
On connaĂźt Marshall pour ses amplis de guitare lĂ©gendaires, ses murs de son qui ont sculptĂ© le rock depuis les annĂ©es 60 sur les plus grandes scĂšnes du monde. On les connaĂźt aussi, plus rĂ©cemment, pour leur gamme de casques et d’enceintes Bluetooth qui a su transposer cet hĂ©ritage dans notre quotidien, par exemple avec la trĂšs bonne Middleton. La marque s’est aussi ouvert au marchĂ© des barres de son avec les Heston 120 et Heston 60.
Avec la Bromley 750, la marque s’attaque frontalement Ă un nouveau territoire, celui, trĂšs disputĂ©, des partybox. Ces grosses enceintes nomades, souvent bardĂ©es de lumiĂšres et conçues pour sonoriser des soirĂ©es, sont devenues un segment incontournable.
Pour aller plus loin
Enceintes sono 2025 : la sélection des meilleures enceintes de soirées
Face Ă des concurrentes trĂšs solidement installĂ©es comme la JBL PartyBox 720 ou la rĂ©cente et trĂšs musclĂ©e Sony ULT Tower 9, Marshall ne pouvait pas arriver les mains vides. Pour se dĂ©marquer, la marque dĂ©gaine son arme secrĂšte, celle que personne d’autre ne peut revendiquer avec autant de lĂ©gitimitĂ© : un hĂ©ritage esthĂ©tique et une signature sonore reconnaissables entre mille â et trĂšs personnalisable. La promesse est allĂ©chante : la puissance brute, l’endurance et les fonctionnalitĂ©s attendues d’une enceinte de fĂȘte moderne, mais avec le style, le grain et le caractĂšre Marshall en plus. Un pari audacieux qui vise Ă sĂ©duire non seulement les fĂȘtards, mais aussi les amateurs de musique en quĂȘte dâune belle enceinte nomade.
Marshall Bromley 750Spécifications techniques
Ce test a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec une enceinte prĂȘtĂ©e par Marshall.
Marshall Bromley 750Design : l’ADN Marshall sublimĂ© par la robustesse
DĂšs le premier regard, c’est une Ă©vidence : cette Bromley 750 est une Marshall pur-sang. Elle a de la gueule, une prĂ©sence quasi animale. Son nom n’est peut-ĂȘtre pas le plus glamour du marchĂ©, et son « 750 » reste un peu mystĂ©rieux, mais l’essentiel, l’Ăąme de la marque, est lĂ . Tout l’ADN Marshall transpire de chaque dĂ©tail : le logo calligraphiĂ© en laiton brossĂ©, trĂŽnant fiĂšrement au centre, la grille acoustique mĂ©tallique Ă motif « salt and pepper », et cette fameuse robe texturĂ©e qui a fait le tour du monde. Ici, le traditionnel Tolex des amplis est remplacĂ© par un silicone Ă©pais et dense qui en imite parfaitement la texture tout en offrant des avantages pratiques Ă©vidents : il est plus rĂ©sistant aux Ă©raflures, offre une adhĂ©rence rassurante et participe Ă l’amortissement gĂ©nĂ©ral.

MalgrĂ© un poids respectable de presque 30 kg, sa conception a Ă©tĂ© pensĂ©e pour la mobilitĂ©. Elle se laisse transporter grĂące Ă deux larges poignĂ©es latĂ©rales bien intĂ©grĂ©es qui ne scient pas les mains. Le revĂȘtement en silicone agrippe bien. Et si on la pose un peu brusquement, pas de panique pour le parquet ou le carrelage : les larges coins renforcĂ©s et le chĂąssis absorbent les impacts avec une douceur surprenante.
Un soin du dĂ©tail que l’on retrouve jusque dans les roulettes, discrĂštes mais efficaces, elles aussi recouvertes de silicone amortissant. Pour les plus longues distances, un Ă©lĂ©gant trolley tĂ©lescopique en mĂ©tal, dissimulĂ© Ă l’arriĂšre, se dĂ©ploie pour la tracter sans le moindre effort. C’est du costaud, c’est bien pensĂ©, ça respire la qualitĂ©. CertifiĂ©e IPX4, elle ne craint, ni les Ă©claboussures ni une pluie fine.

