
DJI continue de faire Ă©voluer sa gamme la plus populaire, celle des drones ultralĂ©gers que l’on peut piloter sans formation contraignante. Au sommet de cette famille trĂ´ne dĂ©sormais le Mini 5 Pro, un vĂ©ritable concentrĂ© de technologie qui succède Ă un Mini 4 Pro dĂ©jĂ très abouti. Il s’impose comme le fleuron de la gamme Mini, cette catĂ©gorie magique de drones pesant moins de 250 grammes. BardĂ© de systèmes de dĂ©tection d’obstacle omnidirectionnels, dotĂ© de fonctions de suivi intelligent des sujets et de capacitĂ©s photo et vidĂ©o professionnelles (RAW, D-Log M 10 bits), le Mini 5 Pro est une machine redoutable qui n’a que peu de choses Ă envier Ă ses grands frères des gammes Air et Mavic. Ses concessions ? Un unique objectif et des moteurs logiquement moins puissants pour respecter la contrainte de poids.
Pour aller plus loin
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Le Mini 5 Pro incarne l’essence mĂŞme du drone compact et lĂ©ger. Pour ce nouveau millĂ©sime, DJI a relevĂ© le dĂ©fi d’amĂ©liorer ce qui semblait dĂ©jĂ proche de la perfection, tout en restant sous la barre fatidique des 250 grammes. Ce poids plume lui confère une classification C0, un avantage rĂ©glementaire majeur qui l’exempte de formation et autorise son usage dans des scĂ©narios plus souples, comme le survol de zones rĂ©sidentielles ou de personnes (avec prudence).

La nouveautĂ© la plus spectaculaire est sans conteste l’intĂ©gration d’un nouveau capteur CMOS de 1 pouce. Plus grand, mieux dĂ©fini et couplĂ© Ă une optique Ă©quivalente Ă 24 mm, il promet un bond qualitatif majeur. Pour l’Ă©pauler, un double capteur LiDAR fait son apparition, avec une dĂ©tection d’obstacle prĂ©cise mĂŞme dans l’obscuritĂ© quasi totale. La motorisation a Ă©galement Ă©tĂ© revue, et apporte un surcroĂ®t de puissance et de rĂ©sistance au vent, tout en parvenant Ă augmenter lĂ©gèrement l’autonomie. Sur le papier, la promesse est immense. On fait le point.
Spécifications techniques
Modèle | DJI Mini 5 Pro |
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Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un drone prêté par DJI.
Le raffinement dans les détails
Ă€ première vue, le Mini 5 Pro ressemble beaucoup Ă son prĂ©dĂ©cesseur. Pourtant, en y regardant de plus près, on note quelques Ă©volutions subtiles, mais significatives. L’avant de l’appareil est lĂ©gèrement plus trapu, une consĂ©quence directe de l’intĂ©gration de la nouvelle nacelle, plus volumineuse pour accueillir le capteur de 1 pouce et son bloc optique plus imposant. Cette nacelle conserve bien sĂ»r sa capacitĂ© Ă pivoter Ă 90° pour des prises de vue verticales natives, un atout majeur pour les crĂ©ateurs de contenu pour les rĂ©seaux sociaux. La nacelle pivote mĂŞme Ă une inclinaison intermĂ©diaire pour ouvrir le champ des possibles en termes de cadrage.

La sĂ©curitĂ© en vol, obsession de DJI, est assurĂ©e par un arsenal de capteurs. En plus des camĂ©ras fisheye de dĂ©tection d’obstacle situĂ©es Ă l’avant, Ă l’arrière et sous le drone, qui lui confèrent une vision Ă 360°, on remarque dĂ©sormais une paire de capteurs LiDAR Ă l’avant. HĂ©ritĂ©e des modèles plus cossus comme le Air 3S ou le Mavic 4 Pro, cette technologie permet de cartographier l’environnement en 3D avec des lasers. Son avantage est de fonctionner parfaitement en basse lumière, voire de nuit, lĂ oĂą les capteurs optiques classiques sont inefficaces. Le drone peut ainsi Ă©viter les obstacles frontaux avec une fiabilitĂ© accrue dans des conditions de vol difficiles.

