Test du Realme GT 7 : le smartphone qui casse les codes de l’autonomie

Smartphones • 2025

7000 mAh dans l'épaisseur d'un iPhone, c'est le Realme GT 7. Avec ce nouveau modèle, le constructeur chinois veut s'emparer de la première place sur le podium de l'autonomie.
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Moins d’un an après le GT 6 qui nous avait déjà conquis, Realme remet le couvert avec une nouvelle série. Entre le GT 7 T et le GT 7 Pro, on trouve le GT 7. Entre un milieu et un haut de gamme, il se pose en concurrent de l’iPhone 16e, notamment.

C’est cher, peut-on se dire, mais la fiche technique est à peu près en rapport. À peu près puisque la partie photo ne comprend pas de zoom optique. Ça commence à devenir une habitude entre le Honor 400, l’iPhone 16e ou encore le Galaxy S25 Edge bien plus onéreux. Pour autant, à grand renfort d’IA, certains smartphones peuvent s’en sortir.

Outre tous les tests d’usage, j’ai pu tester le GT 7 dans des conditions optimales en l’utilisant de manière intense durant plusieurs jours en Italie. De quoi me permettre d’éprouver efficacement son autonomie rêvée.

Mieux, en parallèle, Realme a fait certifier la durée d’utilisation du GT 7 en lecture vidéo par le Guinness World Records. Nouveau record à battre : 24 heures de lecture en continu et la batterie n’était pas du tout vide.

Realme GT 7Fiche technique

Modèle Realme GT 7
Dimensions 76,13 mm x 162,42 mm x 8,30 mm
Interface constructeur Realme UI
Taille de l’écran 6,78 pouces
Définition 2780 x 1264 pixels
Densité de pixels 450 ppp
Technologie AMOLED
SoC Mediatek Dimensity 9400e
Puce graphique Immortalis-G720 MC12
Stockage interne 256, 512 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 50
Capteur 2 : 8
Capteur 3 : 50 Mp
Capteur photo frontal 32 Mp
Définition enregistrement vidéo 8K@30fps
Wi-fi Wi-Fi 7 (be)
Bluetooth 5.4
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Sous l’écran
Capacité de la batterie 7000 mAh
Poids 206 g
Couleurs Noir, Bleu
Fiche produit

Realme GT 7Design

Malgré une batterie de belle taille, le GT 7 n’est pas pour autant un smartphone imposant. Il a les dimensions d’une iPhone 16 Pro Max et est même plus léger avec 206 grammes sur la balance.

Une grande dalle de 6,78 pouces se présente à l’avant. Elle est percée d’un emplacement pour le capteur selfie. L’écran est plat. Son contour noir est assez fin et surtout, il est régulier.

Le châssis est en aluminium brossé. Quelques boutons l’agrémentent dont celui d’allumage qui ajoute une touche colorée avec sa teinte cuivrée.

L’innovation en matière de design, Realme l’apporte avec le dos de son GT 7. C’est le premier à avoir non pas du verre ou du plastique, mais du graphène. Ce matériau est réputé pour sa très bonne conduction de chaleur, jusqu’à six fois plus efficace que le verre, dixit Realme. Une pièce de choix pour optimiser le refroidissement de la puce de MediaTek et donc tirer le meilleur parti de ses performances.

Realme GT 7 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

La texture est soyeuse, agréable en main. Aucune trace de doigt à déplorer, logique. La prise en main est confortable. Si l’avant est plat, on a un léger arrondi sur le dos. Aussi, les tranches sont toutes biseautées.

Realme GT 7 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Realme fournit une coque dans la boîte de son GT 7, mais on doute de son intérêt puisqu’elle vient bloquer la dissipation de chaleur tant perfectionnée ici. Un film protecteur est apposé d’usine sur l’écran et le téléphone est certifié IP69, ce qui garantit une résistance à des jets haute pression avec une eau à 80°C.

Realme GT 7Écran

Si vous connaissiez le GT 6, l’écran de son successeur ne bouleverse rien. On prend exactement les mêmes caractéristiques : 6,78 pouces, 120 Hz, Amoled, HDR10+, Dolby Vision. Une combinaison encore actuelle et qui fonctionne bien.

Realme GT 7 // Source : ElR – Frandroid

Mais c’est surtout la calibration et la luminosité maximale qui nous intéresse.