La face avant, lĂ©gĂšrement inclinĂ©e vers le haut pour une meilleure diffusion sonore, accueille tous les contrĂŽles. Pas de surface tactile ou de boutons cachĂ©s sur le dessus ; tout se passe devant, Ă l’ancienne, avec une rangĂ©e de potentiomĂštres cerclĂ©s de mĂ©tal qui fleurent bon l’analogique. Le « clic » franc et net de l’interrupteur d’alimentation Ă bascule est Ă lui seul une madeleine de Proust pour tout musicien. Ă l’arriĂšre, deux trappes Ă©tanches parfaitement ajustĂ©es dissimulent d’un cĂŽtĂ© la batterie amovible et de l’autre une connectique complĂšte : entrĂ©es micro/guitare jack-XLR, entrĂ©e ligne RCA, port USB-C et de quoi chaĂźner plusieurs enceintes.

Marshall Bromley 750Design interne : une architecture acoustique pour tout pulvériser
Si l’extĂ©rieur est une rĂ©ussite, l’intĂ©rieur rĂ©vĂšle une architecture acoustique ambitieuse. Pour faire du bruit, et en faire du bon, Marshall n’a pas fait les choses Ă moitiĂ©. La Bromley 750 est une enceinte multi-voies conçue pour une diffusion sonore large et immersive, qui totalise une puissance impressionnante. Elle embarque pas moins de huit transducteurs : deux grands woofers de 25 cm dĂ©diĂ©s aux graves, deux de mĂ©diums de 13 cm, et un total de quatre tweeters pour les aigus, rĂ©partis en deux modĂšles de 2,5 cm et deux autres de 2 cm de diamĂštre.

La particularitĂ© de cette conception, hĂ©ritĂ©e des plus petites enceintes de la marque comme la Middleton, rĂ©side dans la disposition des haut-parleurs. Les woofers sont placĂ©s en façade et derriĂšre, les mĂ©diums sur les cĂŽtĂ©s et les quatre tweeters logĂ©s sur les faces avant/arriĂšre et mĂȘme la partie supĂ©rieure de l’enceinte. Cette configuration, est pensĂ©e pour crĂ©er un son qui rayonne Ă 360 degrĂ©s. L’objectif est clair : que l’on soit devant, derriĂšre ou sur les cĂŽtĂ©s de l’enceinte, la qualitĂ© sonore doit rester optimale.
Marshall ne dit rien de la charge acoustique utilisĂ©e pour gonfler les basses frĂ©quences et, de lâextĂ©rieur, aucun signe ne trahit la prĂ©sence de radiateurs passifs ou dâun tube Bass-reflex. Mais vu les performances audio que nous aborderons plus loin, il est Ă©vident quâune telle charge est Ă lâĆuvre.

Quant Ă l’amplification, elle est confiĂ©e Ă des modules de 150 W chacun pour les woofers, de 50 W pour les transducteurs de mĂ©dium et de puissance plus modeste pour les tweeters. Tout cela semble parfaitement dimensionnĂ©.
Marshall Bromley 750Usage et application : le meilleur des deux mondes
L’un des plus grands atouts de la Bromley 750, c’est son approche hybride, Ă la fois rĂ©tro et rĂ©solument moderne. Le plaisir premier vient de son interface physique. Ici, pas besoin de dĂ©gainer son smartphone pour les rĂ©glages essentiels. Tout se fait via les potentiomĂštres en façade : volume gĂ©nĂ©ral, graves, aigus, et mĂȘme un potard « Sound Character » qui agit comme un compresseur dynamique pour donner plus ou moins de punch et de densitĂ© au son. On peut Ă©galement rĂ©gler indĂ©pendamment le volume et les effets (une rĂ©verbĂ©ration de qualitĂ©) des entrĂ©es micro et guitare. C’est intuitif, rĂ©actif, prĂ©cis et diablement plaisant Ă manipuler. On tĂątonne, on ajuste, on sculpte le son en temps rĂ©el, et on trouve la balance parfaite pour le morceau ou l’environnement en quelques secondes.

