Voilà maintenant plusieurs générations d’iPhone Pro que je teste pour Frandroid. Après les 15 Pro, les 16 Pro, et récemment le Pixel 10 Pro et le Galaxy S25 Ultra, j’avoue que j’aborde chaque nouvelle sortie Apple avec un certain scepticisme. Les évolutions sont souvent timides, les révolutions rares. Alors quand j’ai déballé cet iPhone 17 Pro, je me suis demandé : qu’est-ce qui va vraiment changer cette fois ?
La première chose qui frappe, c’est ce design. Apple a pris des risques, et ça se voit. Fini le titane des iPhone 15 Pro et iPhone 16 Pro, place à un châssis aluminium plus massif avec ce fameux « plateau caméra ». J’ai eu besoin de quelques jours pour m’y faire, mais je dois reconnaître qu’il y a une logique derrière.
Ce qui m’intéresse surtout, c’est de savoir si Apple a enfin résolu les points noirs qui m’agaçaient sur les générations précédentes. L’autonomie moyenne du 16 Pro, la chauffe lors des sessions photo-vidéo intensives, et cette impression parfois frustrante que l’iPhone Pro ne justifiait pas vraiment son surcoût par rapport au modèle standard et enfin le zoom qui n’était pas au niveau de ce que l’on trouve sur Android.
Fiche technique
Modèle | Apple iPhone 17 Pro |
---|---|
Dimensions | 71,9 mm x 150 mm x 8,75 mm |
Interface constructeur | iOS |
Taille de l’écran | 6,3 pouces |
Définition | 2622 x 1206 pixels |
Densité de pixels | 460 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Apple A19 Pro |
Puce graphique | Apple GPU |
Stockage interne | 256, 512, 1024 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 48 Capteur 2 : 48 Capteur 3 : 48 Mp |
Capteur photo frontal | 18 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K @ 120 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 7 |
Bluetooth | 6.0 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Non |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 3988 mAh |
Poids | 204 g |
Couleurs | Argent, Bleu, Orange |
Fiche produit |
L’exemplaire de l’iPhone 17 Pro nous a été prêté par Apple.
Design et ergonomie : l’iPhone Pro a changé
Ce design m’a fait bizarre au début. Après des années de raffinement progressif, Apple nous sort un téléphone plus épais, plus lourd, avec cette barre caméra qui tranche nettement avec l’élégance habituelle de la marque. Ma première réaction a été mitigée.

Mais laissez-moi vous expliquer pourquoi j’ai changé d’avis en l’utilisant. Ce châssis unibody en aluminium, certes moins sexy que le titane, transforme complètement la prise en main. Les bords arrondis remplacent les tranches plates des dernières générations, et franchement, c’est un bonheur pour les longues sessions d’utilisation.

Les mesures ne mentent pas : on passe de 199 à 206 grammes, et de 8,25 à 8,75 mm d’épaisseur. Ça peut sembler négligeable, mais avec une coque, la différence se sent.

Ce plateau caméra, justement, parlons-en. Au début, j’y voyais juste un caprice esthétique. Après usage, je réalise que c’est avant tout fonctionnel. Le téléphone ne bascule plus sur une table quand on tape dessus, et la répartition du poids semble mieux équilibrée.

La palette de couleurs marque une rupture. Cet orange, c’est du jamais vu sur un iPhone Pro. Personnellement, je l’aime bien sur les photos, mais j’étais moins séduit une fois en main. Disons que j’ai peur qu’on s’en lasse. Le bleu profond me semble plus neutre, même si Apple nous prive encore une fois d’un noir classique

Je dois mentionner cette antenne visible sur la tranche supérieure. C’est vraiment dommage esthétiquement, surtout sur la finition orange où elle ressort comme un bouton sur le nez. Apple a fait des miracles d’intégration par le passé, alors cette concession m’étonne.

