
Les voitures électriques sont moins polluantes que les autos thermiques, c’est un fait indéniable, qui a déjà été prouvé par plusieurs études. Cependant, tout n’est pas rose non plus, bien au contraire. Et l’un des points qui pose encore problème concerne notamment les batteries. Pas leur durée de vie, qui ne cesse de s’allonger, ni leur sécurité. Mais leur provenance.
De nouvelles batteries françaises
À l’heure actuelle, elles sont en grande partie produites en Chine. Or, on sait que ce pays n’est pas très à cheval sur certains points, notamment l’éthique et le respect de l’environnement. C’est d’ailleurs pour cette raison que le gouvernement a décidé de supprimer le bonus écologique pour les voitures électriques fabriquées là-bas. En parallèle, l’Europe veut inciter les équipementiers à produire leurs batteries sur place, en ayant massivement investi. Mais ce n’est pas si simple, et beaucoup se sont cassés les dents.


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C’est par exemple le cas de la firme suédoise Northvolt, qui a été officiellement placée en faillite. Mais voilà qu’une autre entreprise veut tenter sa chance sur le Vieux Continent, et plus particulièrement en France. Il s’agit de la société sino-japonaise AESC (Automotive Energy Supply Corporation). Cette dernière possède déjà un site de production en Chine, qui fournit des cellules aux nouvelles Renault 5 et R4 E-Tech. Mais voilà que ces deux autos auront bientôt le droit à des batteries made in France.

C’est ce qu’explique la firme dans un communiqué tout juste publié, dans laquelle elle annonce l’inauguration de sa nouvelle usine. Située à Douai, dans les Hauts-de-France et non loin de l’usine de Renault, celle-ci a notamment reçu la visite d’Emmanuel Macron il y a quelques jours. Et elle vient officiellement de démarrer son activité de production d’accumulateurs pour les voitures électriques de la marque au losange. Ce nouveau site installé sur notre territoire promet une capacité de production annuelle très élevée dès ses débuts.
Elle annonce pouvoir atteindre les 10 GWh chaque année, ce qui équivaut à la production d’environ 200 000 véhicules. Et ce n’est pas tout, car l’usine emploie actuellement pas moins de 650 employés. Elle prévoit d’aller encore plus loin et de monter en puissance, en atteignant le millier de salariés et une production annuelle située entre 25 et 40 GWh une fois arrivée à pleine capacité. A noter que le recrutement se fait localement, soutenant l’économie de la région.
De grandes ambitions
Cette nouvelle usine très prometteuse a nécessité un investissement colossal de 1,3 milliard d’euros et pas moins de quatre années de travaux. Il faut également savoir que ce projet titanesque a été rendu possible grâce à de nombreux investissements, notamment de la part de partenaires français et européens. Parmi eux, citons BpiFrance, la Caisse des Dépôts et Consignation ainsi que la Banque Européenne d’Investissement et plusieurs autres grandes banques européennes. Le but ? Aider à la réindustrialisation de la France, mais aussi à la décarbonation du secteur automobile.
AESC précise que sa nouvelle usine est alimentée par une électricité propre et qu’elle dispose de « procédés de fabrication avancés, notamment la production d’électrodes, l’assemblage de cellules et l’intégration de modules ». La firme annonce s’être associée avec des établissements d’enseignement ainsi que des agences pour l’emploi dans la région afin de recruter localement. Emmanuel Macron s’est félicité de cette nouvelle inauguration, affirmant qu’« ensemble, nous façonnons une industrie qui renforcera Douai, dynamisera le territoire et contribuera à une nation plus souveraine et plus prospère ».

Il faut savoir que l’usine du géant asiatique n’est pas la seule à être installée en France. On pense évidemment au site d’ACC situé à Douvrin, dont les débuts n’ont pas été simples. La firme est notamment chargée de fournir des cellules NMC (nickel-manganèse-cobalt) aux Peugeot e-3008 et e-5008. Ce n’est pas tout, car Verkor va inaugurer un site de production à Dunkerque en 2026 et fournira les cellules de l’Alpine A390, tandis que la firme taïwainaise ProLogium a reporté son projet en 2028. L’usine sera également installée dans la même ville.
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