Insolvabilité provisoire pour cette marque berlinoise de vélos électriques, qui est menacée de disparaître

Le tribunal de district de Charlottenburg a placé Hawk Bike Sales GmbH sous administration provisoire d’insolvabilité à compter du 19 novembre 2025, attestant l’existence de difficultés financières suffisamment sérieuses pour justifier une intervention judiciaire de ce type. Cette nouvelle affaire reflète une fois de plus toutes les difficultés rencontrées par la filière du cycle au cours des derniers mois (voir plus bas).

Ce dispositif, activé uniquement lorsqu’une menace concrète pèse sur la continuité d’exploitation ou lorsque le fonctionnement de l’entreprise est gravement compromis, transfère temporairement la gestion à un administrateur désigné par le juge, nous apprend Pedelec Elektro.

Un administrateur a été nommé

Dans ce cas précis, la juridiction berlinoise a également ordonné un ensemble de mesures de protection destinées à empêcher tout mouvement d’actifs susceptible de fragiliser davantage la société. Cette étape vise à garantir un cadre sécurisé pour évaluer, de manière structurée, l’état exact de la société.

L’avocat Joachim Heitsch a ainsi été nommé administrateur provisoire. Sa mission consiste à analyser les comptes, dresser un inventaire complet des actifs et déterminer si ceux-ci suffisent à couvrir les frais inhérents à la procédure.

Il doit également établir si l’entreprise dispose encore des conditions nécessaires pour poursuivre son activité. À défaut, le dossier pourrait évoluer vers une procédure formelle de redressement ou, si aucune solution viable n’est trouvée et dans le pire des cas, vers une liquidation judiciaire.

Hawk Bike Sales GmbH commercialisait des vélos et vélos électriques sous sa propre marque, tout en assurant la distribution des modèles Whyte sur les marchés germanophones.

Un enchaînement de faillite

Malgré sa présence sur l’un marchés les plus actifs d’Europe – l’Allemagne en l’occurrence -, Hawk Bike n’a visiblement pas trouvé son public. Surtout, ces nouvelles difficultés financières font évidemment écho à la conjoncture ultra défavorable qui touche actuellement le secteur du cycle.

On ne compte plus les difficultés et autres déroutes de marques de vélos électriques au cours des derniers mois. Citons Olimpia Bicycle Ltd, M1-Sporttechnik après 36 ans d’activité, Sushi Bikes, YT Industries, qui a tout récemment été repris, le fabricant bulgare Leader96, la marque allemande Möve (en procédure d’insolvabilité depuis le 10 septembre), la start-up danoise Pentalock et son antivol intégré au pédalier, la société française Cyclik ou encore Fuell, entreprise franco-américaine.