Realme promet une couverture à 100% de l’espace colorimétrique DCI-P3 ainsi qu’une luminosité de 1600 nits et 6000 nits en pic.

Armé de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays, nous avons voulu vérifier.

Realme GT 7 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Par défaut, le rendu n’est pas optimal, mais en basculant en mode de couleurs Cinématique dans les paramètres, on obtient un réglage aux petits oignons. La juste colorimétrique est parfaite respectée, tout comme le point blanc. On a un rendu exceptionnel et avec de belles nuances des couleurs sur le SRGB et le DCI-P3, comme promis.

Pour la luminosité, on stagne à 1585 nits en SDR et HDR. Le pic à 6000 nits ne sort pas chez nous. C’est correct en SDR, mais on aurait aimé dépasser les 2000 nits en HDR à ce niveau de prix.

Realme GT 7Performances

Exit Qualcomm et son Snapdragon 8s Gen 3 qui équipait le GT 6. Realme change de crèmerie cette année en installant un Dimensity 9400e de MediaTek. Ce dernier est une version castrée du Dimensity 9400 que l’on a vu faire des merveilles sur le Find X8 Pro.

Il est à la manœuvre aux côtés de 12 Go de mémoire vive ici. Realme promet du jeu en 1,5K avec du 120 fps sans latence.

Les benchmarks que nous y avons fait tourner semblent déjà bien le positionner.

Face à son compatriote de chez Oppo, il est 10% moins performant pour une facture bien moindre. Il se tient à peu près au coude-à-coude avec l’iPhone 16e et son Apple A18.

En revanche, ça ne vaut que pour son mode « équilibré » puisque Realme propose également un mode GT. Attention, celui-ci est énergivore et fera perdre un peu d’intérêt de la grosse batterie associée au GT 7.

Dans les benchmarks, nous ne voyons aucune différence entre les deux modes. Sans doute ne détecte-t-il pas un jeu et n’active-t-il donc pas le mode GT pourtant bien coché.

En jeu, sur Genshin Impact, on peut bien cocher toutes les meilleures options graphiques, le Realme GT 7 ne bronche pas quel que soit son mode. En équilibré et GT on est à 60 fps et si l’on descend en économie d’énergie, on peut conserver un solide 50 fps et 40 fps en combat.

Concernant les performances sur la durée, elles sont bien maintenues. Le travail autour de la chambre à vapeur et du dos en graphène s’avère payant.

Dans notre stress test, on observe bien une baisse sous les 80% au bout de 20 minutes, mais ça remonte. En mode GT, c’est plus dur à maintenir, mais le GT 7 parvient à optimiser son fonctionnement pour reprendre du poil de la bête.

En revanche, il ne chauffe pas du tout. Une légère sensation au niveau du module photo arrière, mais rien qui ne soit insupportable.

Realme GT 7Logiciel

Le Realme GT 7 fonctionne sous Android 15 avec le logiciel Realme UI 6.0.

Il s’agit ni plus ni moins que de la même interface que l’on a déjà croisée sur le GT 7 Pro en février dernier. L’expérience est proche d’Android Stock, mais avec bien plus d’options de personnalisation. L’expérience est enrichie par une barre latérale qui donne accès à différents raccourcis, dont des fonctions IA proposées de façon pertinente en fonction du document sélectionné. On a aussi la boucle intelligente IA qui permet de faire glisser du contenu d’une app à une autre.

Traduction, résumé, lecture, édition d’image, tous les outils s’adaptent au contenu affiché. Attention, tout n’est pas encore en français, comme la fonction Résumé, par exemple.

On n’a que quatre pourriciels (Facebook, Netflix, Amazon et Temu), mais à ce tarif on aimerait n’en avoir aucun.

Concernant les mises à jour, on a une bonne et une mauvaise nouvelle. Realme a augmenté sa période de sécurité, la portant à 6 ans. En revanche, les mises à jour majeures sont limitées à 4 ans, contre 5 ans pour le GT 7 Pro et l’ancien GT 6. On y gagne en temps d’usage serein, mais on y perd en nouveautés.

Realme UI 6.0 intègre une suite de fonctionnalités d’intelligence artificielle baptisée « NEXT AI ».

