Test du Moustache J. all : le SUV du vélo électrique à tout faire

Moustache J : J l'amoroso ?

Parti d’une feuille blanche, le Moustache J veut être la nouvelle référence du VTC électrique haut de gamme avec des originalités marquées, en plus d’être français. Pari réussi ? Réponse dans notre test complet.
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid
 

La gamme de Moustache utilise de curieux noms pour ses vélos électriques : Lundi, Vendredi, Samedi… Ces patronymes donnent à chaque modèle son orientation, que ce soit pour le déplacement urbain en semaine ou le loisir en week-end. Avec son nouveau vélo électrique Moustache J, la marque ouvre « un jour nouveau », une sorte de huitième jour où le vélo serait capable de tout faire.

Ce n’est pas seulement un produit inédit, mais un manifeste du fabricant ayant soufflé ses 10 bougies cette année. Célébrant une décennie, le Moustache J veut aussi renforcer le made in France, avec un cadre creux moulé par gravité dans l’Hexagone à Marseille, en plus des pièces maîtrisées en interne comme les roues, le guidon, les garde-boue et la suspension arrière.

Moustache J all cadre batterie
Ce cadre français en un bloc voyage 15x moins qu’un cadre asiatique // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Bien que très polyvalent, le Moustache J se décline en trois configurations pour viser des clientèles spécifiques : le J. on épuré et pour la ville, le J. off pour le tout-terrain et le J. all équipé façon VTC. C’est celui-ci que l’on nous a confié pendant une poignée de jours : de quoi parcourir 150 km au guidon et se faire un avis.

Fiche technique

Modèle Moustache J. all
Vitesse max 25 km/h
Puissance du moteur 250 watts
Nombre d’assistances 5
Batterie amovible Oui
Bluetooth Oui
GPS Oui
Écran Oui
Poids 33 kg
Phares Oui
Feu arrière Oui
Fiche produit

Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.

Design : le SUV à tout faire

Ce n’est pas la première fois que nous voyons un vélo électrique à cadre ouvert et tout suspendu. Nous pensons notamment aux Conway Cairon, Riese & Müller Homage, Malaguti Collina ou Victoria Parcours. C’est le SUV du vélo misant sur le confort, avec une garde au sol élevée, pouvant gérer le vélotaf et des sorties tout-terrain.

Mais le Moustache J est pensé différemment avec son cadre en deux parties, séparé des bases par la suspension arrière et les roulements, le tout sans hauban ! On est finalement sur une architecture proche de la moto façon bras arrière oscillant. L’allure est donc atypique, avec un aspect robuste dégagé par le cadre en un bloc, dont la peinture se veut résistante au temps et aux éraflures.

Un équipement dingue avec un porte-bagages suspendu

Comme les Moustache Lundi 27, le J intègre un éclairage avant réglable, ici en porte-à-faux de la potence. Il est réglable en hauteur, avec 100 lux pour bien voir. La lumière arrière (sans feu stop hélas), elle, s’invite sur le porte-bagages.

Ce dernier est aussi très original, car il est fixé au cadre et non à la roue arrière, et donc indépendant de celle-ci. L’enfant ou le chargement n’est donc pas impacté par les chocs arrière, le cadre étant lui aussi suspendu.

La fourche utilisée sur notre modèle Moustache J. all est une SR Suntour XCR 34 de 120 mm de débattement. Et les fixations sont universelles, avec des accroches QL3 pour des sacoches et MIK HD pour un siège bébé, par exemple. Dommage que ce ne soit pas de série, à contrario du porte-sacoches.

Moustache J all porte-bagages arrière
Pourquoi diable ce porte-bagages est-il en option ? // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Qui dit SUV dit vélo surélevé, et dit corps haut perché. Mais bonne nouvelle, la firme française a installé une selle télescopique à gérer depuis un petit bouton placé sur le guidon. En appuyant dessus, le poids de votre corps baisse de lui-même la selle. Relevez légèrement votre fessier, appuyez de nouveau sur le bouton, et la selle prendra de nouveau de la hauteur.

Les images officielles montrent une assise relativement penchée sur le guidon, mais on peut facilement régler la selle plus bas, afin d’avoir un dos plus droit. Enfin, pour protéger les jambes, un carter enveloppe le haut de la courroie, et les garde-boue tubulaires sont bien fixes et suffisamment longs, avec une bavette avant en bonus. Il fallait cela, car en conduite tout-terrain, ça peut vite salir.

On est émerveillé par l’équipement pléthorique, moins par les dimensions du vélo. Très long, le Moustache J. all est surtout très lourd. Nous l’avons pesé à 33 kg batterie incluse, soit le plus imposant VAE que j’ai pu testé hors cargo. Ne cherchez donc pas à le porter, et même le soulever à la verticale est très compliqué en raison du porte-bagages. Vous êtes prévenu.