Le Ceramic Shield 2 à l’avant et à l’arrière promet une résistance améliorée. Difficile à vérifier sur une semaine, et je ne vais pas volontairement lui faire subir les pires choses, il y a des chaînes YouTube qui en ont fait leur spécialité. L’étanchéité IP68 reste au même niveau.
Au final, ce design divise, et je le comprends. Mais après l’avoir vécu, je pense qu’Apple a fait les bons arbitrages techniques, même si l’élégance en pâtit. C’est assumé : le Pro devient vraiment un outil avant d’être élégant. L’élégance est désormais l’apanage de l’iPhone Air.
Pour être honnête, tenir l’iPhone Air juste après le 17 Pro, c’est saisissant. L’Air conserve cette esthétique visuelle qu’Apple maîtrise si bien, et qui fait que le Pro paraît presque rustaud en comparaison. Cette différenciation n’est sûrement pas un hasard.
Enfin, une polémique est née autour des rayures qui apparaissent sur le « plateau » de la caméra de l’iPhone 17 Pro, où l’anodisation en aluminium semble particulièrement vulnérable aux chocs et frottements sur les arêtes vives.
Apple a attribué une partie de l’usure observée en magasin aux supports MagSafe utilisés en démonstration, mais ces explications ne dissipent pas totalement les inquiétudes sur la durabilité de la finition, d’autant que les zones anguleuses du module photo paraissent s’écailler plus vite que les surfaces planes.
La coque semble donc de rigueur pour qui veut protéger cet iPhone 17 Pro. Et la finesse de perdre encore un peu alors que l’iPhone 17 Pro est déjà le plus épais iPhone jamais créé.
Ecran : enfin un traitement anti-reflet
Techniquement, l’iPhone 17 Pro est équipé d’un écran OLED Super Retina XDR de 6,3 pouces, avec le 1-120 Hz, aka ProMotion, l’Always-On Display, le HDR, toujours le True Tone et désormais du Ceramic Shield 2 pour la résistance.
Parmi les nouveautés, Apple évoque un pic de luminosité jusqu’à 3 000 nits en plein soleil (contre 2 000 nits pour le 16 Pro). Il a désormais aussi un filtre anti-reflet, présenté comme un nouveau traitement. Enfin, il y a aussi les bords plus fins qui améliorent la prise en main.
Apple iPhone 17 Pro | Normal |
DeltaE moyen | 2,9 (5,74 max.) |
Température colorimétrique | 6 216 K |
Contraste | Non mesurable |
Luminosité max | 1 045 nits |
BT 709 | 103% |
DCI-P3 | 69% |
BT 2020 | 47% |
Mesures en HDR | |
DeltaE moyen | 6,96 |
Luminosité max | 2400 nits |
Nos mesures montrent que l’écran de l’iPhone 17 Pro tient toutes ses promesses en termes de précision colorimétrique en SDR, de puissance lumineuse et de restitution colorée pour un usage polyvalent (multimédia, photo, vidéo). L’espace DCI-P3 est un peu en retrait, mais reste suffisant pour la majorité des usages. Le mode HDR bénéficie surtout d’une très forte luminosité même si la précision colorimétrique baisse lors de ces pics lumineux.
Le traitement anti-reflet n’est pas aussi efficace que sur le Galaxy S25 Ultra, mais il est bien mieux que le précédent 16 Pro sur les reflets perceptibles. Cela améliore la lisibilité en extérieur, mais peu mesurable en intérieur.
Bref, cet écran n’est pas une révolution, mais il atteint le sommet du marché avec des optimisations bienvenues, tant que sur la luminosité et que le traitement anti-reflet.
Performances : la chambre à vapeur est efficace
C’est ici que les choses deviennent intéressantes. Apple introduit enfin une chambre à vapeur sur l’iPhone, technologie que la concurrence Android maîtrise depuis des années. Mieux vaut tard que jamais.
Le principe est simple : une infime quantité d’eau se vaporise au contact de la chaleur du processeur, puis se condense ailleurs dans le châssis, dissipant ainsi la température. Ce système passif fonctionne en permanence sans consommer d’énergie.
L’architecture interne a été complètement repensée autour de cette solution thermique. Le processeur A19 Pro se positionne désormais au centre du châssis, ce qui permet en théorie une répartition homogène de la chaleur vers les quatre coins via le châssis aluminium qui fait office de dissipateur géant.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et confirment la supériorité technique de cette génération. Avec 70 062 points dans notre synthèse de benchmarks, l’iPhone 17 Pro creuse un écart significatif face à la concurrence. Le gain de 10% par rapport au 16 Pro (63 533 points) peut sembler modeste, mais il place Apple loin devant les meilleurs Snapdragon 8 Elite des Samsung Galaxy S25 Ultra (64 581) et Galaxy S25 (64 927).

