largement lisible grâce à une luminosité maximale annoncée à 2000 cd/m². S’il n’atteint pas tout à fait la claque visuelle d’une Apple Watch Ultra, je dois bien avouer que la combinaison écran Amoled et design Suunto est du plus bel effet sur la Vertical 2, surtout que la surface avant occupée par l’écran a bien augmenté. Il m’est déjà difficile de repasser sur la première version de la Vertical.
Pour aller plus loin
Écran Amoled ou MIP transflectif : quelle est la meilleure technologie d’affichage pour les montres de sport
Sans MIP, fini aussi l’écran toujours lisible d’un seul coup d’œil. Ici, il faut un mouvement de poignet pour réveiller la bête. Suunto propose bien entendu un mode Always-On pour garder un affichage permanent. Très pratique au quotidien, cette fonctionnalité réduit cependant l’autonomie — nous y reviendrons en détail.

À noter tout de même que ce mode Always On semble maîtrisé pour l’affichage de l’heure au quotidien puisqu’il est plus timide que celui de Garmin — moins lumineux et moins complet.
Le cadran lancé pour la Vertical 2 est bien pensé, avec quelques complications personnalisables. Il est disponible sur le SuuntoPlus Store gratuitement, pour les possesseurs d’autres modèles Suunto.
Suunto Vertical 2Enfin fluide, toujours limitée
L’interface de la Vertical 2, propulsée par le même processeur que la Race 2, est enfin fluide et à la hauteur de la concurrence. Finis les bons vieux ralentissements de la première Vertical lors du défilement des widgets.
Notez que cette fluidité n’est pas un exploit en 2025, mais simplement une case que Suunto coche enfin sur sa montre haut de gamme. Allez, on garde tout de même quelques rares mais existants bugs de chargement de la cartographie.


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La navigation via les trois boutons physiques reste intuitive : haut et bas pour défiler, milieu pour valider, et une pression longue pour revenir en arrière.

Parlons de la fonctionnalité tant attendue (par moi) : la lampe torche. Accessible via un appui long du bouton inférieur ou supérieur (après avoir paramétré le raccourci dédié) elle offre plusieurs niveaux d’intensité, un mode rouge et autres modes SOS. Cette lampe sera aussi pratique au quotidien (chercher ses clés dans son sac ou éclairer son passage la nuit) qu’en aventure (trouver son sachet de Mac and Cheese lyophilisé dans la tente ou se signaler au bord d’une route).

Mais voilà, Suunto n’a pas fini ce qu’il a entamé :
- après extinction de la lampe, il faut interagir avec la montre pour sortir du menu dédié et manuellement revenir à l’écran d’accueil de la Vertical 2, là où un double appui permet d’allumer et d’éteindre la lampe torche sur les montres Garmin concernées ;
- il n’est pas possible d’allumer la lampe torche si une activité sportive est en cours sur la Vertical 2.
Bonne nouvelle : ces deux problèmes peuvent simplement se régler avec une mise à jour logicielle. Mauvaise nouvelle : nous sommes mi-décembre 2025 (deux mois et demi après la sortie de la Vertical 2) et la montre n’a toujours rien reçu.

Sachez aussi que l’intensité par défaut de la lampe torche intégrée de la Vertical 2 est moins puissante que celle de la Garmin fēnix 8. À 100 % d’intensité, les deux montres offrent cependant un éclairage similaire.
Tant qu’à critiquer, autant enchaîner sur notre principale déception : à l’instar de la Suunto Race 2, la Suunto Vertical 2 n’offre aucune réelle nouveauté logicielle. On ne demande pas la création effrénée de nouveaux scores à la Garmin, mais on aurait bien accueilli une ou deux fonctionnalités bien senties quand on sait que plus de deux ans séparent la Vertical 2 de la Vertical.

