
Selon cette étude, l’entretien classique d’un vélo électrique n’est pas très cher, en moyenne de 51 euros par an. Mais cela ne comprend pas un problème éventuel de batterie, qui peut coûter plusieurs centaines d’euros quand cela arrive.
Le cycliste lambda ne peut intervenir seul, et doit dans ce cas confier son VAE au vélociste partenaire du fabricant. Là encore, cela peut se révéler être une épreuve. C’est en tous cas ce qu’a expérimenté le Néerlandais Prins Doornekamp, qui s’exprime dans les colonnes Bike Europe.
Il raconte que lors de son premier achat de vélo électrique, le revendeur a confié la réparation de batterie à son propre mécanicien. « Le revendeur ne pensait pas à mal, il n’est pas intéressé par un long processus avec le fabricant, mais quid de la réparation si elle n’est pas faite selon les nouvelles normes ? » questionne le fondateur Prins Doornekamp. Et de déclarer : « l’industrie doit comprendre qu’une réparation de batterie n’est pas aussi simple que celle d’une valve de vélo ».
Déjà des clients de renom
Prins Doornekamp a ainsi fondé Nowos en 2019, une entreprise de réparation et de recyclage de batteries de vélos électriques, de trottinettes électriques et scooters électriques. L’objectif est d’augmenter la durée de vie des batteries et ainsi de limiter les déchets.

La proposition de Nowos a rapidement séduit de nombreux partenaires, comme les vélos électriques de location Swapfiets. En plus d’une opération écologique, la société a économisé 840 000 euros en 3 ans. La Poste, Decathlon, Segway-Ninebot, Niu ainsi que les opérateurs de libre-service Voi et Dott font ainsu partie de ses clients. Selon la firme batave, réparer une batterie coûte 40 à 70 % moins cher qu’un remplacement, en fonction de la référence.
Une usine Nowos près de Lyon
En 2024, Nowos a recyclé 90 000 batteries provenant d’une centaine de modèles différents. Cela est l’équivalent de 310 tonnes, et 89 % ont pu être réparées ou recyclées ! Les investisseurs suivent aussi, eux qui ont permis une levée de fonds de 6 millions d’euros en avril dernier.

Une partie de cet argent a financé un nouveau site près de Lyon (Rhône) selon Le Journal des Entreprises, car l’actuel d’Amplepuis devenait trop juste. L’entreprise prévoit également de doubler les effectifs, pour passer à 40 salariés, ainsi que 20 dans l’autre site d’Amersfoort aux Pays-Bas. La prochaine étape est d’atteindre une capacité de 200 000 batteries par an, via d’autres centres en Pologne ainsi qu’en Allemagne.
Tous nos articles sont aussi sur notre profil Google : suivez-nous pour ne rien manquer !
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix