Selon ce témoignage, le camion électrique de Tesla paraît être un échec

 

Le Tesla Semi, avec ses promesses d'une autonomie exceptionnelle et d'une puissance inégalée, avait tout pour être une révolution dans le transport de fret. Cependant, la réalité sur les routes semble différer des scénarios optimistes présentés par Tesla.

Source : Tesla

Lors de son annonce en 2017, le Tesla Semi promettait de révolutionner le transport routier avec une autonomie allant jusqu’à 800 km et des performances impressionnantes : 0 à 100 km/h en seulement 5 secondes, le tout accompagné de capacités de conduite semi-autonome.

Source : Tesla

Fin 2022, de premiers exemplaires ont officiellement été remis à leurs nouveaux propriétaires. Il s’agit des entreprises Pepsi et de Frito Lay, filiales du groupe américain PepsiCo qui détient notamment les chips Lay’s ainsi que les marques Doritos et Cheetos.

Beaucoup de problèmes

Cependant, selon un témoignage récent d’un employé de Pepsico, ces promesses semblent s’éloigner de la réalité. Les premiers Tesla Semi, livrés fin 2022 aux États-Unis, n’ont jamais atteint l’autonomie annoncée de 800 km. L’employé cite environ 640 km, une performance certes notable, mais inférieure aux attentes initiales. Ce décalage soulève des questions sur les méthodes de calcul de l’autonomie, c’est un sujet classique quand on parle de véhicule électrique. Généralement, les semi-remorques empruntent des voies rapides pour de longs trajets, ce qui contraste avec les méthodes utilisées pour calculer leur autonomie.

Un autre point critique soulevé concerne la fiabilité du véhicule. Des pannes régulières de la batterie et des moteurs ont été rapportées, nécessitant l’intervention directe des ingénieurs de Tesla.

Source : bradmunchen.substack.com

L’utilisation de composants automobiles dans la Tesla Semi, notamment une suspension à double triangulation et un système à trois moteurs de la Model S Plaid, a apparemment été au centre de ces problèmes. D’ailleurs, ces pièces, conçues pour des véhicules plus légers, se révèleraient inadaptées aux exigences du transport commercial lourd.

Un espace à bord qui divise

Malgré ces défis, il existe des aspects positifs. Des conducteurs de Pepsico ont décrit les semi-remorques Tesla comme confortables et faciles à utiliser. L’adaptation rapide au véhicule, la maniabilité, et une conduite silencieuse et douce sont des atouts mis en avant dans plusieurs études. Cependant, des critiques ont été émises concernant l’aménagement de la cabine : espace mal optimisé, visibilité réduite, difficultés pour les interactions aux frontières et péages, et un agencement qui ne favorise pas la propreté.

Source : Tesla

Pour rappel, le design du Tesla Semi est assez spécial : le conducteur est assis au milieu, avec deux écrans tactiles de chaque côté. Les vitres sont incassables, ce qui est une bonne chose. Mais ce design n’est pas que positif. Par exemple, les portes à l’arrière de la cabine prennent trop de place et empêchent d’installer un lit pour les longs trajets.

Avec seulement 90 véhicules produits à ce jour, il reste à voir comment Tesla adaptera ses stratégies pour surmonter les défis techniques et répondre aux besoins de ses clients et futurs clients, parmi lesquels figurent des géants de l’industrie tels que UPS, DHL, FedEx ou encore Walmart.


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