Pour autant, Marshall n’a pas fait l’impasse sur la connectivitĂ© moderne. L’enceinte est compatible avec l’application « Marshall Bluetooth », qui, sans ĂȘtre indispensable, vient ajouter des fonctionnalitĂ©s apprĂ©ciables. L’appairage est instantanĂ©.
L’application permet de gĂ©rer les sources (Bluetooth, RCA, Aux, USB-C), de visualiser le niveau de batterie, de mettre Ă jour le firmware de l’enceinte, ou encore de rĂ©gler la mise en veille. Elle offre aussi la possibilitĂ© de personnaliser le « bouton M » situĂ© sur le panneau de contrĂŽle, en lui assignant une fonction comme l’activation d’un effet stroboscopique LED.
La connectivitĂ© Bluetooth assure une connexion stable et une longue portĂ©e (jusqu’Ă 70 mĂštres avec une source compatible, sinon 10 mĂštres avec un smartphone). Marshall a fait un effort particulier sur les codecs supportĂ©s, avec le SBC, lâAAC et le LC3. La bonne surprise est la prĂ©sence de la technologie Auracast. Cette nouvelle norme de diffusion Bluetooth LE Audio permet Ă une source (votre smartphone) de diffuser du son simultanĂ©ment vers un nombre illimitĂ© d’appareils compatibles, ou encore Ă lâenceinte de rejoindre une diffusion en cours. Imaginez pouvoir sonoriser un trĂšs grand espace avec plusieurs Bromley, toutes parfaitement synchronisĂ©es, sans avoir Ă les lier entre elles.
Enfin, pour ceux qui prĂ©fĂšrent les liaisons filaires, le mode « daisy chain » permet de chaĂźner plusieurs enceintes via un simple cĂąble mini-jack, Ă l’ancienne.
Marshall Bromley 750Audio : la puissance maßtrisée, le frisson du « live »
Venons-en au cĆur du sujet : le son. Et lĂ , Marshall n’a pas ratĂ© le coche. Le son est Ă la hauteur du plumage : ample, puissant et plein de caractĂšre. Par dĂ©faut, avec les correcteurs sur leur position par dĂ©faut, la signature est rĂ©solument festive et flatteuse, conçue pour plaire au plus grand nombre et faire bouger les corps.

Le grave est le point fort incontestable. Il est Ă©pais, physique, percutant, mais ne tombe jamais dans la caricature baveuse de certaines concurrentes. La courbe de rĂ©ponse montre un pic gĂ©nĂ©reux entre 60 et 70 Hz, qui confĂšre une assise et une profondeur impressionnantes. Ăa cogne fort, avec une propretĂ© et une rĂ©activitĂ© qui rappellent les sensations d’un concert. Le mĂ©dium est volontairement en retrait, un choix acoustique judicieux car notre oreille y est trĂšs sensible, surtout Ă fort volume. Cette mise en retrait Ă©vite toute agressivitĂ© ou projection nasillarde, et permet de mettre en valeur les voix sans qu’elles ne deviennent criardes quand on pousse le volume. L’aigu, quant Ă lui, est clair, dĂ©taillĂ© et bien intĂ©grĂ©.