On l’a également comparé au dernier Snapdragon 8 Elite 2 de Qualcomm, l’A19 Pro est devant.
Tests thermiques : bravo Apple
Nos tests thermiques montrent que l’iPhone 16 Pro chauffent plus lors des sollicitations extrêmes. Sur l’iPhone 17 Pro, cette chaleur se répartit désormais uniformément sur toute la surface, ce qui élimine ces points chauds inconfortables des précédents modèles.

Test concret avec Assassin’s Creed Mirage pendant une heure. Mon iPhone 16 Pro devient rapidement brûlant près de la caméra arrière, ce qui force à faire des pauses. L’iPhone 17 Pro chauffe aussi, mais cette chaleur homogène reste supportable pendant toute la session. Plus de zone interdite, plus d’inconfort localisé.


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Les performances tiennent mieux dans le temps, avec peu de « throttling » (ou bridage thermique). Pour rappel, c’est un mécanisme de protection qui réduit automatiquement la fréquence du CPU/GPU quand la température est trop élevée. Un stratagème qui peut faire baisser temporairement les performances lors de longues charges lourdes.
Usage quotidien : ça marche bien
Au-delà des benchmarks, c’est un iPhone très performant, et c’est surtout la stabilité des performances qui transforme l’expérience quotidienne. Monter une vidéo 4K de 30 minutes dans Final Cut Pro ? L’iPhone 17 Pro maintient sa cadence sans ralentir, même après 20 minutes de calculs.
Les 12 Go de RAM contribuent peut-être à ça. Jongler entre Lightroom avec 50 photos RAW ouvertes, Final Cut Pro et Chrome avec quinze onglets ne provoque plus ces rechargements.
Bref, c’est un délice à utiliser, il déborde de puissance et maîtrise mieux la chauffe qu’avant.
Photo et vidéo : des nouveautés enfin
Les évolutions techniques qui comptent
Le système photo de l’iPhone 17 Pro a évolué avec sa configuration 48 mégapixels, homogène sur les trois capteurs. Ce sont trois capteurs similaires. Cette unification n’est pas que cosmétique : elle simplifie radicalement le traitement et autorise des recadrages sans perte de qualité.

Le nouveau téléobjectif 48 mégapixels est ce qu’il y a de plus intéressant sur cette génération. Avec son capteur 56 % plus grand, il remplace l’optique 5x par une configuration 4x/8x plus polyvalente. Le 4x équivaut à un 100 mm en photo classique, cette focale magique parfaite pour les portraits avec un bokeh.