Le vĂ©ritable atout du Mini 5 Pro reste sa compacitĂ©. Une fois ses bras repliĂ©s, il ne mesure que 157 Ă— 95 Ă— 68 mm et tient littĂ©ralement dans la paume de la main. Il se glisse dans n’importe quel sac photo, voire dans la grande poche d’une veste, sans jamais se faire sentir. C’est un avantage dĂ©cisif sur un Air 3S ou un Mavic 4 Pro. On peut l’emporter partout, tout le temps, ce qui dĂ©cuple les opportunitĂ©s de crĂ©er des images.

Sur le corps du drone, on retrouve les Ă©lĂ©ments essentiels. Le bouton on/off, situĂ© sur le dessus, suit le rituel DJI : une pression courte pour vĂ©rifier l’Ă©tat de la batterie, puis une pression longue pour allumer ou Ă©teindre l’appareil. DJI a gratifiĂ© son Mini 5 Pro d’une fonction jusqu’ici rĂ©servĂ©e au haut de gamme : le drone se met sous tension automatiquement lorsqu’on dĂ©plie ses bras et s’Ă©teint tout aussi simplement lorsqu’on les replie. Un petit dĂ©tail qui fluidifie l’expĂ©rience et renforce son caractère premium.
Ă€ l’arrière, une trappe protège le port USB-C, utilisĂ© pour la recharge et le transfert des fichiers, ainsi que le lecteur de carte microSD. NouveautĂ© très apprĂ©ciable, le stockage interne passe Ă 42 Go. C’est un vĂ©ritable filet de sĂ©curitĂ© : un oubli de carte mĂ©moire n’est plus synonyme de session de vol gâchĂ©e. On peut filmer plusieurs minutes en 4K sans problème avant de saturer la mĂ©moire interne.

Un capteur amélioré hérité du Air 3S
C’est ici que le Mini 5 Pro creuse un vĂ©ritable fossĂ© avec ses prĂ©dĂ©cesseurs et mĂŞme avec une bonne partie de la concurrence. L’abandon du capteur CMOS 1/1,3 pouce du Mini 4 Pro au profit d’un modèle de 1 pouce est une petite rĂ©volution. Ce capteur, qui semble directement hĂ©ritĂ© du Air 3S, change la donne en matière de collecte de lumière, de dynamique et de rendu des couleurs.
Pour aller plus loin
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AssociĂ© Ă un objectif lumineux (f/1,8) d’une focale Ă©quivalente Ă 24 mm, il offre un champ de vision large, parfait pour les paysages, très similaire Ă celui des smartphones modernes. Ce capteur de 50 mĂ©gapixels fonctionne par dĂ©faut en mode « pixel binning ». Concrètement, il regroupe quatre pixels adjacents en un seul « super pixel » pour produire des clichĂ©s de 12,5 mĂ©gapixels. Cette technique, Ă©galement utilisĂ©e en vidĂ©o, permet de rĂ©duire drastiquement le bruit numĂ©rique en basse lumière et d’augmenter considĂ©rablement la plage dynamique de l’image. Le rĂ©sultat est saisissant : le drone parvient Ă capturer une quantitĂ© d’informations impressionnante dans les hautes lumières comme dans les ombres les plus denses.

