
Certains constructeurs possèdent déjà une gamme de voitures électriques très fournie. C’est par exemple le cas de Volkswagen et de Peugeot en Europe. En revanche, d’autres sont encore à la traîne. On pense notamment aux marques japonaises, qui ont du mal à croire à cette technologie. Et c’est tout particulièrement vrai pour Toyota, qui montre même une véritable défiance.
Une nouvelle berline électrique
Son ancien patron avait même récemment affirmé que cette motorisation est plus nocive pour l’environnement que ce que l’on croit. Et ce même si le nouveau PDG, Koji Sato est un peu plus ouvert sur le sujet. Mais quoi qu’il en soit, Toyota est bien obligé de se plier à l’adoption de la voiture électrique, sous la pression des pouvoirs publics. C’est donc ainsi que le constructeur vient de lever le voile sur sa dernière création en date, destinée au marché chinois. Il s’agit de la nouvelle bZ5, un crossover électrique annoncé sur Weibo.



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Dernière-née de la gamme, celle-ci affiche de faux airs de Prius, et c’est tout à fait normal. Car elle reprend les codes esthétiques de la nouvelle mouture, avec sa signature lumineuse très reconnaissable. De profil, la ligne est très élancée, avec une ligne de toit et une lunette inclinée. De quoi optimiser l’aérodynamisme, même si le Cx (coefficient de traînée) n’a pas été communiqué pour le moment par le constructeur japonais. A noter que ce dernier a donné naissance au crossover dans le cadre d’une co-entreprise nouée avec le groupe FAW en Chine.

Comme le précise le site Car News China, la nouvelle Toyota bZ5 mesure 4,78 mètres de long pour 1,87 mètre de large et 1,51 mètre de haut. Des dimensions généreuses, qui lui permettent de rivaliser frontalement avec la Tesla Model 3 mais aussi la BYD Seal et la Volkswagen ID.7. On note la présence sur le toit à l’avant d’un capteur LiDAR, qui montre que la conduite autonome Toyota Pilot est au rendez-vous. A l’arrière, le crossover adopte une poupe très musclée, qui semble particulièrement surélevée. La signature lumineuse s’inspire de celle affichée à l’avant du véhicule.
Le poste de conduite a également été montré à travers une seule et unique photo par le constructeur. Ce qui est suffisant pour voir que ce dernier est très épuré, reprenant les codes inaugurés par Tesla. Nous retrouvons un grand écran tactile de 15,6 pouces, mais on ne sait pas s’il est compatible ou non avec Apple CarPlay et Android Auto. Il est associé à un combiné d’instrumentation numérique et a le droit à la commande vocale et avec les gestes. A noter que la nouvelle bZ5 affiche un empattement de 2,88 mètres.
Des batteries fournies par BYD
La nouvelle Toyota bZ5 est légèrement plus grande que le bZ4X vendu chez nous. Les deux modèles électriques partagent alors la même plateforme e-TNGA. Le nouveau crossover se décline en quatre versions bien distinctes, avec deux batteries différentes. Il faut savoir que ces dernières sont fournies par le géant chinois BYD, actuellement numéro 1 des ventes de voitures électriques dans le monde. Mais c’est aussi un spécialiste des accumulateurs, avec sa technologie Blade LFP (lithium -fer – phosphate). C’est justement cette dernière qui équipe l’auto de Toyota.

Les deux batteries, de 65,28 et 73,84 kWh offrent une autonomie respective de 550 et 630 kilomètres selon le cycle chinois CLTC. Ce qui donne 467 et 535 kilomètres avec l’homologation WLTP. La recharge s’effectue dans tous les cas de 30 à 80 % en 27 minutes, à une puissance maximale de 90 kW en courant continu. Des chiffres très décevants par rapport à ses rivales. La voiture n’est disponible qu’avec un seul moteur installé à l’avant, qui affiche 271 chevaux pour un couple de 330 Nm.
On connaît déjà le prix du crossover électrique, qui démarre à partir de 129 800 yuans en Chine. Ce qui donne environ 15 818 euros selon le taux de change actuel. Cependant, ce prix sera revu à la hausse si la voiture fait un jour son arrivée en Europe. Et cela en raison des droits de douane mis en place par Bruxelles pour les voitures électriques produites dans l’Empire du Milieu. De plus, l’auto devrait aussi faire l’impasse sur le bonus écologique en France pour cette même raison.
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