macOS Tahoe 26 fait-il fondre l’autonomie de votre MacBook ? Oui, mais c’est compliqué

 
Un développeur a comparé l’autonomie des derniers MacBook Air sur macOS Sequoia et Tahoe pour évaluer l’impact du dernier OS d’Apple sur l’autonomie de ses ordinateurs portables. Si les résultats semblent édifiants, certains bugs de jeunesse pourraient les expliquer (en partie).
Source : Apple

Apple a déployé macOS Tahoe le 15 septembre dernier sur les Mac compatibles. L’OS reprend la même philosophie de design que l’iPhone, le Liquid Glass, avec plusieurs ajouts exclusifs à ses ordinateurs, comme le tout nouveau Spotlight.

Ces dernières semaines, le Liquid Glass a été le centre des discussions, notamment sur la lisibilité de l’interface. Des débats qui ont visiblement poussé Apple à proposer sa désactivation dans la prochaine mise à jour de ses différents OS.

Mais le Liquid Glass serait-il aussi un frein aux performances et à l’autonomie ? Un développeur et créateur de contenu sur YouTube a testé les 4 dernières générations de MacBook Air pour analyser l’impact du passage à macOS Tahoe sur l’autonomie.

Des MacBook moins autonomes sur macOS Tahoe ?

Alex Ziskind a voulu vérifier une intuition : est-ce que le Liquid Glass d’Apple réduit l’autonomie des MacBook, par ses effets de transparence et réfraction ? Pour en avoir le cœur net, une comparaison entre macOS Sequoia et Tahoe était de rigueur.

Il a ainsi développé un script basé sur son utilisation quotidienne : navigation web, développement dans VS Code, compilation d’applications, utilisation de Notion / Todoist et visionnage de YouTube. Tous les Mac testés font tourner les mêmes tâches afin de comparer leur autonomie sur une base commune.

Un graphique qui donnerait de l’urticaire à n’importe quel designer // Source : Alex Ziskind sur YouTube

Les résultats sont à l’avantage de macOS Sequoia pour tous les modèles mis à part le MacBook Air M3. Les ordinateurs perdaient entre 45 min et 1h10 d’autonomie sur macOS Tahoe, alors que le modèle M3 en gagne près de 50 minutes.

Un test pas si probant

Si le protocole de test s’avère solide par sa reproductibilité sur les différents modèles, on peut se permettre de marquer dans le marbre ces résultats.

De même, Alex Ziskind utilise plusieurs applications basées sur le framework Electron, qui permet d’intégrer des applications web au sein d’une application de bureau. Il s’avère que certaines de ces applications souffraient jusqu’à peu d’un bug augmentant aussi inutilement la charge sur le GPU lorsqu’ils utilisaient une API privée provenant d’Apple.

Si Electron a depuis corrigé le bug, toutes les applications n’ont pas forcément été mises à jour pour intégrer ce correctif. Il n’est pas possible de savoir si Ziskind utilise des versions actualisées ou non.

Sans pour autant disculper Apple sur la conception de son OS, macOS 26 est un système encore jeune, malgré les quelques mois de bêta qui ont précédé. Des instabilités sont encore à observer, notamment sur l’utilisation anormale du GPU aussi par des applications natives comme Photoshop ou Microsoft Teams.

Il sera donc utile de reproduire ce test dans quelques mois, pour l’arrivée de la puce M5 sur les MacBook Air au printemps.


Si vous voulez recevoir les meilleures actus Frandroid sur WhatsApp, rejoignez cette discussion.

Recherche IA boostée par
Perplexity