Le retrait dans l’extrĂȘme aigu visible sur notre mesure s’explique par le positionnement des tweeters : notre micro, placĂ© dans l’axe frontal, ne les capte pas directement. Ă l’Ă©coute, en se dĂ©plaçant autour de l’enceinte, l’aigu est bien prĂ©sent, fin, et ne gĂ©nĂšre aucune sibilance dĂ©sagrĂ©able.
Notez que nos deux courbes de mesure sont quasi identiques, ce qui signifie que la balance tonale ne varie pas et que les graves ne faiblissent pas Ă pleine puissance. C’est un rĂ©el point fort.
ScĂšne sonore : du son dans tous les sens
La capacitĂ© de l’enceinte Ă remplir l’espace est assez stupĂ©fiante. Le son rayonne littĂ©ralement, et oĂč que l’on se trouve dans la piĂšce ou en extĂ©rieur, la perception reste claire, cohĂ©rente et Ă©quilibrĂ©e. Pour une musique d’ambiance ou pour faire danser un petit groupe, c’est tout simplement parfait. Mais la plus grande force de la Bromley 750 reste sa polyvalence. GrĂące Ă l’efficacitĂ© redoutable des correcteurs de tonalitĂ©, on peut transformer radicalement son caractĂšre : passer d’un son doux et dĂ©licat pour une Ă©coute de fond Ă un rendu rock, brut et rugueux, plein d’impact, pour les moments oĂč il faut envoyer les watts.

Impressions d’Ă©coutes
- AC/DC – Thunderstruck : C’est son terrain de jeu. L’intro Ă la guitare est ciselĂ©e, chaque note est parfaitement dĂ©tachĂ©e. Puis la batterie dĂ©boule avec un impact phĂ©nomĂ©nal. La Bromley 750 retranscrit Ă la perfection l’Ă©nergie brute et la dynamique Ă©crasante du morceau. Chaque coup de grosse caisse est un coup de poing, le son de la caisse claire claque avec une autoritĂ© jouissive. Ăa vit, c’est puissant, c’est l’essence du rock.
- Daft Punk – Giorgio by Moroder : Un excellent test pour la dynamique et la propretĂ© du grave. L’enceinte gĂšre admirablement la montĂ©e en puissance progressive du morceau. La nappe de basse synthĂ©tique est profonde, physique, tendue, et ne vient jamais baver sur le reste du spectre. Le son a une ampleur et une propretĂ© remarquables, mĂȘme Ă trĂšs fort volume, oĂč beaucoup d’enceintes commenceraient Ă compresser ou Ă distordre.
- Billie Eilish – bad guy : Le test ultime pour le registre infra-grave. La ligne de basse syncopĂ©e est restituĂ©e avec une autoritĂ© et une profondeur dĂ©concertantes. C’est simple, on sent l’air bouger, le plancher vibrer. Mais au-delĂ de l’impact physique, l’enceinte prĂ©serve l’intelligibilitĂ© de la voix de Billie, qui reste parfaitement centrĂ©e, dĂ©tachĂ©e et riche en nuances.
- Queen – Somebody to love (Live Montreal) : L’Ă©preuve du feu pour la promesse « live ». Et c’est une rĂ©ussite totale. On ferme les yeux, et on y est. La Bromley 750 excelle Ă recrĂ©er l’ambiance et l’espace d’un stade. La rĂ©verbĂ©ration de la voix de Freddie Mercury, la clameur du public qui nous enveloppe, la prĂ©sence scĂ©nique… tout est lĂ . L’enceinte donne une sensation d’espace et une Ă©nergie communicative absolument bluffantes.