Quelques fonctions font leur apparition avec les GT 7 et GT 7T comme l’AI Planner, un assistant proactif qui simplifie l’organisation :

  • Création d’événements simplifiée : En tapotant deux fois au dos du téléphone, l’IA analyse le contenu affiché à l’écran (une conversation, une affiche de concert, un e-mail de réservation) et génère automatiquement un événement dans votre calendrier.
  • Analyse de contenu avancée : L’outil peut déchiffrer une discussion de groupe pour en déduire la date et l’heure finales d’un rendez-vous, extraire les informations d’une affiche sur les réseaux sociaux ou encore reconnaître les détails d’une réservation d’hôtel dans un e-mail pour l’ajouter à votre agenda.

On a également l’AI Coach, un entraîneur IA qui offre des alertes de danger en temps réel et des informations sur le statut de la partie (coéquipiers, équipement, etc.).

De son côté l’AI Translator est un outil de traduction qui prend en charge la traduction à partir de captures d’écran, l’interprétation simultanée et la traduction en face à face.

En édition photo, on a une gomme magique, un outil pour améliorer la netteté, un autre pour supprimer le flou, un troisième pour les reflets et surtout Paysage IA.

Avant Paysage IA
Après Paysage IA

Lui vient enrichir le relief de la photo. C’est une option vraiment sympa à utiliser puisqu’elle vient apporter de la matière aux clichés, les contrastes sont renforcés et les couleurs moins ternes. Le rendu est flatteur. Les autres fonctions sont bien moins concluantes.

Avant l'anti-reflet
Après l'anti-reflet

Realme GT 7Photo

Le GT 7 demeure sur une configuration photo à trois objectifs à l’arrière, complétée par un à l’avant :

  • grand-angle Sony IMX906 de 50 MP (f/1.88) avec stabilisation optique,
  • zoom optique x2 Samsung S5KJN5 de 50 MP (f/2.0),
  • ultra grand-angle OV08D10 de 8 MP (f/2.2).
Realme GT 7 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Seul le capteur principal change par rapport au GT 6. Il permet désormais de capturer des vidéos en 8K à 30 fps et en 4K à 120 fps. Le capteur avant aussi est modifié. On a un Sony IMX615 de 32 MP (f/2.45) qui filme en 4K à 60 fps.

Grand-angle

Le capteur principal est particulièrement rapide. Il permet de shooter 50 photos par seconde, un point vérifié, et déclenche en un dixième de seconde. Avec lui, plus de photos floues sur des scènes en mouvement. J’en veux pour preuve, cette iconique camionnette Piaggio Ape prise en photo à la volée dans les rues de Rome. Le résultat est net.

Le capteur de Sony parvient à bien équilibrer les scènes contrastées, comme les rues avec des zones d’ombre et des ciels lumineux. Les détails sont bien préservés dans les hautes lumières (ciel, nuages) et les ombres sont débouchées sans excès. Tous les types de ciels montrent une belle dynamique.

Le rendu des couleurs est vif, plaisant et souvent flatteur, sans tomber dans une sur-saturation excessive. Les bleus du ciel et de l’eau sont intenses, mais crédibles, par exemple. Les photos produites sont totalement instagrammables dans la seconde.

Et le sans-faute en plein jour de ce capteur principal s’achève par son piqué. Les textures fines sont bien visibles comme la pierre des monuments italiens, les pavés, les détails architecturaux et la texture des aliments. Un rendu renforcé par une bonne netteté bien répartie sur l’ensemble de l’image, sans sur-accentuation excessive qui donnerait un aspect artificiel. Attention aux plans trop rapprochés ou un bokeh un peu trop présent peut s’inviter, comme sur cette assiette de fritures de poisson.

Le capteur principal du Realme GT 7 fait un excellent travail de nuit pour capter la lumière et exposer correctement les scènes, même celles qui sont très sombres. La gestion du bruit est très bonne compte tenu des ISO parfois très élevés. Sur la plupart des photos, le bruit est bien contenu, réduit à un grain fin et peu dérangeant.

Mais pour cela, un compromis est fait. Si le bruit est bien géré, cela se fait souvent au prix d’un certain lissage des détails fins. Sur les textures complexes (pavés, feuillage, détails architecturaux lointains), on observe une perte de micro-détails et un aspect un peu « adouci ». Cependant, le lissage n’est pas excessivement agressif au point de donner un effet « aquarelle ».

Portrait

Le mode portrait est à l’avenant. On possède un bon détourage, pas trop violent sur les bords et plutôt doux et progressif. Le sujet est net et bien détaillé. Ici, les textures de la peau et de la barbe sont bien détaillées, notamment. Les tons chair aussi sont réalistes et l’on a une plage dynamique très bien gérée malgré un contre-jour partiel sur certaines photos.