Point technique : Apple abandonne le système de recadrage numérique classique. Le téléobjectif capture nativement en 4x optique, puis utilise la taille de son capteur 48 mégapixels pour proposer un « 8x optique-like« . C’est du recadrage intelligent, pas du zoom numérique basique, néanmoins ce n’est pas un zoom optique.
La caméra selfie Center Stage est ma nouveauté préférée. Ce capteur carré de 18 mégapixels permet un recadrage intelligent entre formats portrait et paysage sans rotation physique du téléphone. Apple utilise l’intégralité du capteur selon les besoins, il passe automatiquement de 12 mégapixels à 18 mégapixels plein capteur.
Côté vidéo, les nouveautés ciblent clairement les professionnels. L’enregistrement ProRes RAW et Open Gate donne accès à l’intégralité du capteur – une fonctionnalité réservée aux applications Final Cut Camera et Blackmagic Camera pour l’instant. Le support Genlock permet la synchronisation de plusieurs iPhone pour des prises de vue multi-caméras.
J’ai emmené cet iPhone 17 Pro lors d’un séjour à Shenzhen, terrain de jeu idéal pour tester un appareil photo. Entre les gratte-ciel de Nanshan, les marchés de l’électronique de Huaqiangbei, les parcs urbains et la skyline nocturne, j’ai pu explorer toutes les facettes de ce système photo dans cette métropole tech.
Le positif
Premier test dans le district technologique de Nanshan par grand soleil. L’ultra grand-angle 48 mégapixels est particulièrement impressionnant pour capturer l’architecture des tours Sky City de DJI et des autres géants tech. La distorsion est tout à fait correct ici.
Sur le terrain, le capteur principal de l’iPhone 17 Pro offre des performances remarquables – perpétuant l’excellence de la gamme Pro d’Apple. Le rendu photographique est particulièrement séduisant. Le traitement HDR fait preuve de mesure et d’élégance. La fidélité chromatique et l’équilibre des contrastes témoignent d’une précision exemplaire, tandis que la gestion des zones d’ombre demeure parfaitement équilibrée.
La gestion de la lumière directe progresse aussi. Photographier à contre-jour avec les buildings en verre en silhouette, le 17 Pro préserve mieux les détails dans les ombres sans griller les reflets métalliques. Le HDR semble plus subtil, moins artificiel que sur la génération précédente.
À l’instar du modèle précédent, l’autofocus fait preuve d’une rapidité impressionnante. Aucun délai n’est perceptible lors des prises de vue successives.
Même en 8x depuis les passerelles piétonnes, les enseignes lumineuses et les détails architecturaux restent nets et exploitables. Les caractères chinois des panneaux publicitaires, les motifs des façades, tout ressort avec une netteté que n’atteignait pas le 5x optique du 16 Pro.
Point notable : le mode nuit fonctionne désormais sur tous les niveaux de zoom.
L’équivalent 100 mm offre une distance de travail confortable, tout en créant un bokeh naturel que je trouve flatteur.
Comparé au 3x des anciens iPhone Pro, le 4x évite les déformations faciales tout en permettant un cadrage plus serré. Pour les portraits de rue discrets, c’est un vrai plus.

Le module ultra grand-angle conserve les atouts et les limitations de la génération précédente. Effectivement, l’angle de champ ultra-large (120°, équivalent 13 mm) dévoile des possibilités créatives particulièrement stimulantes. La restitution chromatique et l’équilibre des contrastes demeurent aussi plaisants visuellement.

