En partenariat avec Mitsubishi, Nissan va commercialiser une micro-citadine électrique abordable début 2022, au Japon uniquement. Mais cela montre aussi que les constructeurs automobiles s’intéressent de près à ce segment, très prisé au Pays du Soleil-Levant.
En Europe et tout particulièrement en France, les fabricants de voitures ont principalement jeté leur dévolu sur le segment des SUV en matière de véhicules électriques. Une catégorie d’automobiles très prisée dans nos contrées, mais dont le prix d’achat n’est généralement pas à la portée de tous.
Au Japon, l’un des segments les plus appréciés n’est autre que les micro-citadines, que l’on nomme plus communément keijidōsha, ou key cars en anglais. Si Nissan n’emploie jamais une seule fois ce terme pour décrire son nouveau véhicule électrique prévu pour début 2022, tout porte à croire que son nouvel engin appartient à cette catégorie.
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En effet, les dimensions ultra compactes (3 395 x 1 475 mm x 1 655 mm) font de lui un tout petit engin dont l’idée est « d’offrir une conduite et une maniabilité agréable dans les environnements de circulation souvent exigus du Japon », peut-on lire. Il faut que ce véhicule soit facile à manœuvrer et à garer, tout en se faufilant facilement en ville.
Charge bidirectionnelle
À titre de comparaison, la Seat Mii propose les dimensions suivantes : 3 556 x 1 645 mm x 1 481 mm, elle qui s’était déjà fait remarquer pour sa compacité. L’entreprise nipponne promet également des technologies d’aide à la conduite, sans donner plus de précisions. En revanche, la capacité de sa batterie a été communiquée : 20 kWh.
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C’est ici très peu, mais cela lui permettra de répondre à des besoins uniquement réservés à la ville. Pas question, ici, de rallier deux agglomérations séparées de plusieurs centaines de kilomètres. Le véhicule embarque aussi une fonction V2L (Vehicle-to-load), et devient alors une source d’alimentation mobile.
Renault pourra-t-il en profiter ?
Ici, l’idée est de fournir de l’énergie à une maison ou un vélo électrique par exemple, grâce à un système de charge bidirectionnelle. Concernant le prix, il faudra tabler sur 2 millions de yens, soit environ 15 000 euros. En France, ce tarif serait considéré comme très abordable par rapport au marché actuel.
Plus globalement, sachez que ce projet est issu d’une co-entreprise établie entre Nissan et Mitsubishi, deux alliés historiques de Renault. Au regard des synergies communes, on peut logiquement se demander à quel point ce genre de projet pourrait servir à la marque française dans un avenir proche.
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Certes, les citadines électriques ne sont peut-être pas les produits les plus rentables pour les entreprises, mais elles constituent des solutions intéressantes pour le déplacement en ville si vous cherchez à réduire la pollution à la fois sonore et de l’environnement.
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