Il est bien sĂ»r possible de dĂ©brayer ce mode pour exploiter la pleine dĂ©finition de 50 mĂ©gapixels en photo, notamment en format RAW (DNG). Dans cet exercice, le Mini 5 Pro se montre nettement supĂ©rieur Ă son aĂ®nĂ©, avec des images plus propres, prĂ©sentant moins d’artefacts et de bruit chromatique lorsqu’on les examine Ă 100 %.
Mais la progression la plus flagrante concerne sans doute la colorimĂ©trie. Le rendu des couleurs est plus riche, plus juste et plus naturel que sur le Mini 4 Pro. Finis les teintes de vert parfois un peu trop saturĂ©es ou artificielles ; l’herbe, les feuillages, mais aussi les tons chair et les ciels bleus sont retranscrits avec une fidĂ©litĂ© remarquable, ce qui limite le besoin de retouches.

Le processeur d’image a lui aussi Ă©tĂ© mis Ă jour. Il permet dĂ©sormais de filmer en 4K jusqu’Ă 120 images par seconde (contre 100 i/s pour le Mini 4 Pro), avec Ă la clĂ© des ralentis encore plus fluides et dĂ©taillĂ©s. En cadence normale, la dĂ©finition maximale reste le 4K60p, ce qui est amplement suffisant pour la quasi-totalitĂ© des usages. Enfin, la haute rĂ©solution du capteur autorise un zoom numĂ©rique jusqu’Ă 3x en vidĂ©o avec une perte de qualitĂ© très contenue, une flexibilitĂ© crĂ©ative toujours apprĂ©ciable pour se rapprocher d’un sujet sans bouger le drone.
La sérénité avant tout
Si vous n’avez jamais touchĂ© un drone de votre vie, le Mini 5 Pro est probablement le meilleur outil pour dĂ©buter. Par dĂ©faut, tous les systèmes de sĂ©curitĂ© sont activĂ©s. L’appareil refuse de dĂ©coller s’il n’a pas acquis un signal GPS suffisant, et son système de dĂ©tection d’obstacles omnidirectionnel (APAS 5.0) en fait une vĂ©ritable forteresse volante. Il est capable de freiner, de s’arrĂŞter et mĂŞme de contourner intelligemment les obstacles qui se prĂ©sentent sur sa trajectoire.
L’apprĂ©hension initiale, surtout lorsqu’on vole au-dessus de l’eau ou près d’arbres, s’estompe très rapidement pour laisser place au plaisir du vol. En cas de perte de signal ou de batterie faible, la fonction « Return to Home » (RTH) avancĂ©e se charge de ramener le drone Ă son point de dĂ©part en toute sĂ©curitĂ©, en Ă©vitant les obstacles sur le chemin du retour.

Comme Ă son habitude, DJI propose plusieurs options de radiocommandes.
- La DJI RC-N3 : C’est la tĂ©lĂ©commande de base, livrĂ©e dans le pack standard Ă 799 euros. Elle ne possède pas d’Ă©cran et nĂ©cessite d’y connecter son smartphone, qui servira de retour vidĂ©o via l’application DJI Fly. C’est une solution Ă©conomique, mais qui prĂ©sente quelques contraintes. Il faut s’assurer d’utiliser un tĂ©lĂ©phone avec un Ă©cran très lumineux pour conserver une bonne visibilitĂ© en plein soleil, et certains modèles peuvent brider leur luminositĂ© en cas de surchauffe, ce qui peut s’avĂ©rer problĂ©matique.
- La DJI RC-2 : C’est la tĂ©lĂ©commande Ă privilĂ©gier, incluse dans le pack Fly More le plus onĂ©reux. Elle intègre son propre Ă©cran LCD de 5,5 pouces, très lumineux et dont la performance ne faiblit pas. L’expĂ©rience est incomparable : elle est immĂ©diatement opĂ©rationnelle, dĂ©marre en moins d’une minute et sa prise en main est plus confortable. Mieux Ă©quilibrĂ©e, elle dispose de pas de vis Ă sa base pour y fixer une sangle tour de cou, un accessoire simple, mais qui change la vie sur le terrain.