Un environnement Bosch dernier-cri

Les habitués de la marque vosgienne ne sont pas dépaysés en matière de technologies embarquées. Ils retrouveront l’écosystème Bosch Smart System sur ce Moustache J, employant l’écran Kiox 500. Ordinateur de bord haut de gamme du fournisseur allemand, ce boîtier est identique au Kiox 300 installé sur notre exemplaire de test, hormis la diagonale : 5 pouces contre 3 ici.

Moustache J all écran Bosch
Ici en 3 pouces sur le modèle d’essai, le bel écran Bosch Kiox sera bien en 5 pouces sur le Moustache J // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Nous n’allons pas tout vous détailler car un dossier spécifique publié sur Frandroid vous dira tout sur le Bosch Smart System. On peut néanmoins vous dire que l’on aime la navigation pour les trajets loisirs en terrain inconnu.

Et la dernière mise à jour Bosch permet désormais d’utiliser l’écran comme objet de verrouillage (et plus seulement avec le smartphone et l’application), ainsi qu’une personnalisation des menus à l’image des écrans Specialized. Enfin, on peut afficher la vitesse et le kilométrage ou l’autonomie en même temps. Vraiment sympathique.

Moustache J Bosch appli
Aperçu de l’appli Bosch eBike Flow // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

L’écran Kiox 500 n’est pas tactile : il est relié à une commande Bosch Remote sur la gauche du guidon. Les boutons sont assez gros pour l’utiliser avec des gants, mais il faut savoir jouer des droite-gauche ou haut-bas pour naviguer dans les différents menus. Pas si intuitif, même pour nous ayant déjà testé de nombreux vélos équipés de ce système.

Avec le temps, vous devrez vous y faire.

Un vélo agile qui cache bien son jeu

La position SUV déroute sur les premiers mètres, car ce Moustache J demeure un intermédiaire atypique entre le VTT et le vélo de ville. En réglant notre selle un peu basse et avec un angle de guidon bien positionné pour garder le dos droit, on roule confortablement sur ce trekking d’un genre nouveau.

L’assise de la selle Royal Essenza est bien rembourrée, les suspensions avant et arrière venant absorber tous les trous, les racines en forêt, les trottoirs de certaines pistes en ville, sans perdre de neurones. Bémol, le garde-boue arrière vient heurter le porte-bagages sur les variations extrêmes comme un gros dos d’âne.

Le Moustache J est ainsi un petit tapis volant, sachant que les pneus ballon Schwalbe Johnny Watts, montés sur les jantes maison Just, contiennent presque toutes les vibrations. C’est impressionnant et très agréable.

Mais ces gommes assez crantées sont installées surtout pour offrir une polyvalence, que l’on a testée sur terre grasse ou gravier, sans appréhension ni perte d’adhérence. Nous n’avons pas poussé le vélo sur un parcours VTT à gros dénivelés, ce vélo électrique restant l’intermédiaire de la gamme (il y a le J. off pour cela avec des pneus Maxxis Rekon et une fourche avant Marzocchi d’un débattement de 130 mm).

On comprend déjà que ce Moustache a de belles capacités en conduite, car le haut centre de gravité est un peu joueur, en rupture avec la position passive (on peut jouer avec une position semi-active en changeant les réglages). L’agilité est presque déconcertante sur les premiers kilomètres, et on prend un vrai plaisir à filer dans le trafic parisien avec ce vélo électrique.

Un moteur Bosch puissant, mais pas le plus adapté ?

Bosch fabrique probablement les moteurs de vélos électriques les plus réputés. Le modèle Performance Line installé au pédalier de notre Moustache J. all délivre 75 Nm, via un capteur de couple. La réponse à la pression de pédale est excellente, et le pédalage est très naturel, sans à-coups ni latence en reprises. Le couple est suffisant en utilisation modérée, sur les trois différents niveaux : Eco, Tour et Turbo. Les 75 Nm emmènent facilement aux 25 km/h de la limite légale, avec un bruit très contenu.

Moustache J all moteur Bosch
On s’étonne de ne pas voir le Bosch CX de 85 Nm sur ce mastodonte – Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

En revanche, on peut s’interroger sur le choix de ne pas employer le haut de gamme Bosch Performance Line CX. Car le Performance Line « tout court » n’est pas capable de tenir les 25 km/h en pente soutenue, à cause du poids important et de l’empreinte au sol des roues. Les 85 Nm du CX n’auraient pas été de trop, surtout face au positionnement haut de gamme et du prix de ce vélo.

