Une véritable hécatombe : énième faillite dans le vélo électrique européen, la filière vit une sombre année 2025

Olimpia Bicycle Ltd, propriétaire de la marque hongroise Gepida et acteur historique de la fabrication de vélos électriques en Europe, s’apprête à mettre un terme définitif à toutes ses activités. La société, fondée en 1993 et présente dans une trentaine de pays via un large réseau de distribution, a confirmé sa fermeture prochaine, nous apprend Nieuwsfiets.

Entre 25 et 50 emplois touchés

Cette décision intervient dans un contexte de forte contraction du marché du cycle, alors que l’entreprise affichait en 2024 une baisse nette de chiffre d’affaires de 27,9 % par rapport à l’exercice précédent. Malgré des capitaux propres encore positifs et l’absence de difficultés opérationnelles soulignées par la marque, les conditions économiques ont eu raison d’elle.

Outre la marque Gepida, l’entreprise s’était imposée comme fournisseur OEM pour plusieurs constructeurs européens. Selon les données accessibles et mentionnées par Nieuwsfiets, ses effectifs se situaient entre 25 et 50 salariés.

La disparition d’Olimpia Bicycle Ltd s’inscrit dans une période particulièrement difficile pour la filière du cycle, confrontée depuis plusieurs mois à une succession inédite de cessations d’activité. Le secteur avait déjà connu une série de faillites en 2023 et 2024, mais jamais les mauvaises nouvelles ne s’étaient enchaînées aussi rapidement et dans une période aussi réduite.

Une véritable hécatombe

Parmi les autres déroutes financières observées ces derniers mois, citons M1-Sporttechnik après 36 ans d’activité, Sushi Bikes, YT Industries, qui a tout récemment été repris, le fabricant bulgare Leader96, la marque allemande Möve (en procédure d’insolvabilité depuis le 10 septembre), la start-up danoise Pentalock et son antivol intégré au pédalier, la société française Cyclik ou encore Fuell, entreprise franco-américaine.