Comptez 32 Go de stockage interne, qui ne vous serviront pas pour stocker de la musique en MP3, alors que la petite Suunto Run le propose. Là aussi, c’est difficilement compréhensible. L’interface bénéficie heureusement des mêmes quelques retouches bienvenues de la Race 2, dont la gestion de plusieurs capteurs externes et l’affichage du numéro de répétition lors des séances fractionnées. Là encore, Suunto rattrape plus son retard qu’il ne prend de l’avance.
L’application Suunto reste cependant un modèle du genre. L’interface est moderne, épurée, et la récente mise à jour permet une personnalisation plus poussée des widgets. Les données d’entraînement sont claires, lisibles, sans pour autant rester en surface.

Dommage que la synchronisation ne soit pas plus rapide sur la Vertical 2, qui met toujours plusieurs secondes à transférer ses données. C’est plus lent que sur les modèles concurrents.
On se contentera de la légère amélioration côté téléchargement de la cartographie : plus besoin de brancher la montre au secteur pour télécharger les cartes. Il faudra cependant toujours connecter la montre au même réseau Wi-Fi que le téléphone. Eh oui, contrairement à Garmin, rien n’est préchargé : à vous de sélectionner et de télécharger vos zones une par une.

Bien que la cartographie de la Vertical 2 ne soit pas reroutable directement par la montre, on apprécie toujours autant la facilité avec laquelle on peut tracer un parcours sur l’application et l’envoyer sur la montre en quelques secondes.
Suunto Vertical 2Rien de neuf côté suivi sportif
Côté suivi sportif, Suunto ne réinvente pas la roue avec la Vertical 2. La montre embarque les nombreux profils sportifs habituels, sans en développer de nouveaux. Le concurrent Coros prend quant à lui la peine d’aller chercher les niches avec des vrais profils dédiés à la pêche ou l’escalade, par exemple.

Pas de nouvelles métriques révolutionnaires non plus sur la Vertical 2. Si vous cherchez des scores en tous genres ou des suggestions quotidiennes comme chez Garmin, vous n’êtes pas au bon endroit. Suunto reste fidèle à son approche : fournir des données brutes et fiables, à l’athlète de les interpréter.

On espère une belle mise à jour à venir, puisque Suunto indiquait dans son communiqué que le nouveau processeur de la Race 2 et de la Vertical 2 « offre (…) une évolutivité autorisant l’ajout de futures fonctionnalités via des mises à jour ».
Bonne nouvelle, le rapport matinal fait son apparition sur la Vertical 2. À l’image de ce que propose Garmin depuis quelques années, la montre vous accueille au réveil avec un récapitulatif de votre sommeil, de votre statut VFC et de la météo du jour.

Pour le suivi de santé quotidien, la Vertical 2 reconduit le trio classique : suivi du sommeil, statut de la VFC et charge d’entraînement (TSB). Le suivi du sommeil au poignet reste ce qu’il est pour une montre de sport, c’est-à-dire très approximatif. Inutile de s’obséder sur la répartition des phases. Les bons indicateurs, en plus de votre ressenti, restent l’évolution de votre charge d’entraînement, votre fréquence cardiaque au repos, et éventuellement la tendance de votre VFC sur le long terme.
La précision du GPS de la Suunto Vertical 2
Là où Suunto déçoit rarement, c’est sur la précision GPS. Le mode GNSS double fréquence (L1+L5) de la Vertical 2 est excellent, sans surprise. Sur mes parcours habituels, en ville entre les immeubles ou en forêt, la trace GPS est très fiable. La précision est du même acabit que celle de la première Vertical ou d’une Garmin Enduro 3. Rien de particulier à signaler donc pour une montre de cette gamme.

Nouvelle incompréhension au programme cependant : il n’est plus possible de personnaliser les modes de batterie de la Vertical 2. Cela signifie que l’utilisation du second mode GPS le plus précis (moins consommateur en énergie) désactive forcément le fond de carte.

Autrement dit, il faut forcément rester dans le mode de batterie le plus consommateur pour avoir accès à la cartographie. La marque m’indique que la personnalisation des modes de batterie pourrait arriver plus tard via une mise à jour.
La précision de la fréquence cardiaque de la Suunto Vertical 2
C’était le gros point noir des anciennes générations de Vertical et de Race, et c’est encore plus ou moins le cas : la Vertical 2 et la Race 2 ont beau embarquer un nouveau capteur, les résultats ne sont toujours pas à la hauteur d’une montre de sport en 2025, surtout à plusieurs centaines d’euros.

Si nous n’avons pas pu tester correctement le capteur cardio de la Vertical 2 (une fracture de la clavicule n’autorise que la marche à pied), rappelons que nous avons été déçus des résultats du capteur de la Race 2… qui est exactement le même que celui de la Vertical 2. Nous pourrions laisser le bénéfice du doute à la Vertical 2 sur ce sujet puisque nous ne l’avons techniquement pas vérifié, mais nos deux seules séances de tapis incliné en endurance fondamentale n’ont pas montré de suivi parfait. Nous avons même eu droit à une petite envolée fantôme de la fréquence cardiaque, problème typique de nos résultats de test de la Race 2.
À noter que certains testeurs, français comme internationaux, ont noté à l’inverse de très bons résultats sur le capteur cardio de la Race 2 et de la Vertical 2. Nous ne faisons que remonter notre expérience.
Suunto Vertical 2Autonomie : l’Amoled ne l’a pas tuée
C’est ici que tout se joue. La première Suunto Vertical et son écran MIP permettait une des meilleures autonomies du marché, si ce n’est la meilleure à l’époque. Avec un écran Amoled, la Vertical 2 nous a d’abord fait redouter une autonomie amoindrie.
Avant de passer à nos vrais tests terrain, voici comment se situe la Suunto Vertical 2 sur le papier, face à sa prédécesseuse et aux grosses montres concurrentes.
| Écran | Montre connectée | Tous les systèmes + multibande | |
|---|---|---|---|
| Suunto Vertical | MIP | jusqu’à 30 jours (60 jours avec Solar) | jusqu’à 65 heures (90 h avec Solar) |
| Suunto Vertical 2 | Amoled | jusqu’à 20 jours | jusqu’à 65 heures |
| Suunto Race 2 | Amoled | jusqu’à 18 jours | jusqu’à 55 heures |
| Garmin fēnix 8 Pro (51 mm) | Amoled | jusqu’à 27 jours | jusqu’à 53 heures |
| Garmin fēnix 8 Solar (51 mm) | MIP | jusqu’à 30 jours (48 jours avec Solar) | jusqu’à 52 heures (65 h avec Solar) |
| Coros Vertix 2S | MIP | jusqu’à 36 jours | jusqu’à 43 heures |
| Apple Watch Ultra 3 | Amoled | jusqu’à 1,75 jours | jusqu’à 14 heures |
En usage sportif, la Vertical 2 est donc théoriquement aussi autonome que la Vertical. Étonnamment, elle dépasse même toutes ses concurrentes, y compris les grosses montres de sport avec écran MIP telles que la Coros Vertix 2S et la Garmin fēnix 8 Solar dans sa plus grande taille.

Bon ça c’est pour les données constructeurs qui concernent l’autonomie en mode GPS, et donc sans réellement compter la consommation engendrée par l’écran Amoled.
Nous avons effectué trois salves de tests d’autonomie avec notre Vertical 2. Les résultats sont excellents.
| Autonomie Suunto Vertical 2 | Test 1 | Test 2 | Test 3 |
|---|---|---|---|
| Always On | Non | En permanence | Non |
| SpO2 | Non | Non | Non |
| Satellites | Tous les systèmes + multibandes | Tous les systèmes + multibandes | Tous les systèmes + multibandes |
| GPS | 23 h et 07 mn | 19 h et 25 mn | 29 h et 44 mn |
| Autonomie | 10 jours et 18 heures | 10 jours | 25 jours |
Nous avons ressorti nos tableaux de relevés d’autonomie de la première Vertical pour les confronter à nos semaines de test avec la Vertical 2. Le constat est sans appel : la peur de voir l’autonomie fondre avec l’arrivée de l’Amoled est infondée.