Le capteur de 48 mégapixels avec sa technologie quad-pixel (pixels de 1,4 μm composés d’unités de 0,7 μm) et son ouverture ƒ/2,2 garantit une polyvalence remarquable, de la photographie macro 0,5x aux clichés en très haute définition. C’est vraiment agréable à utiliser.
Le négatif aussi
Vous vous dites que c’est très positif ? Forcément, on a des choses à redire tout de même.
Entre les focales préréglées, les zooms intermédiaires entraînent une légère perte de texture avec un niveau de détails en retrait par rapport aux focales dites « natives ».
Sur l’ultra grand‑angle, les progrès en micro‑détails à 12 MP restent modestes, et même si le rendu 24/48 MP est correct, le gain peut sembler limité face à l’iPhone 16 Pro selon les scènes.
En intérieur et en basse lumière, un bruit discret demeure visible à l’inspection rapprochée malgré une exposition et une dynamique globalement solides.
Le mode macro, déclenché via l’ultra grand‑angle, n’est pas toujours pratique ni optimal pour les très gros plans, et il vaut souvent mieux préférer le 2x du capteur principal.
Enfin, le passage du téléobjectif de 5x à 4x apporte des images plus nettes à 4x, mais l’avantage s’atténue dès 5x et au‑delà, avec des clichés à 8x qui paraissent proches de ceux du 16 Pro, ce qui limite l’intérêt pour certains usages à longue focale.
Et Center Stage !
Et… Center Stage. Cette fonction montre son génie. C’est vraiment la meilleure nouveauté de cette génération.
Le passage automatique du mode portrait au mode paysage selon le nombre de personnes détectées fonctionne parfaitement. Plus besoin de cette gymnastique agaçante pour faire rentrer tout le monde dans le cadre.
En photo, l’iPhone 17 Pro signe une conclusion globalement très positive grâce à une polyvalence solide, un rendu naturel et une exposition fiable, avec en vedette le nouveau Center Stage à l’avant qui facilite selfies et vidéos en cadrant automatiquement, en élargissant le champ pour les groupes et en permettant des captures en portrait ou paysage sans tourner le téléphone.
Côté vidéo, la stabilisation reste de haut niveau, la colorimétrie est cohérente, et les options avancées comme l’ultra‑stabilisation 4K HDR et la Double capture ouvrent de vrais usages pour le vlog et les réseaux.
En contrepartie, quelques limites subsistent : perte de texture aux zooms intermédiaires en dehors des paliers “natifs”, ultra grand‑angle au gain parfois discret par rapport à la génération précédente, macro via l’UGA moins pratique que le 2x du capteur principal, et téléobjectif 4x très net à 4x, mais moins performant au‑delà, ce qui réduit l’intérêt pour les longues focales.
iOS 26 : l’interface Liquid Glass séduit, Apple Intelligence déçoit encore
iOS 26 a modifié les codes visuels d’Apple avec cette interface Liquid Glass. Les premiers jours, j’étais perplexe. Cette esthétique translucide avec des effets de profondeur prononcés tranche avec la sobriété habituelle d’iOS.
Pour aller plus loin
Trois mois sur iOS 26 : on vous dit si l’iPhone en sort gagnant
Après trois mois d’usage, je dois avouer que ça grandit. Ces effets de matérialité virtuelle donnent une impression de relief, même si certaines animations peuvent sembler excessives. C’est surtout cohérent avec l’écran Always-On qui gagne en lisibilité.
La refonte de l’app Caméra mérite tous les éloges. Apple simplifie drastiquement l’interface avec deux options principales visibles, le reste se déploie sur demande.