Une transmission idéale, mais des freins en retrait

Pour la transmission, pas grand-chose à redire, le choix de l’Enviolo est tout bonnement super en conduite citadine. Conjuguée à une courroie, cette solution permet de varier le braquet en roulant et à l’arrêt, facilitant le démarrage et le pédalage en montée. Pour aller au-delà des 25 km/h, cela devient plus difficile : ne visez pas plus de 30 km/h en forçant sur le plat. Une option avec un dérailleur Shimano Cues à 11 vitesses est disponible pour ceux et celles désirant plus de souplesse.

Moustache J all Enviolo courroie
L’Enviolo est superbe en conduite citadine comme en tout-chemin, mais en option… // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Du côté des freins, c’est bien pensé, mais Moustache a peut-être commis une petite faute. Les Alhonga à étriers 2 pistons sont certes rassurants avec une bonne progressivité aux commandes hydrauliques, mais pas adapté aux gros freinages ni au tout-terrain. Disons que ce n’est pas au niveau du reste du vélo. Vu le tarif et les prestations, on est en droit de demander du Shimano MT-400 ou des Magura MT4 au minimum. Ce n’est pas le cas.

Autonomie correcte et charge très rapide

Bien que moulé en un bloc, le cadre du Moustache J héberge des batteries de grande capacité. Notre exemplaire de test est en plus équipé du bloc de 625 Wh – contre une capacité de 500 Wh de série – pour fournir une autonomie digne de ce nom. En pratique, nous avons fait 59 kilomètres, sur le plus haut niveau d’assistance Turbo.

Les conditions étaient idéales, entre 25-30 °C et avec 80 kg de charge. Mon trajet de prédilection consiste à faire le tour de Paris, avec un passage par le bois de Boulogne, donc des chaussées diverses, quelques petits dénivelés et des arrêts fréquents. Nous avons ajouté un trajet de 7 km avec une charge arrière (15 kg) et un autre sur une surface totalement plate.

Moustache J all batterie amovible
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Sur un second trajet pour vider la batterie, nous avons obtenu 66 km, en ajoutant un peu de mode Auto. Sous une pluie battante et en Auto, notre dernier trajet a demandé 36 % sur 20 km, soit 56 km d’autonomie sur charge complète.

En jouant avec le mode Tour et Eco, variant la puissance selon le terrain, il est possible d’allonger l’endurance à environ 80 km. Des valeurs plus qu’acceptables, voire même très bonnes eu égard aux poids et aux pneus.

Une belle charge rapide

La batterie intégrée est aussi amovible. Derrière son cache – non définitif sur le modèle de test – l’accumulateur est à déverrouiller avec une clé, sans avoir à forcer. La batterie reste lourde (4 kg) et ses dimensions ne permettent pas de la loger partout.

Moustache J all recharge
La recharge usuelle prend 2h, et 3h45 max pour un plein sur la batterie 625 Wh // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

En compensation, Moustache livre un chargeur 4 ampères, de quoi passer de 5 à 55 % en deux heures, atteindre 80 % en trois heures et faire le plein en 3h45. Suivre la charge est simple : tout se fait depuis l’écran avec un pourcentage sur le vélo, et une petite jauge à 5 voyants sur la batterie.

Prix et disponibilité

Connaissant la marque et sa grille tarifaire, et la démarche du groupe pour ce nouveau vélo électrique, le Moustache J n’allait certainement pas être cheap. En revanche, on ne s’attendait sans doute pas à le voir s’envoler au-delà des 5 000 euros si aisément. Car pour rappel, la gamme débute avec notre modèle, le J. all. Trekking ou VTC du trio, il n’a pas le porte-bagages de série, ni de courroie ou d’Enviolo, mais est fourni avec un dérailleur Shimano Cues 11 vitesses par défaut.

Avec 5 199 euros en guise de ticket d’entrée, c’est élevé. Il faut ajouter sur notre modèle d’essai l’Enviolo (800 euros), le porte-bagagessuspendu (200 euros) et la batterie 625 Wh optionnelle (200 euros), de quoi atteindre les 6399 euros. C’est cette barrière que tente de ne pas franchir le citadin de la bande, le Moustache J. on. Avec un Enviolo d’office mais une suspension de 100 mm moins sport et des pneus moins polyvalents Schwalbe Moto X, il culmine à 5 999 euros.

Moustache J all urban art
Il faut débourser minimum 5 199 euros pour le Moustache J // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

De son côté, le J. off joue la carte du VTTAE, avec ses roues 29 pouces, une suspension de 130 mm, aucune garde-boue, un dérailleur et des freins plus performants. Ce modèle est lancé partir de 5 699 euros. « À partir », car chaque version peut ajouter un certain nombre d’options, le Moustache J se voulant personnalisable en annonçant 550 combinaisons sur le configurateur en ligne.

  • J. on : 5999 euros ;
  • J. off : 5699 euros ;
  • J. all : 5199 euros.