La transmission vidĂ©o repose sur la dernière technologie de DJI, O4+, qui promet une portĂ©e thĂ©orique jusqu’Ă 20 km. En Europe (norme CE), la portĂ©e thĂ©orique est de 10 km, et dĂ©pend fortement de l’environnement (interfĂ©rences, obstacles). En pratique, la connexion reste stable sur plusieurs kilomètres en terrain dĂ©gagĂ©, mais peut se dĂ©grader plus rapidement en milieu urbain ou forestier. Le RTH est lĂ pour parer Ă toute Ă©ventualitĂ©.
L’application DJI Fly, que ce soit sur smartphone ou sur la RC-2, conserve son ergonomie exemplaire. Claire, intuitive et rĂ©active, elle donne accès Ă tous les rĂ©glages de manière logique.
Plus puissant, plus rapide
Sur le plan dynamique, le Mini 5 Pro rĂ©vèle un tempĂ©rament plus affirmĂ©. Le nouveau moteur offre plus de couple, ce qui se traduit par des accĂ©lĂ©rations plus franches et une vitesse ascensionnelle qui passe de 6 m/s Ă 10 m/s en mode sport. Le drone donne une impression gĂ©nĂ©rale de vivacitĂ© supĂ©rieure au Mini 4 Pro. Il gagne aussi en rĂ©sistance au vent, et peut officiellement affronter des courants de 12 m/s. C’est un progrès notable qui le rend plus serein dans des conditions cĂ´tières. Attention cependant, avec ses 249 grammes, il ne faut pas s’attendre aux performances d’un Mavic 4 Pro. Face Ă un vent soutenu, sa vitesse peut ĂŞtre considĂ©rablement rĂ©duite — souvent divisĂ©e par deux — un facteur Ă absolument vĂ©rifier avant de l’envoyer au loin pour s’assurer qu’il aura assez de batterie pour revenir.
Autonomie : le nerf de la guerre
DJI annonce une autonomie maximale thĂ©orique de 36 minutes, soit deux minutes de plus que le Mini 4 Pro. De manière plus transparente, le constructeur communique aussi sur une autonomie « typique » de 21 minutes en conditions rĂ©elles. Lors de mes tests sur la cĂ´te Atlantique, avec un vent souvent prĂ©sent, j’ai effectivement atteint sans problème et souvent dĂ©passĂ© cette marque, ce qui constitue une amĂ©lioration. Le nouveau moteur, Ă la fois plus coupleux et plus efficient, semble ĂŞtre le principal artisan de ce gain, mĂŞme s’il faut souligner les batteries ont une puissance lĂ©gèrement supĂ©rieure (2800 maH environ contre 2600 maH au Mini 4 Pro).

Cependant, il faut ĂŞtre clair : une seule batterie ne suffit pas. Jamais. Pour toute sortie crĂ©ative, l’acquisition du pack Fly More, qui inclut deux batteries supplĂ©mentaires et un hub de charge, n’est pas une option, mais une nĂ©cessitĂ©. Le scĂ©nario est immuable : la première batterie sert au repĂ©rage, Ă l’exploration de la zone, Ă tester des angles. La seconde permet de rĂ©aliser les prises de vue prĂ©vues. La troisième offre la flexibilitĂ© de recommencer une scène si la lumière change, ou de capturer un autre point de vue. Se limiter Ă une seule batterie est la garantie d’une frustration immense.

Le hub de charge triple est un accessoire indispensable. Il permet de recharger les trois batteries sĂ©quentiellement (l’une après l’autre) et peut redonner vie Ă l’ensemble du pack en environ deux heures, avec un chargeur Power Delivery de 65 W (non fourni).
Pour les crĂ©ateurs nomades, les solutions de recharge en extĂ©rieur sont Ă considĂ©rer. Lors de ce test, j’ai pu utiliser une station d’Ă©nergie DJI Power 2000, qui permet de recharger plusieurs fois les packs de batteries de plusieurs drones, sans dĂ©pendre d’une prise secteur.

