
Depuis maintenant un an, Apple a dit tout le mal qu’elle pensait du DMA, le règlement européen censé casser le monopole des grandes plateformes du web. Enfin… pas tout à fait. La firme vient en effet de faire appel des récentes décisions qui l’obligeraient à lâcher la mainmise qu’elle exerce sur l’iPhone et l’iPad.
L’entreprise espère pouvoir échapper à d’éventuelles sanctions en invoquant des arguments qui apparaîtraient relever du bon sens, mais auxquels Bruxelles a bien du mal à croire, note le Wall Street Journal.
Des risques pour « la sécurité et la vie privée »


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Dans le viseur de la pomme se trouvent tout particulièrement les obligations d’interopérabilités qui obligeraient l’entreprise à laisser des développeurs et développeuses tiers accéder à des informations, comme les notifications entrantes ou certaines données système. Le but étant de permettre à des compétiteurs de créer, par exemple, des montres connectées aussi bien intégrées que l’Apple Watch peut l’être dans l’écosystème pommé.
Sauf que, pour Apple, le DMA générerait plus de problèmes que de solutions. Selon la firme, les obligations d’interopérabilité exigées par l’Union européenne « menacent » l’écosystème Apple tout en créant des lourdeurs administratives « déraisonnables, coûteuses et hostiles à l’innovation ». Techniquement, les ajustements logiciels demandés pourraient « créer des risques massifs pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs européens », note la firme.
L’entreprise s’inquiète de voir déjà des acteurs tiers « réclamer l’accès aux données les plus sensibles des utilisateurs et utilisatrices » en visant notamment « le contenu des notifications et l’historique des points d’accès Wi-Fi stockés sur l’appareil ». Des informations auquel « même Apple n’a pas accès ». C’est donc pour « préserver l’expérience de haute qualité » à laquelle ont le droit les utilisateurs européen qu’Apple se permet de faire appel.
Bruxelles reste de marbre
Le discours d’Apple est très similaire à celui déjà employé en mars dernier où le risque de sécurité était également évoqué. Idem en 2021, où le sideloading menaçait déjà de « détruire la sécurité de l’iPhone », selon Tim Cook. Des arguments qui n’ont jamais fait mouche auprès de Bruxelles qui expliquait il y a peu que « aucun des arguments d’Apple […] n’est convaincant ».
Pour aller plus loin
« Merci à cette saloperie qu’est l’UE !!!! » : les utilisateurs d’iPhone se braquent à cause du DMA
Aux États-Unis aussi, le contrôle absolu exercé par Apple sur ses iPhone est remis en question. Apple devra sortir les grands moyens si elle veut espérer convaincre d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique.
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