
Le coup de poker ne semble pas avoir fonctionné. Alors qu’il y a quelques jours à peine, Apple militait pour une abrogation pure et simple du Digital Markets Act (DMA), voilà que la firme va se plier aux exigences du texte européen pour échapper à des amendes journalières, tout comme Meta.
Les deux géants vont, ou ont déjà, procédé à quelques ajustements sur leurs services pour obéir aux lois sur la concurrence, note le Financial Times.
Apple et Meta rentrent dans le rang
Ce relatif apaisement des tensions fait suite aux amendes de 200 millions et 500 millions imposés à Meta et Apple par Bruxelles pour manquements à leurs obligations. D’un côté, c’était le modèle « payer ou consentir » qui était jugé comme illégale sur le Vieux Continent et, de l’autre c’était les moult étapes nécessaires à l’installation d’un magasin d’application tiers sur iPhone qui était jugé comme contraire à l’esprit du DMA.
Devant la menace d’amende journalière pouvant aller jusqu’à 5 % de leurs chiffres d’affaires mondiales, les deux entreprises sont donc rentrées dans le rang, non sans avoir copieusement râlé pour espérer obtenir un passe-droit de la part du pouvoir européen. Concrètement, Meta va revoir ses méthodes de ciblage publicitaire, tandis qu’Apple a déjà simplifié sa démarche pour faire de la place aux concurrents de l’App Store. « Nous avons fait ce que nous devions faire pour éviter la menace de futures amendes », expliquait un cadre de l’entreprise en juin dernier.

En guise de justifications, un porte-parole de la Commission européenne a expliqué que « la mise en conformité signifie que les développeurs ont accès à de vraies opportunités et que les utilisateurs ont accès à un vrai choix sans être noyés sous des interfaces trompeuses à n’en plus finir ».
Le numérique comme levier de négociations
Si les deux firmes vont donc probablement échapper à de nouvelles sanctions, les 700 millions d’euros d’amendes déjà prononcés restent d’actualité, même si Apple à fait appel de la sienne sous prétexte que cette décision « va bien au-delà de ce que la loi exige ».
Pour aller plus loin
Bruxelles n’a « absolument aucune intention » de laisser Apple dicter sa loi en Europe
Histoire de ne pas perdre complètement la main face à un Donald Trump toujours prompt à taper sur l’Union européenne, la Commission européenne a tout de même répété que « toutes les possibilités restent d’actualité » si les géants du numérique continuent de manquer à leurs obligations.
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