Ce constat est valable sur le capteur principal, mais aussi sur le zoom optique en 47 mm. Attention aux zones trop fines, le smartphone ici a été englouti par le bokeh. Aussi, on commence à voir une différence colorimétrique entre les deux focales.

De nuit, le mode portrait est un exercice difficile pour le GT 7. Il peine à récupérer de la lumière et l’ensemble manque de peps. Le détourage est très approximatif et présente de nombreux défauts. Les contours du sujet (cheveux, épaules, barbe) sont souvent mal définis. Quant au flou d’arrière-plan, il est extrêmement bruité et manque totalement de détails.

Et c’est encore pire avec la netteté et le piqué. La texture de la peau est quasi inexistante, remplacée par un lissage très important et un bruit de luminance très visible. Bref, s’il est OK de jour, le mode portrait nécessite une certaine lumière pour bien agir.

Ultra grand-angle

Avec 8 MP, difficile de s’attendre à des résultats époustouflants sur l’ultra grand-angle. C’est le maillon faible de ce GT 7.

S’il offre un champ de vision large utile et maintient une assez bonne cohérence colorimétrique et HDR avec l’excellent capteur principal, il est sévèrement limité par sa faible résolution. Cela se traduit par un manque flagrant de détails et de netteté, un lissage prononcé et des aberrations chromatiques visibles.

En revanche, la distorsion est bien corrigée par le logiciel et on a toujours des couleurs riches et une bonne gestion de l’exposition.

8 mégapixels, on pourrait craindre le pire, mais l’ultra grand-angle du Realme GT 7 parvient au moins à bien capter la lumière en mode nuit.

En revanche, le bruit numérique est très présent. Sur les trois photos, un grain notable et des taches de couleur (bruit chromatique) sont visibles, surtout dans les zones sombres.

La combinaison du bruit élevé, de la faible résolution et du lissage agressif entraîne une perte massive de détails fins. Les textures des bâtiments (pierre, crépi), les détails architecturaux, les inscriptions (« Café de la Mairie ») sont très empâtés, flous et manquent de définition.

En revanche, le rendu colorimétrique est assez bon et sans trop d’erreurs, les seules subsistantes étant plutôt induites par le lissage.

Zoom

Le zoom optique du GT 7 monte jusqu’en x2. Il peut aller au-delà en numérique, jusqu’en x20.

Le résultat en x2 est excellent. Surtout, on conserve une bonne continuité colorimétrique avec les deux autres focales (x0,6 et x1).

L’image est colorée et détaillée. On a une bonne gestion de la plage dynamique. Le contraste peut être un peu fort par moment si le soleil est trop direct, par exemple. Mais dans l’ensemble c’est de très bonne tenue.

En x5, on passe en hybride. Le résultat est encore très bon pour peu qu’on ne l’affiche pas sur grand écran. Si non, on commence à voir le lissage appliqué. Les textures sont moins nettes et on perd en piqué.

En x10, le contraste est un peu plus dur. Certaines zones peuvent se boucher et l’effet escalier se fait sentir. Notons aussi une baisse plus profonde de la netteté et un léger bruit numérique.

En x20, on est au maximum. Si c’est pour photographier des monuments ça peut passer, pour des personnes en revanche, impossible d’en sortir quelque chose de propre.

Le zoom optique x2 du Realme GT 7 offre des performances passables en mode nuit. Il réussit à produire des images lumineuses avec des couleurs correctes et une bonne gestion des hautes lumières. Cependant, il souffre d’un bruit visible et d’une perte significative de détails fins due à un lissage prononcé. La qualité est nettement inférieure à celle du capteur principal en mode nuit x1 et même à celle du zoom optique x2 en journée. C’est un zoom utilisable pour immortaliser une scène de nuit si l’on a besoin de se rapprocher, mais sans s’attendre à une grande finesse ou propreté d’image.

Au-delà du x2, malheureusement peu de salut. Les résultats sont trop dégradés pour être exploitables. On est plus ici sur de la prise d’information.

Selfie

À l’avant, le capteur selfie de 32 MP offre un bon rendu. En portrait ou en mode photo, il est performant. Le bokeh est naturel et progressif. Les couleurs chairs sont respectées et l’ensemble est bien étagé. En revanche, pas de contraste exacerbé ici. Les amateurs de photos chocs auront un rendu assez sage, mais pertinent.

