Le n°2 mondial du vélo rayonne en ce début d’année : voici des chiffres rassurants pour la filière

Est-ce la lumière au bout du tunnel ? Après deux années de crise majeure qui ont suivi un âge d’or post-Covid 19, la filière du cycle tente de se relever tant bien que mal des turbulences économiques qui l’ont secoué. Et selon les différents experts et observateurs, le cru 2025 devrait être celui de la stabilisation.

Merida, les voyants sont au vert

Pour comprendre les dynamiques de marché, il est important de scruter de près les résultats de certains fabricants, qui font office d’indicateur fort. On pense notamment à Shimano, le leader mondial des transmissions, mais aussi aux géants du secteur tels que Giant ou Merida. Le premier a par exemple vécu un premier trimestre 2025 prometteur, mais pas parfait.

Le second, justement, a tout récemment publié ses résultats trimestriels. Bonne nouvelle : les voyants sont au vert. Merida, considéré comme le n°2 mondial du vélo derrière son compatriote Giant, a en effet dégagé un bénéfice net de 13,3 millions d’euros, indiquent Bike EU et Bicycleretailer, tous deux spécialisés dans l’actualité économique du vélo.

Le chiffre d’affaires a quant à lui grimpé de 29 % d’une année à une autre, pour s’établir à environ 223 millions d’euros. Le résultat d’exploitation net est de son côté de 17,7 millions d’euros. Globalement, Merida s’en sort avec les honneurs après ce Q1 prometteur, qui pourrait découler sur un Q2 tout aussi abouti eu égard à la saisonnalité du vélo.

De bon augure

Voir des géants comme Merida s’offrir un véritable bol d’air frais financier sur un trimestre entier nourrit des espoirs quant à la capacité de la filière à se relever d’une crise profonde. Cela va aussi dans le sens des spécialistes, qui considèrent 2025 comme le millésime de bascule, où les stocks reviennent à un niveau normal, où les nouveautés vélos affluent de nouveau et où la demande reprend du poil de la bête.