Les nouveaux contrôles permettent enfin de changer définition, format de fichier (Log, HDR) et profils couleur directement depuis l’interface. C’est exactement ce que demandaient les utilisateurs avancés qui jonglaient avec des apps tierces pour ces réglages.
Apple Intelligence continue son déploiement poussif. La réécriture de texte fonctionne correctement, la génération d’emojis personnalisés amuse, mais on reste loin des promesses initiales. Face au Gemini intégré que j’ai testé sur le Pixel 10 Pro, l’écart reste béant.
Siri demeure frustrant malgré l’intégration ChatGPT promise. Pour les requêtes complexes, Gemini reste tellement plus pertinent. Cette lacune devient gênante alors que l’IA conversationnelle se démocratise rapidement.
Les améliorations de traduction temps réel progressent grâce au Neural Engine. La traduction via caméra gagne en fluidité, particulièrement pour les langues asiatiques. Pratique en voyage, même si Google Traduction reste plus polyvalent.
L’optimisation énergétique d’iOS 26 reprend aussi ce que l’on connaît sur certains Android. Et c’est efficace : un mode d’économie d’énergie toujours actif, et qui est transparent. Vous ne remarquerez pas que c’est lent… ça s’adapte à vous.
Autonomie : de bonnes performances
L’autonomie est l’amélioration la plus intéressante de cette génération. Apple intègre des batteries nettement plus généreuses grâce au châssis unibody repensé. Le Pro Max dépasse enfin les 5000 mAh, une première sur iPhone.
En usage réel, je tiens facilement une journée complète avec le Pro. Ces performances placent enfin les iPhone dans le peloton de tête pour l’autonomie.
Mes relevés donnent 7h24 d’écran sur le Pro en usage mixte intensif (photo, vidéo, jeux, navigation).
D’ailleurs, sachez que les versions sans slot SIM bénéficient d’un espace batterie légèrement supérieur. Apple annonce 2h d’autonomie supplémentaires. En France, cependant, on ne trouve pas ces versions, il faut se rendre à l’étranger.
La recharge progresse à 40W en filaire, on récupère 50 % en 20 minutes avec un adaptateur compatible. C’est mieux qu’avant, mais loin des standards Android qui dépassent parfois les 100W. Par contre, pour obtenir 40W, il faut un adaptateur USB‑C compatible AVS (Dynamic Power/PD 3.2) de 40 W ou plus.
Cela donne un 0 à 40 % en 15 minutes, 0 à 50 % en 20 minutes, et un 0 à 72 % en 30 minutes. C’est encourageant… mais il faut un chargeur secteur compatible et un câble USB‑C de qualité. Sans cela, la puissance de charge sera plafonnée.
La charge MagSafe (Qi2.2) grimpe à 25W avec un chargeur 30W. Le passage au Qi2.2 permet d’atteindre les 25 W avec des accessoires tiers compatibles, sans se limiter au seul chargeur MagSafe.
Il faut dire que l’optimisation logicielle contribue beaucoup aux gains d’autonomie observés. iOS 26 a affiné sa gestion énergétique. En l’espèce, je pense que ces améliorations invisibles comptent autant que l’augmentation physique des capacités.
La charge adaptative apprend des habitudes pour optimiser les cycles. Cette intelligence retarde la charge complète nocturne jusqu’au réveil programmé, ce qui préserve la chimie de la batterie sur plusieurs années. C’est le genre de fonction qui fait la différence à long terme.
D’ailleurs, les modes économie d’énergie se personnalisent avec des profils par application. On peut définir des restrictions spécifiques selon ses priorités du moment.
Enfin, la gestion thermique repensée maintient des températures plus stables, ce qui va assurément préserver les cellules des cycles de dilatation-contraction qui sont néfastes.
Audio et connectiques : c’est solide
La connectivité de l’iPhone 17 Pro fait consensus: Wi‑Fi 7 tri‑bandes via la puce N1, Bluetooth 6, UWB de 2e génération, et un port USB‑C 3.2 à 10 Gbit/s qui gère le DisplayPort et le mode hôte pour les accessoires pro.
Côté audio, les haut‑parleurs stéréo proposent une scène large et un rendu propre pour la vidéo et la musique, avec une dynamique maîtrisée et peu de distorsion, tandis qu’en téléphonie la clarté des voix et la réduction de bruit sont efficaces, que ce soit à l’oreille ou en haut‑parleur mains libres. Mais le volume maximal est un brin plus sage que sur la génération précédente.
Enfin, l’iPhone 17 Pro gère la SIM différemment selon les marchés. En France et en Europe, il conserve un tiroir nano‑SIM tout en prenant en charge l’eSIM, alors que dans une douzaine de régions (dont États‑Unis, Canada, Japon, Mexique, pays du Golfe et EAU), il est vendu en version 100 % eSIM, sans slot SIM, ce qui permet à Apple d’utiliser l’espace libéré pour une batterie légèrement plus grande et une autonomie annoncée en hausse.
Prix et alternatives
L’iPhone 17 Pro démarre à 1329 € en 256 Go. C’est une baisse de prix et si cela ne vous semble pas être le cas, c’est normal. Apple a doublé le stockage de base, il n’y a plus de version 128 Go.
Le Pixel 10 Pro reste une alternative séduisante. Son IA Gemini intégrée surpasse largement Apple Intelligence, et ses capacités photo computationnelles impressionnent. Prix plus accessible en prime.
Mais la meilleure alternative à l’iPhone 17 Pro reste probablement l’iPhone 16 Pro, désormais disponible à prix réduit et qui conserve 90 % des capacités de son successeur.
Enfin, le 17 « non Pro » ayant beaucoup progressé, l’écart de valeur perçue avec le 17 Pro se réduit, ce qui nous pousse à suggérer que le modèle standard suffit à beaucoup d’usages.
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