Le capteur selfie du Realme GT 7 montre des performances très faibles en basse lumière lorsqu’il est utilisé sans flash. Les images sont bruitées et très lissées. On y perd en détail et les couleurs sont peu fidèles.

L’utilisation du flash écran en mode portrait améliore sensiblement les choses en apportant de la lumière, ce qui permet de réduire l’ISO, d’augmenter les détails sur le sujet et de diminuer le bruit. C’est la seule option recommandable pour obtenir un selfie à peu près correct dans l’obscurité.

Realme GT 7Batterie

7000 mAh. Ne cherchez pas, on n’a pas connu plus grosse batterie sur notre marché. Utilisant la technologie carbone-silicium, Realme parvient à placer une telle capacité dans à peine 8 mm d’épaisseur.

Sur ce point, les constructeurs chinois ont une nette longueur d’avance puisque même Samsung continue de travailler à base de batteries au lithium-ion.

Cette batterie, j’ai pu l’éprouver en usage réel sans aucun chargeur à disposition. En téléphone principal, je n’ai cessé d’utiliser le GT 7, prenant des photos, naviguant sur Internet, Instagram, Maps ou encore en regardant des vidéos sur YouTube et avançant encore ma partie de Dead Cells.

Realme GT 7 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Au bout d’une journée, il lui restait encore plus de 30% d’autonomie. En continuant ainsi le lendemain, j’ai pu tenir jusqu’à 15h30 sans activer le mode économie d’énergie. Après quoi, arrivé à 2%, le GT 7 s’est automatiquement mis en ultra économie d’énergie, ne me permettant plus que de passer des appels et envoyer des SMS. Ainsi paramétré, il pouvait encore durer près de deux heures.

Je n’ai pas été doux avec lui et l’ai poussé dans ses retranchements, ne ménageant pas mon utilisation. En usage moins soutenu, on peut tout à fait passer les deux jours d’utilisation, voire même plus.

De son côté, Realme a fait certifier un usage continu en lecture vidéo durant 24 heures et il restait encore 36% d’autonomie.

Bref, si c’est un smartphone véritablement autonome que vous cherchez, vous avez votre champion.

Et comme si ça ne suffisait pas, on peut aussi compter sur une charge filaire très rapide. De 120 Watts, elle permet de charger le téléphone de 0 à 100 % en 45 minutes. Notons que le chargeur n’est pas inclus dans la boîte.

En revanche, aucune charge sans fil sur ce modèle. Dommage.

Realme GT 7Audio

Le Realme GT 7 s’appuie sur deux haut-parleurs stéréo.

Comme souvent, les basses ne sont reproduites que par celui du bas. Le rendu est porté sur les médiums et aigus avec assez peu de graves. Surtout, les hauts médiums ont tendance à être un peu trop en avant.

Rien de rédhibitoire, disons que l’on n’est ni déçu ni surpris par les prestations sonores du GT 7.

Realme GT 7Réseau et communication

Le Realme GT 7 est compatible avec les réseaux 4G et 5G, prend en charge toutes les bandes de fréquences utilisées en France, et propose une connectivité Bluetooth 5.4 ainsi que le Wi-Fi 7.

Aucun problème particulier n’a été relevé lors des appels durant notre test. Dans les environnements bruyants, on peut compter sur l’option voix claire qui améliore la qualité des communications en filtrant les bruits ambiants.

Cette fonctionnalité repose sur un micro dédié à la captation et à la suppression des bruits parasites, ce qui permet d’obtenir une voix plus nette pour votre interlocuteur même dans des environnements animés.

Realme GT 7Prix et disponibilité

Le Realme GT 7 est lancé ce 27 mai 2025. Il est décliné en deux versions :

  • GT 7 avec 12 Go de RAM et 256 Go de stockage à 749,99 euros
  • GT 7 avec 12 Go de RAM et 512 Go de stockage à 799,99 euros