Première observation frappante : en usage « sportif intensif » sans affichage permanent, la Vertical 2 fait aussi bien, voire mieux, que son aînée. Elle dépasse également aisément la Suunto Race 2 — en tout cas plus que sur les données communiquées par la marque.
Sans mode Always On (test 1), la Vertical 2 a tenu un peu moins de 11 jours avec 23 h de sport, contre entre 11 et 12 jours avec entre 15 et 21 h de sport pour la première Vertical. Le test 2 ci-dessus montre des résultats légèrement plus bas avec le mode Always On activé, sans pour autant diviser par deux l’autonomie.

Pour ma part, le mouvement de poignet pour réveiller l’écran fonctionne assez bien pour me passer de l’Always On et conserver ainsi la meilleure autonomie possible.
En fait, et c’est bien ce qu’il faut retenir, tout dépendra de vos consultations de l’écran. Une sortie trail dans un endroit que vous ne connaissez pas vous fera beaucoup regarder la cartographie intégrée, tandis qu’une sortie classique de course à pied près de chez vous va simplement déclencher de courts regards sur votre poignet pour vérifier votre allure. Ce n’est pas tant le GPS qui fait fondre l’autonomie, mais l’écran.

Le troisième test ici est particulier et confirme notre précédent point. Au bout de cinq jours de tests, nous avons rangé la montre dans le tiroir pendant deux semaines avant de la ressortir uniquement pour nos séances de sport. Comprenez que l’écran a été très très rarement sollicité, ce qui a laissé assez d’autonomie pour quasiment 30 heures de sport (GPS) répartis sur 25 jours.
Face à la Vertical première du nom et sa version avec recharge solaire, la Vertical 2 perd logiquement le côté « quasi infini » de la batterie. Le gain en qualité d’affichage est tel que le jeu en vaut la chandelle, surtout avec une autonomie finale aussi généreuse.

En résumé, sauf à passer votre vie avec la cartographie allumée en plein soleil (où le MIP garde un avantage physique), la Vertical 2 offre une endurance globale supérieure en usage mixte. Elle encaisse mieux les périodes de veille et compense la gourmandise de son écran par une batterie manifestement plus costaude et une gestion de l’énergie mieux optimisée.
C’est, contre toute attente, une excellente autonomie pour la nouvelle venue. Désolé d’avoir douté de vous ma grande.
Suunto Vertical 2Appel et communication
La Suunto Vertical 2 n’est pas une smartwatch. Si vous cherchez à répondre à des appels au poignet comme avec une Garmin Venu 4, une Coros Apex 4 ou une Apple Watch, passez votre chemin. Vous pouvez voir qui vous appelle, décrocher (ce qui bascule l’appel sur le téléphone), mais c’est tout. C’est rustique, c’est cohérent avec l’ADN « aventure », mais à 600 ou 700 euros, certains pourraient tiquer.

Côté notifications, l’écran Amoled améliore l’expérience utilisateur avec des textes nets et des émojis si vous êtes chanceux. Pas de stockage de la musique, pas de paiement sans contact, pas d’affichage du calendrier. Il faudra se contenter de la météo, si tant est que vous ayez laissé ouvert l’application Suunto sur votre téléphone.
Bref, si vous souhaitez rester connecté au monde extérieur, il faudra sortir votre téléphone. Sur ce point, Garmin a un sacré avantage — sans parler d’Apple avec ses Watch.
Suunto Vertical 2Pas de hausse de prix
La Suunto Vertical 2 a été annoncée fin septembre 2025 et est disponible en deux versions :
- Suunto Vertical 2 en acier (4 couleurs au choix) : 599 euros ;
- Suunto Vertical 2 en titane (deux couleurs au choix) : 699 euros.
À titre de comparaison, la Suunto Race 2 démarre à 499 euros en version acier et 599 euros en titane. L’écart est donc de 100 euros entre les deux modèles, pour des montres qui partagent désormais l’essentiel de leur fiche technique.
Sachez que la première Vertical a elle aussi été lancée en 2023 à 599 euros dans sa version classique en acier inoxydable et à 799 euros dans sa déclinaison en titane avec recharge solaire — option désormais inexistante avec l’écran Amoled de la Vertical 2. Pas de hausse de prix donc entre la Vertical 2 et la Vertical.





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