Pour un usage exclusif avec le Mini 5 Pro, une station plus modeste comme la DJI Power 500 (environ 300 euros) offre plusieurs jours d’autonomie complète pour les batteries et la tĂ©lĂ©commande ; une solution idĂ©ale pour les week-ends en van ou les randonnĂ©es de plusieurs jours.
Vidéo : des capacités pros au format mini
Le Mini 5 Pro est une camĂ©ra volante d’une polyvalence et d’une prĂ©cision redoutables. Si la diffĂ©rence de piquĂ© n’est pas toujours flagrante par rapport au Mini 4 Pro, le gain en colorimĂ©trie et en souplesse de traitement est indĂ©niable. Le drone propose trois formats d’enregistrement principaux :
- Normal (8 bits) : IdĂ©al pour des vidĂ©os prĂŞtes Ă l’emploi, avec des couleurs vives et contrastĂ©es.
- HLG (10 bits) : Un format HDR (High Dynamic Range) qui offre une plage dynamique étendue, destiné à être visionné sur des écrans compatibles.
- D-Log M (10 bits) : Le format de choix pour les professionnels et les amateurs exigeants. Il s’agit d’un profil de couleur « plat » (logarithmique), qui enregistre un maximum d’informations de lumière et de couleur. L’image brute apparaĂ®t dĂ©lavĂ©e et peu contrastĂ©e, mais elle offre une latitude de retouche (Ă©talonnage) considĂ©rable en post-production, et permet d’ajuster prĂ©cisĂ©ment les couleurs, le contraste et l’exposition.
Pour ceux qui sont intimidĂ©s par l’Ă©talonnage, l’application LightCut de DJI offre une solution simple. Elle peut appliquer automatiquement la LUT (Look-Up Table, une table de conversion colorimĂ©trique) officielle aux fichiers D-Log M pour restaurer des couleurs naturelles en un clic.
Le drone est également truffé de modes de prise de vue intelligents qui automatisent des mouvements complexes :
- QuickShots : Une sĂ©rie de courtes sĂ©quences prĂ©programmĂ©es (Dronie, FusĂ©e, Cercle, Spirale, Boomerang, AstĂ©roĂŻde) oĂą le drone effectue un mouvement autour d’un sujet sĂ©lectionnĂ©.
- MasterShots : Un mode encore plus Ă©voluĂ© qui exĂ©cute une dizaine de manĹ“uvres cinĂ©matiques diffĂ©rentes autour d’une cible, puis monte automatiquement le tout en une courte vidĂ©o dynamique, parfaite pour un partage rapide.
Le suivi ActiveTrack 360° a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©, sans toutefois convaincre totalement. Il permet thĂ©oriquement de suivre un sujet (personne, vĂ©hicule) de manière autonome. On peut choisir de le suivre, de tourner autour (Point d’IntĂ©rĂŞt) ou de le garder dans le cadre tout en pilotant manuellement (Spotlight). Il est mĂŞme possible de dessiner une trajectoire de suivi Ă l’Ă©cran pour un suivi dynamique Ă 360°. Si les performances sont en hausse, le système peut encore parfois perdre le sujet, notamment les personnes qui se dĂ©placent rapidement dans un environnement complexe (surfeurs sur l’eau). C’est sur les vĂ©hicules que le suivi est le plus fiable.
La fonction Waypoints est un outil puissant. Elle permet de programmer un itinĂ©raire de vol prĂ©cis en plaçant des points de passage sur une carte. Le drone peut ensuite reproduire ce trajet Ă l’identique autant de fois que souhaitĂ©, en mĂ©morisant l’altitude, la vitesse et l’orientation de la camĂ©ra Ă chaque point. C’est idĂ©al pour des plans-sĂ©quences complexes ou pour rĂ©aliser des timelapses Ă©volutifs sur de longues pĂ©riodes.
Enfin, les diffĂ©rents modes Timelapse (Libre, Cercle, Course Lock, et Waypoint) permettent de crĂ©er facilement des vidĂ©os accĂ©lĂ©rĂ©es spectaculaires, un exercice qui, une fois de plus, justifie pleinement l’investissement dans plusieurs batteries.
Photo : La perspective aérienne en très haute définition
Un drone est aussi un formidable appareil photo, et le Mini 5 Pro excelle dans ce domaine. Grâce Ă son « grand » capteur, il est capable de produire des images d’une qualitĂ© bluffante. Pour en tirer le meilleur, il est fortement conseillĂ© de photographier en format RAW (DNG) et en pleine rĂ©solution de 50 mĂ©gapixels. Cela offre une flexibilitĂ© maximale en post-traitement avec des logiciels comme Lightroom. Le Mini 5 Pro se distingue du Mini 4 Pro par des fichiers 50 MP plus propres, avec moins d’artefacts. Les couleurs, plus naturelles, nĂ©cessitent moins de corrections. Il est prĂ©fĂ©rable d’Ă©viter le format JPEG, dont le traitement interne a tendance Ă renforcer excessivement la nettetĂ©.