Notre avis sur Le Realme GT 7

Design
9
Étonnamment léger et fin malgré son énorme batterie, le GT 7 arbore un bel écran plat aux bordures fines et un châssis en aluminium bien fini. Son dos en graphène, une première, assure un refroidissement optimal et une texture premium anti-traces.
Écran
8
L'écran du Realme GT 7 joue la continuité avec sa dalle AMOLED 120Hz éprouvée, toujours aussi plaisante ! Une fois basculé en mode Cinématique, la justesse des couleurs est bluffante, un véritable sans-faute. On regrette cependant la luminosité ne soit pas plus forte en HDR. Cela dit, pour sa calibration exemplaire, cet écran reste un atout solide !
Performances
8
Changement de cap pour le Realme GT 7 qui embarque un Dimensity 9400e et non plus un Snapdragon ! Résultat ? Ça envoie du lourd sur les jeux exigeants comme Genshin Impact, qui tourne comme un charme en graphismes max à 60 fps. Mais la vraie bonne surprise, c'est sa gestion thermique impeccable et ses performances qui tiennent la route sur la durée. Un marathonien qui ne surchauffe pas !
Logiciel
7
Le Realme GT 7 nous sert une expérience utilisateur proche d'Android Stock mais avec un paquet d'options de personnalisation et la suite "NEXT AI". On salue l'AI Planner, malin pour organiser son quotidien, et l'outil Paysage IA qui donne un vrai coup de peps aux photos ! Quelques bémols cependant : toutes les fonctions IA ne parlent pas encore français, quelques pourriciels s'invitent à la fête et la durée des mises à jour majeures d'Android est limitée à quatre ans.
Photo
7
Le Realme GT 7 excelle en photo de jour grâce à son capteur principal et son zoom optique x2, tous deux très performants, y compris en mode portrait, offrant d'excellents détails et couleurs. De nuit, le capteur principal reste solide avec une bonne gestion de la lumière et des couleurs. C'est l'ultra grand-angle qui est son point faible de jour. De nuit il est souvent en difficulté excepté sur son capteur principal et le x2.
Autonomie
9
Avec une batterie colossale de 7000 mAh, le Realme GT 7 pulvérise les records d'endurance ! Tenez-vous bien : plus d'une journée et demie en utilisation intensive, et visez les deux jours, voire plus, en mode tranquille. Et pour ne rien gâcher, sa charge filaire de 120W vous refait le plein en seulement 45 minutes. Avec une telle endurance, le GT 7 s'impose comme le champion incontesté pour ceux qui veulent oublier leur chargeur !
Note finale du test
8 /10
C'est le champion de l'autonomie du premier semestre 2025 et peut-être même de l'année entière. Avec 7000 mAh, le GT 7 de Realme bat toute la concurrence avec une autonomie dépassant 1,5 jour en utilisation intensive.

Et les performances sont également au rendez-vous : le processeur Dimensity 9400e, couplé à un design ingénieux en graphène assurant un refroidissement optimal, offre une puissance brute et une fluidité sans faille, que ce soit en jeu ou en multitâche, le tout en restant frais. Mieux, malgré sa grosse batterie et un SoC puissant, il parvient à rester fin et plutôt léger.

Son écran est bien aussi, tout comme sa prise en main. Côté photographie, le capteur principal de 50 MP brille par sa polyvalence et la qualité constante de ses clichés, de jour comme de nuit, bien secondé par un zoom optique x2 efficace en bonnes conditions.

Bien sûr, quelques petites ombres parsèment ce tableau globalement élogieux. La politique de quatre ans de mises à jour Android majeures, bien que correcte et accompagnée de six ans de support de sécurité, pourrait être plus ambitieuse. En photographie, l'ultra grand-angle reste le maillon faible, et le mode portrait nocturne peine à convaincre pleinement. De même, la luminosité HDR de l'écran, bien que satisfaisante, n'atteint pas les sommets annoncés, et puis il y a quelques broutilles logicielles.

Toutefois, cela n'enlève en rien la qualité globale du Realme GT 7. C'est un appareil puissant, incroyablement endurant et doté d'un excellent module photo principal. En bref, à moins d'être exigent sur la partie photo, c'est un très bon choix, qui plus est le plus autonome du moment.

Points positifs du Realme GT 7

  • Autonomie phénoménale

  • Bonne gestion thermique

  • Capteur principal et x2 performants

  • Design fin et plutôt léger

  • Quelques outils IA sympa dont Paysage IA

  • Un écran bien calibré

Points négatifs du Realme GT 7

  • Mises à jour majeures limitées à 4 ans

  • Capteur ultra grand-angle un peu court

  • Des difficultés en photo de nuit

  • Quelques bloatwares et des fonctions non traduites

  • Une luminosité HDR un peu faible

  • Pas de charge sans fil