- Massive Attack – Angel : La basse lourde et lente qui ouvre le morceau est abyssale. L’enceinte descend trĂšs bas avec une maĂźtrise totale, sans talonner ni vibrer de maniĂšre parasite. Elle installe une atmosphĂšre tendue, pesante, parfaitement fidĂšle Ă l’Ćuvre originale. Les diffĂ©rentes textures sonores sont riches, bien sĂ©parĂ©es, et la montĂ©e en puissance est retranscrite avec une dynamique explosive.
Marshall Bromley 750Autonomie : l’endurance et la flexibilitĂ©
Marshall annonce une autonomie colossale, pouvant atteindre plus de 40 heures. Il faut bien comprendre que ce chiffre record est obtenu dans des conditions trĂšs spĂ©cifiques, Ă un volume d’Ă©coute modĂ©rĂ© (environ un tiers du maximum), ce qui correspond Ă une consommation moyenne d’Ă peine 2,5 W. Dans des conditions plus rĂ©alistes, pour un usage festif Ă volume dĂ©jĂ trĂšs gĂ©nĂ©reux (autour de 75-80 %), il faudra plutĂŽt tabler sur une autonomie comprise entre 4 et 6 heures. Ă pleine puissance, l’enceinte tiendra plutĂŽt 3 grosses heures, ce qui reste une trĂšs belle performance pour le niveau sonore dĂ©livrĂ©.
Le vĂ©ritable point fort, qui la distingue de la plupart de ses concurrentes, c’est sa batterie amovible d’une capacitĂ© de 97,2 Wh. En quelques secondes, on peut la retirer de son logement et la remplacer par une seconde batterie (vendue sĂ©parĂ©ment) pour prolonger la fĂȘte indĂ©finiment. C’est un avantage dĂ©cisif qui prend tout son sens lors d’un usage intensif loin d’une prise.

La charge, elle aussi, offre une belle flexibilitĂ©. Elle peut s’effectuer de deux maniĂšres : soit en branchant l’enceinte au secteur, soit en retirant la batterie pour la charger sĂ©parĂ©ment via son port USB-C. Et c’est lĂ que nous avons eu une excellente surprise. La charge via USB-C est compatible avec la norme Power Delivery et nous avons mesurĂ© une puissance d’environ 50 W. Ă cette vitesse, il faut compter environ 2h15 pour une charge complĂšte de 0 Ă 100 %, et Ă peine plus d’une heure et demie pour rĂ©cupĂ©rer 80 % de la capacitĂ©. De quoi repartir pour de longues heures d’Ă©coute en un temps record avec un simple chargeur de PC portable.

Marshall Bromley 750Prix et disponibilité
La Marshall Bromley 750 est proposĂ©e au prix de 699 euros. Un tarif qui la positionne de maniĂšre stratĂ©gique sur le marchĂ©. Elle fait face Ă la JBL PartyBox 720 (environ 800 euros), plus imposante et plus tournĂ©e vers les jeux de lumiĂšre, mais dĂ©pourvue de batterie intĂ©grĂ©e, la rendant totalement dĂ©pendante du secteur. Sa concurrente la plus directe est donc la Sony ULT Tower 9, qui, bien que plus chĂšre (environ 1200 euros), partage avec elle une philosophie de son puissant et une alimentation sur batterie. Face Ă ces deux mastodontes, la Marshall justifie son prix par une qualitĂ© de fabrication irrĂ©prochable, un design iconique, une polyvalence accrue grĂące Ă sa batterie amovible et une approche sonore peut-ĂȘtre plus musicale et moins caricaturale.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage Ă©tant opĂ©rĂ© par Disqus avec vos donnĂ©es qui pourront ĂȘtre utilisĂ©es pour les finalitĂ©s suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des mĂ©dias sociaux, favoriser le dĂ©veloppement et l'amĂ©lioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicitĂ©s personnalisĂ©es par rapport Ă votre profil et activitĂ©, vous dĂ©finir un profil publicitaire personnalisĂ©, mesurer la performance des publicitĂ©s et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « Jâaccepte tout », vous consentez aux finalitĂ©s susmentionnĂ©es pour lâensemble des cookies et autres traceurs dĂ©posĂ©s par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilitĂ© de retirer votre consentement Ă tout moment. Pour plus dâinformations, nous vous invitons Ă prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix