
Il y a encore quelques années seulement, BYD était tout simplement inconnu en Europe. La firme chinoise, dont le siège se situe à Shenzhen produit des voitures depuis 2003, mais n’a réellement fait son arrivée sur le Vieux Continent qu’en 2023. Et depuis, on peut dire qu’elle a su se faire une place de choix sur notre marché.
Une nouvelle usine en projet
Actuellement leader mondial de la voiture électrique devant Tesla, le constructeur avait aussi été en tête des ventes en Europe quelques mois plus tôt. Même s’il est actuellement devancé par Volkswagen, dont les immatriculations ont remontées.
Mais pas question pour la firme chinoise de se laisser abattre, bien au contraire. Car elle avait affirmé en septembre 2025 qu’elle était arrivée sur le continent pour y rester. Ainsi, toutes les autos qui y seront vendues y seront aussi fabriquées. Pour cela, l’entreprise prévoit d’installer pas moins de trois usines.
La première sera implantée en Hongrie, et elle sera notamment chargée de fabriquer les Atto 2 et Dolphin Surf. Ce qui leur permettra d’échapper aux droits de douane mis en place par Bruxelles. Ce n’est pas tout, car un autre site sera inaguré en Turquie. Enfin, une 3ème usine est également en préparation. Pour le moment, la localisation n’a pas encore été choisie par l’entreprise. Mais elle serait très proche d’avoir pris sa décision, comme l’explique l’agence de presse britannique Reuters.

Cette dernière nous informe que l’Espagne serait favorite pour accueillir le site de production de BYD. Une nouvelle qui aurait été confirmée par deux personnes proches du dossier. Plusieurs raisons expliquent le choix de la société.
D’abord, les coûts de production, qui sont relativement bas par rapport à d’autres pays d’Europe. Et notamment la France. Ce n’est pas tout, car le constructeur aurait aussi été sensible au réseau d’énergie propre de nos voisins. Et dès le mois de dernier, l’Espagne avait fait parler d’elle.
Alberto De Aza, directeur national de BYD pour l’Espagne et le Portugal avait en effet pris la parole. Il avait déclaré que le pays serait « un endroit idéal pour une nouvelle expansion de l’empreinte industrielle ». Et cela en raison « de son infrastructure industrielle et de son électricité bon marché ». Cependant, le géant chinois aurait également étudié d’autres pays, dont l’Allemagne. Mais là bas, le coût de la main d’œuvre et de l’énergie est trop élevé.
Un vaste plan pour l’Europe
Pour le moment, le gouvernement espagnol et BYD n’ont pas encore réagi, alors que le constructeur n’aurait pas encore pris sa décision finale. Cette dernière devrait être prise d’ici à la fin de l’année, puis validée par les autorités réglementaires chinoises.
Quoi qu’il en soit, le géant chinois mise énormément sur l’Europe, puisque ses ventes y ont bondi de 280 % sur les huit premiers mois de l’année 2025. Et cela en comparaison avec la même période en 2024. Cependant, cela est également dû aux voitures hybrides rechargeables.
Car ces dernières ne sont pas soumises aux droits de douane, contrairement aux électriques. Ce à quoi veut échapper le constructeur en produisant ses autos en Europe. De plus, la firme prévoit d’aller encore plus loin et de fabriquer aussi ses propres batteries chez nous.
En attendant, l’usine de Hongrie devrait être opérationnelle en 2026, tandis qu’elle est actuellement en construction. Le site turque devrait quant à lui ouvrir ses portes la même année également. Il se dit que la 3ème usine de BYD serait prête en 2028.

Pour le moment, on ne sait pas encore si la firme va procéder comme CATL et faire venir des employés chinois pour construire ses sites d’assemblages. Une pratique vivement critiquée, qui cause de réelles inquiétudes de la part des pouvoirs publics.
En parallèle, la Chine avait demandé aux constructeurs de cesser leurs investissements dans les pays européens qui soutiennent les droits de douane. Ce qui explique sans doute en partie pourquoi BYD a tourné le dos à la France, en plus des coûts très élevés. De son côté, l’Espagne est opposée à ces taxes.
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