Lancé le 6 septembre au même moment que notre essai, le Moustache J rejoindra les autres points de vente où la marque est implantée, soit plusieurs dizaines en France. La garantie reste légale, soit 2 ans pour l’ensemble du vélo hors pièces d’usures, et le SAV est à orchestrer auprès du revendeur. À noter que le Moustache J. off sera lancé dans le courant du mois d’octobre.

Notre avis sur Le Moustache J. all

Design
8
Un cadre en U sur une double suspension, c’est déjà rare, mais Moustache a voulu pousser le concept plus loin avec un cadre en un bloc. Le style est épuré malgré les dimensions de SUV, et il se dégage une vraie robustesse. Le vélo électrique est bien équipé avec des portes-sacoches, des garde-boue et un éclairage. Dommage que le génial porte-bagages suspendu ne soit pas de série, même sur le modèle « J. on » encore plus cher…
Écran
9
Que dire sinon que Bosch fait un excellent travail sur son environnement incluant un écran très lisible, une commande avec de gros boutons, une navigation, et une application aux diverses fonctionnalités. La connectivité intègre le verrouillage via l’application ou l’écran amovible (eBike Lock), la personnalisation de modes et des menus, les statistiques de conduite, et en option l’alarme avec la géolocalisation (eBike Alarm).
Conduite
8
Bien que haut, le vélo électrique est conçu pour le confort avant tout. À régler en position passive ou semi-active, le J. all absorbe tout avec ses deux suspensions et ses gros pneus polyvalents sur toutes surfaces. On peut donc parler de VAE joueur, agile sans être précis (lourd), et rassurant. Ses freins basiques déçoivent un peu pour un modèle si haut de gamme. On adore la transmission Enviolo, mais c’est une option payante remplaçant le dérailleur classique.
Autonomie
8
Avec 625 Wh dans la batterie optionnelle, le Moustache J. all procure entre 60 et 65 km sur le plus puissant des modes. C’est très bien, et même suffisant pour plusieurs jours de trajets vélotaf. La batterie de base 500 Wh n’offrira pas plus de 50 km. Amovible, l'accumulateur s’enlève et se remet très facilement, propose un suivi de charge, le tout avec un plein en 3h45 (ou 1h30 pour un 30-80 %)
Note finale du test
8 /10
Généreux dans la version de notre exemplaire de test en version J. all avec plusieurs options, le Moustache J se place comme un excellent vélo électrique à tout faire. Trekking de la gamme, il est aussi bien le compagnon idéal en ville grâce à un confort hors norme prodigué par les deux suspensions, que l’ami du vélo loisir avec ses pneus polyvalents et sa conduite haut perchée joueuse (il existe aussi en version VTT).

Il héberge la suite Bosch dont l’écran grand format Kiox 500, la superbe application avec plein de statistiques et des fonctions comme la navigation GPS ou le verrouillage à distance. Bosch s’occupe du moteur, mais la présence d’un Performance Line ne hisse pas le Moustache J à 25 km/h sur les gros dénivelés. On aurait aimé un moteur Performance Line CX.

En revanche, l’Enviolo sait s’occuper de toutes les situations, et demeure bien adapté à une conduite principalement citadine. On aurait cependant apprécié que les freins soient plus premiums. On retrouve aussi cette petite frustration dans la batterie de 500 Wh fournie de série, quand celle de 625 Wh (200 euros) de notre modèle dépassait 60 km en assistance maximale.

Le prix est très élevé, surtout que la version de 5 699 euros n’intègre ni le porte-bagages (200 euros), ni l’Enviolo (800 euros) avec courroie (mais un dérailleur 11 vitesses), et n’a qu’une batterie de 500 Wh. Cela reste équivalent à un autre « full suspendu », chez Moustache, le Samedi 27 Xroad FS 6 à 5 499 euros. Hors marque, on peut citer le Riese & amp ; Müller Homage beaucoup plus cher, mais ses 6 599 euros comprennent le porte-bagages, une batterie de 625 Wh, et le moteur haut de gamme Bosch CX.

Moustache justifie ce tarif par son cadre made in France - comme les roues - et un assemblage dans les Vosges. Dommage que le porte-bagages suspendu, très pratique pour les chargements et les enfants, n’intègre pas la version de base du citadin.

Points positifs du Moustache J. all

  • Confort XXL

  • Polyvalence

  • Écran et connectivité Bosch

  • Belle autonomie avec la batterie de 625 Wh

  • Robustesse, finitions et cadre français

  • Selle téléscopique

Points négatifs du Moustache J. all

  • Freins pas assez premiums

  • Tarif salé

  • Porte-bagages suspendu super mais en option

  • « Seulement » le 2e meilleur moteur Bosch (pourquoi pas le CX ?)

  • Des options onéreuses

Les derniers articles