Le drone propose plusieurs modes photo avancés :
- Bracketing d’Exposition (AEB) : L’appareil prend 3 ou 5 photos Ă la suite avec des expositions diffĂ©rentes. En les fusionnant, on obtient une image HDR avec des dĂ©tails dans toutes les zones de lumière.
- Rafale : LimitĂ© Ă 7 images, ce mode est assez lent et n’est pas conçu pour l’action pure, mais il peut ĂŞtre utile pour figer le bon moment d’une scène peu rapide.
- Photo Ă intervalle : Il est possible de programmer le drone pour qu’il prenne une photo toutes les 5, 7, 10, 15, 20, 30 ou 60 secondes, idĂ©al pour crĂ©er un timelapse assemblĂ© manuellement.
- Panorama : Le drone capture automatiquement une sĂ©rie de clichĂ©s pour crĂ©er des panoramas sphĂ©riques (360°), Ă 180° ou grand-angle. Si l’appareil gĂ©nère un JPEG assemblĂ©, il est possible de conserver les fichiers RAW originaux. En les assemblant soi-mĂŞme dans un logiciel spĂ©cialisĂ© (Lightroom, PTGui), on peut obtenir des images gigantesques de plus de 100 mĂ©gapixels, d’un niveau de dĂ©tail absolument saisissant.
Un tarif inchangé
Bonne nouvelle, DJI lance son Mini 5 Pro au même tarif que son prédécesseur.
- DJI Mini 5 Pro (avec télécommande RC-N3) : 799 euros. Comprend le drone, une batterie, la télécommande standard.
- DJI Mini 5 Pro Fly More Combo (avec télécommande RC-N3) : 999 euros. Ajoute deux batteries, un hub de charge, un sac de transport des hélices de rechange et un jeu de 3 filtres ND pour des vidéos pour naturelles.
- DJI Mini 5 Pro Fly More Combo (avec télécommande RC-2) : 1 129 euros. Le pack le plus complet et le plus recommandé, identique au précédent, mais avec la télécommande à écran intégré.
- Une batterie supplémentaire est vendue seule au prix de 79 euros.

On peut regretter que les batteries « haute capacité », qui portent l’autonomie Ă près de 50 minutes ne soient toujours pas officiellement commercialisĂ©es en Europe. Celles-ci font passer le drone au-dessus des 250 grammes, le faisant basculer en classe C1, ce qui implique des contraintes rĂ©glementaires diffĂ©rentes. EspĂ©rons qu’une solution sera trouvĂ©e Ă l’avenir pour proposer cette option aux utilisateurs europĂ©ens prĂŞts Ă se conformer Ă la lĂ©gislation adĂ©quate — moi le premier !
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